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Compartiment Boursier Dédié aux PME Opérationnel dès 2013

Atteindre une capitalisation d’au moins 10% du PIB

La création du compartiment boursier dédié aux petites et moyennes entreprises (PME), dont le règlement a été publié le 15 juillet dernier au Journal officiel, devrait permettre au marché d’atteindre une taille critique en termes d’activité. C’est du moins les voeux de baptême de Samir Deghaïchia, secrétaire général de la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse  (Cosob), rencontré dans les locaux de cette instance de contrôle boursier. «Parmi les objectifs visés à travers la création du compartiment boursier dédié aux PME, celui d’atteindre une taille critique du marché financier. Nous comptons atteindre une capitalisation d’au moins 10% du PIB sur cinq ans», nous explique l’intérimaire de Nouredine Smail à la tête de la Cosob. Il est à comprendre que parallèlement au compartiment principal réservé aux grandes entreprises, le compartiment PME est considéré plutôt comme un potentiel de gains en termes de capitalisation.

Celle-ci reste actuellement extrêmement limitée par rapport aux normes internationales. La grande majorité des activités (98% environ) sont concentrées sur le marché de la dette et concernent essentiellement des obligations de société pour les entreprises publiques. La capitalisation boursière s’établit actuellement à 14,8 milliards de dinars (152 millions d’euros). Outre la volonté de dynamiser le marché de capitaux en s’appuyant sur le second pilier qui vient d’être érigé, le compartiment des PME, en l’occurrence le compartiment principal, devrait se voir renforcé sous peu par une nouvelle introduction. NCA Rouiba vient de déposer officiellement son dossier pour l’obtention du visa de la Cosob. Cette introduction devrait rehausser, à coup sûr, le niveau de capitalisation.

Faut-il rappeler dans le même ordre d’idées que depuis l’entrée en Bourse de Alliance Assurances en novembre 2010, la capitalisation boursière a progressé de 62%, passant de 7,7 milliards de dinars (77,64 millions d’euros) à 12,5 milliards de dinars (126 millions d’euros) début janvier 2012. L’arrivée de NCA Rouiba sur le marché ne fera donc qu’accroître davantage le niveau de capitalisation, en attendant la maturation des autres projets d’introduction en Bourse, dont ceux de l’opérateur de téléphonie mobile Nedjma, de Maghreb Leasing, de Condor, de Général Emballage, etc.

NCA ROUIBA BIENTÔT EN BOURSE

 

 

 

 

Le compartiment PME viendrait ensuite remplir le panier des entreprises cotées en Bourse pour peu que le projet de la Cosob soit commercialisable auprès des patrons des petites et moyennes entreprises, souvent conditionnés par des règles de gestion propres aux entreprises familiales. Pour intéresser cette gamme de patrons et autres, pénalisés par une trésorerie peu confortable, le règlement de la Cosob encadrant l’introduction des PME en Bourse a prévu une panoplie de facilitations à cet effet. La PME doit jouir d’un statut de société par actions et doit désigner, pour une période de cinq ans, un conseiller accompagnateur, dénommé promoteur en Bourse chargé de l’assister et de son suivi en Bourse. Les conditions de bénéfices et de capital minimum ne sont pas exigées pour la société qui demande l’admission sur le marché PME.

Autre condition : la société doit procéder à une ouverture de son capital social à un niveau minimal de 10% au plus tard le jour de l’introduction. Les titres de capital de la société diffusés dans le public doivent être répartis auprès d’un nombre minimal de 50 actionnaires ou trois investisseurs institutionnels, au plus tard le jour de l’introduction. En somme, des conditions d’admission beaucoup plus souples que celles applicables aux grandes entreprises. Mieux encore, il a été prévu de créer un fonds de soutien pour la prise en charge des frais de cette introduction. Ces mesures suffiront elles pour voir enfin les entreprises et les investisseurs se bousculer au portillon de la Bourse d’Alger ? Il faudra attendre 2013, date de l’ouverture du compartiment PME, pour voir l’évolution de la tendance.

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ALGÉRIE-KOWEÏT Société mixte de production de médicaments anticancéreux

L’industrie pharmaceutique algérienne a fait son entrée dans le monde de la production de médicaments anticancéreux suite à la signature hier à Alger, d’un contrat portant création d’une société mixte algéro-koweïtienne. Le ministre des Finances, Karim Djoudi, présent à la cérémonie de signature, a affirmé que ce projet a pu voir le jour grâce aux efforts des deux parties, précisant qu’«il répondra partiellement aux besoins nationaux en matière de médicaments contre le cancer».

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelaziz Ziari, a qualifié, lui, l’industrie pharmaceutique nationale de «stratégique », relevant les perturbations auxquelles a été confronté le marché national ces dernières années. La solution réside dans l’intérêt à accorder au «développement de l’industrie locale», a-t-il tenu à dire. Pour sa part, le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, a affirmé que l’industrie algérienne «est appelée à connaître
un nouveau souffle», rappelant que le partenariat algéro-koweïtien a été marqué par «une nouvelle dynamique ces dernières années».

Le ministre de l’Industrie, des Petites et Moyennes entreprises et la Promotion de l’investissement, Cherif Rahmani, a, quant à lui, qualifié l’industrie pharmaceutique nationale de «secteur prometteur», relevant le coût élevé de la facture d’importation. Il a souhaité à ce propos que le projet de partenariat algéro-koweïtien parvienne à la réduire. Par ailleurs, le président-directeur général du groupe Saidal, Boumediene Derkaoui, a rappelé que le projet algéro-koweïtien de production de médicaments contre le cancer renforcera le marché national, soulignant que le conseil scientifique du groupe a recensé 17 types de médicaments sans pour autant fixer les marques.

Les ressources humaines sont disponibles et ne requièrent qu’une formation supplémentaire pour une bonne maîtrise du projet, a-t-il encore dit avant de qualifier le projet de «stratégique» pour le secteur de la santé. Le vice-président de la société koweïtienne  signataire du contrat, Messaoud Hayat, a rappelé la présence de la société en Algérie depuis 2003, affirmant que l’expérience koweïtienne dans tous les domaines a été favorablement accueillie par le gouvernement algérien. Le partenariat algéro-koweïtien s’est élargi ces dernières années pour englober d’autres secteurs dont celui des banques, des assurances et de la communication.
Des négociations sont en cours pour la réalisation d’entreprises de leasing.

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Ouverture du 2ème salon international de la sous-traitance (Algest 2012)

La deuxième édition du salon international de la sous-traitance Algest 2012) a été inaugurée dimanche, le 16 Septembre, au palais des expositions d’Alger par le ministre de l’Industrie, de la PME et de la promotion de l’investissement, M. Cherif Rahmani. Quelque 70 entreprises de sous-traitance dont une dizaine de sociétés étrangères représentant la France, l’Italie, l’Espagne et la Turquie prennent au salon. Cette manifestation de quatre jours constitue «un carrefour qui permet de mettre en liaison les sous-traitants et les donneurs d’ordre afin de créer des partenariats réels et durables au sein du marché national qu’il faut couvrir progressivement et réduire ainsi le gap entre les importations et les exportations», à déclaré M. Rahmani après avoir visité différents stands du salon. «Nous considérons que la PME est le moteur de l’activité industrielle en Algérie, et par conséquent il faut que les plans de développement des entreprises publiques soient orientés vers la sous-traitance nationale», a encore précisé le ministre. La sous-traitance est en fait «une obligation et une préférence nationales», a affirmé le ministre, qui a parlé de la nécessité d’établir une cartographie des sous-traitants en Algérie, alors que beaucoup de filières industrielles sont déficitaires en sous traitants. Quelques 800 sous-traitants exercent actuellement sur le marché algérien, selon un cadre au ministère de l’Industrie. La 1ère édition d’Algest a été organisée en mai 2010.

site officiel de l’évènement : http://salon-algest.com/

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Textile, Une Renaissance timide

Le déplacement des opérateurs turcs du secteur du textile en Algérie a relancé le débat sur la promotion de ce secteur qui est resté pendant des années sinistré. Une délégation d’entreprises turques constituée d’opérateurs versés dans le domaine du textile effectue une visite dans notre pays.

Cette mission économique consistera à développer des relations de partenariat dans le secteur indiqué notamment dans les segments du prêt à porter et les vêtements de sport. Malgré l’état actuel des entreprises du secteur jugé lamentable, les autorités algériennes semblent vouloir sauver de la mort un secteur frappé de plein fouet par la levée des restrictions douanières, la fin de toute forme de protection du secteur et le développement du marché informel accompagné d’un essor sans précédent de la contrefaçon. Sans poser la question à quiconque sur la situation actuelle du marché, chaque personne peut déduire que celle-ci est très déficitaire. Pas de produits locaux qui circulent sur les marchés. La production de la confection- bonneterie a été divisée par 2,5 en 10 ans et celle du textileconfection a atteint le quart de sa valeur des années 1990 ceci alors alors que les exportations vont régresser à 2 millions de dollars en 2001. Sur le plan social, c’est l’hécatombe. Le secteur ayant perdu pas moins de 80000 emplois en 20 ans. Il subsiste désormais 72 entreprises publiques produisant 20 à 25 millions de mètres linéaires/an pour un marché dont la demande globale est évaluée à 100 millions de mètres linéaires/an. Une situation qui a poussé la plupart des acteurs du secteur privé (industriels, artisans…) à se convertir dans l’importation (sociétés d’import-export) ou le commerce, les artères des villes et villages se parant de boutiques qui distribuent essentiellement des produits étrangers. En fait, plusieurs raisons, même si les analystes n’en sont pas convaincus, ont fait que ce secteur a dégringolé en Algérie. On parle d’abord de l’ouverture du marché mondial du textile, à compter du 1er janvier 2005, qui a frappé de plein fouet des entreprises algériennes publiques et privées incapables de résister à la déferlante asiatique. Ensuite, la signature de l’accord d’association entre l’Algérie et l’UE et les négociations d’adhésion ont entraîné une levée des dernières barrières sur les quotas d’exportation, désarmant ainsi des entreprises locales incapables d’abaisser leurs coûts de production au niveau de ceux des entreprises chinoises. Aussi, il y a la concurrence déloyale qui a fait que les entreprises algériennes n’ont pu faire face sans oublier l’informel et de la contrefaçon qui touchent toutes les gammes de produits. Résultats de tous cela, on s’oriente vers l’achat des vêtements à l’étranger ou on se rabat sur les produits asiatiques. C’est ainsi que les entreprises algériennes ont donc perdu leurs parts de marché au profit de la concurrence étrangère. Mais le cas n’est pas pareil pour nos voisins Marocains et Tunisiens qui ont su bénéficier de l’intérêt des investisseurs étrangers. Environ 300 unités du secteur du textile Européen ont été délocalisées au Maroc et 256 en Tunisie. Les européens ont trouvé dans ces deux pays une main d’oeuvre pas chère mais aussi des conditions d’investissement très encourageantes afin de faire face à la production chinoise qui a inondé le marché du textile depuis 2001.

Une filière motrice de l’industrie turque

La Turquie représente actuellement 4% des exportations mondiales de textile-habillement. En augmentation ces dernières années, les exportations turques de la filière ont atteint 21 milliards USD en 2010 (14,5 pour la confection, 6,5 pour le textile). Le secteur joue un rôle-clé dans les échanges extérieurs de la Turquie, représentant en 2010 quelques 18,5% des exportations totales du pays. Aujourd’hui, la filière réalise un chiffre d’affaires annuel de 30 à 35milliards USD et emploie près de 10% de la population ouvrière déclarée. L’industrie turque de la confection a bénéficié au cours des dernières années d’un environnement favorable qui lui a permis de progresser de façon significative. Elle a, en outre, joué un rôle moteur à l’égard du secteur textile en créant une demande forte pour la fabrication de semi-produits tels les fibres, fils et tissus. Cependant, depuis la libéralisation des échanges du secteur textile à partir du 1er janvier 2005 (fin de l’accord multifibres de l’OMC), la Turquie fait face à une concurrence internationale renforcée. Le secteur turc du textile (y compris le coton et les fils, fibres et tissus synthétiques, le textile de maison et l’habillement), qui représente 11% du PIB et emploie environ deux millions de personnes, est l’une des plus importantes industries du pays. Deuxième plus grand fournisseur de textile et d’habillement de l’UE après la Chine, la Turquie est aussi le huitième plus gros exportateur mondial de textile et le quatrième pour l’habillement. La valeur des exportations turques de textile est estimée à 21 milliards de dollars par an, ce qui représente 18% du total de ses exportations. En conséquence, les producteurs turcs de textile ont dû faire face, en Turquie même et sur leurs principaux marchés d’exportation, à la concurrence féroce des produits chinois à bas coûts. La concurrence d’autres producteurs de textile comme l’Inde, le Pakistan et le Bangladesh s’est également renforcée, à cause des faibles coûts de production de ces pays. Pour retrouver leur avantage compétitif, de nombreux producteurs turcs de textile/habillement se sont tournés vers la fabrication de produits innovants et à haute valeur ajoutée, tout en forgeant une notoriété de marque pour les produits textiles turcs sur les marchés mondiaux. Toutes les entreprises du secteur n’ont malheureusement pas pu choisir cette voie et leurs difficultés ont été aggravées par la crise économique de 2008/2009, qui s’est soldée par la fermeture d’environ 20% des entreprises turques du secteur pour cause de faillite ou de cessation d’activité. Toutefois, la demande augmente à nouveau depuis 2010, principalement celle de l’UE mais aussi celle du marché domestique, et les producteurs voient se gonfler leur carnet de commandes et leur chiffre d’affaires. Les exportations ont augmenté de plus de 15% l’an dernier et cette tendance s’est poursuivie en 2011, les commandes s’envolant de 20% à 30% au cours des premiers mois de l’année. L’utilisation des capacités de production a retrouvé un niveau de 80% après avoir chuté à moins de 60% pendant la crise. Globalement, l’économie turque affiche depuis la récession un fort rebond marqué par une croissance de 8,9% du PIB en 2010 et une prévision de 6% de croissance pour 2011. Stimulée par les investissements et par la demande intérieure, elle devrait continuer sur cette lancée, la consommation privée ayant fait un bond de 6,6% en 2010 grâce à un meilleur taux d’emploi, une livre turque plus forte et un faible taux d’épargne.

Une «mise» de 2 milliards de dollars

Le gouvernement algérien a décidé de consacrer pas moins de 2 milliards de dollars pour relancer le secteur du textile. Une partie de cette enveloppe sera utilisée pour racheter les dettes mirobolantes des entreprises concernées, mais aussi pour le renouvèlement de l’outil de production et la mise à niveau d’une industrie au bord du précipice. Le Trésor public prendra donc en charge la dette fiscale dont le montant dépasse les 1342 millions de Da ainsi que la dette dite d’investissements, contractée auprès de la Banque centrale d’Algérie, estimée à 2506 millions DA et le découvert bancaire enregistré auprès de la même institution financière évalué à 33039 millions de dollars. Une décision du ministère des Finances datant du 11 avril 2011 dernier entérine les mesures prises lors du Conseil des participations de l’Etat (CPE) dont la réunion s’est tenue le 6 mars dernier. Le gouvernement a décidé donc de procéder au redressement et au développement d’au moins 16 entreprises publiques du secteur du textile, entreprises de production, de commercialisation et de distribution. La fermeture des unités de Districh et de l’Enditex devrait être abandonnée. Si le gouvernement parvient à récupérer de nouveau 10% de parts de marché, il récupérera au moins 10 000 postes de travail perdus durant les vingt dernières années. Le redressement et le développement du secteur auront-ils prioritairement pour objectif de se substituer aux importations afin de satisfaire la demande interne? S’interroge t-on. Cela supposerait d’améliorer la qualité des produits tout en abaissant leur coût de production. Certains spécialistes du secteur, se disent sceptiques suite à l’annonce du groupe public Sonatrach qui compte en effet développer un complexe de production de la matière première entrant dans la fabrication de fibres synthétiques. Mais aucune indication sur les délais de construction de ce complexe n’est avancée.

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La Suède propose son expertise à l’Algérie

La Suède propose son expertise à l’Algérie pour la promotion de la norme ISO 26000 relative à la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). C’est ce que le ministre suédois en charge du Commerce extérieur, Gustav Ahlsson, a indiqué, jeudi dernier, lors  d’une rencontre sur la RSE.
Ainsi, la Suède est disposée à accompagner la certification des entreprises algériennes selon cette norme qui implique notamment l’amélioration de la gouvernance, le respect des droits de l’Homme et des relations et conditions de travail. En ce sens, et à l’instar du Maroc, de la Tunisie et de l’Égypte, l’Algérie est invitée par le royaume suédois à conclure un mémorandum d’entente qui permettra d’identifier et de définir les modalités de cet accompagnement. Et d’autant, estime cet officiel suédois, qu’une plus grande implication des entreprises algériennes lui permettrait de «mieux identifier les exigences de leurs clients mais aussi minimiser les risques liés à leurs activités». Cette volonté de promouvoir les principes de la RSE est, ce faisant, partagée par la partie algérienne, selon le directeur de la compétitivité au ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements, Rachid Mekesen.

Six sociétés algériennes candidates
Selon M. Mekesen, le programme national de mise à niveau des PME comprend plusieurs volets ayant trait aux principes de la RSE, notamment l’environnement et les droits des travailleurs. Voire six sociétés algériennes ont déja entamé le processus de certification relative à cette norme depuis 2011, sous le pilotage de l’Institut national de normalisation (Ianor). Il s’agit du laboratoire public de contrôle des constructions Cetim de Boumerdès et du groupe privé d’agroalimentaire NCA (Nouvelles conserveries algériennes), retenus en 2011, ainsi que l’Entreprise nationale de canalisation (Enac, filiale de Sonatrach), Algérie Télécom, le groupe Antar Trade Condor et Cevital Béjaïa pour l’année en cours. L’Ianor espère retenir trois à quatre autres sociétés par an jusqu’à 2014, selon la représentante de l’Algérie au sein de l’Organisation internationale ISO, Mme Ratiba Chibani. Rappelons que la norme ISO 26000 est
une norme d’application volontaire. Elle a été instituée en novembre 2010 par l’Organisation ISO à l’issue de cinq ans de négociations au sein des membres de l’Organisation et a vu une importante mobilisation internationale. Il s’agit de la toute nouvelle norme fondamentale symbolisant une compréhension uniforme de la responsabilité sociétale au niveau mondial. Au total, sept questions centrales sont définies et pour lesquelles tout organisme postulant à la norme ISO 26000 devrait s’y conformer, à savoir la  gouvernance de l’organisation de l’entité, le respect des droits de l’Homme, les relations et conditions de travail, le respect de l’environnement, le respect de la loi, la relation avec le consommateur et le développement local.

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Plus de 100 micro-entreprises créées par des femmes à Tizi Ouzou

Quelque 107 micro entreprises ont été montées par la gent féminine à Tizi-Ouzou durant l’année 2012, soit un taux de 12% des 1.233 unités mises sur pied au titre du dispositif de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej), a-ton appris jeudi du directeur de l’antenne locale de ce dispositif.
Avec ces nouvelles entités économiques, ce sont, au total, pas moins de 1334 micro-entreprises créées par les femmes dans la wilaya depuis la mise en oeuvre de ce dispositif et ce, sur un nombre global de 12.485 projets concrétisés, ayant généré environ 32.000 emplois pour un montant d’investissement de 31 milliards de dinars, a rappelé M. Lamouri Hocine.
«L’investissement féminin dans la wilaya ne cesse de s’accroître substantiellement durant ces dernières années, comparativement aux premières années du lancement du dispositif, où le nombre de porteuses de projets n’excédait pas une dizaine», a estimé M. Lamouri, qui a expliqué cette «percée» des femmes dans le monde de l’investissement par «le courage des pionnières qui ont osé braver des préjugés pour montrer la voie du succès à leurs semblables». La plupart de ces petites entreprises, dont 75 ont bénéficié de projets d’extension, ont été créées par de jeunes filles diplômées de l’université ou de la formation professionnelle, selon ce responsable qui voit en ce fait «un gage de pérennisation des activités de ces entreprises, en dépit d’un environnement qui n’est pas souvent favorable à la fructification de l’investissement». Confiné, au début, dans les créneaux conventionnels, tels que la coiffure et la couture, le domaine de l’investissement féminin a fini par s’étendre à plusieurs activités, en piétinant même sur la plate-bande des métiers considérés comme étant l’apanage exclusif de l’homme, tels que ceux du bâtiment et de l’agriculture, a relevé la même source, en soulignant le «rôle pédagogique» joué par la pépinière de micro-entreprises de l’antenne locale, dans la promotion de l’investissement féminin au niveau de la wilaya.
Pour illustrer le succès des micro entreprises initiées au titre de ce dispositif, M. Lamouri fait état d’un taux de 82% de remboursements des crédits bancaires par les promoteurs, alors qu’une partie des 18% restants «a bénéficié d’un échéancier de remboursement pour faire face à des difficultés passagères». Sur le nombre globale d’entreprises créées à ce jour, 106 ont déclaré la cessation d’activité et ont fait l’objet d’indemnisation par le Fonds de caution mutuelle de garanties risques/crédits- jeunes promoteurs, a-t-on signalé par ailleurs.

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Conférence mondiale des jeunes leaders et entrepreneurs, les algériens dans la partie

Les travaux de la conférence se dérouleront du 13 au 15 septembre à Tampere en Finlande. La manifestation permettra à  550 jeunes entrepreneurs d’échanger leurs expériences dans le domaine de l’entreprenariat. Une invitation pour participer aux travaux de la Conférence mondiale des jeunes leaders et entrepreneurs a été adressée à l’Algérie par l’ONG World network of young leaders and entrepreneurs (Wnyle). 

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