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Les 11 Recommandations du FCE

De par le retard qu’accuse l’Algérie en termes d’implantation des banques et de développement des services bancaires, le FCE appelle à «stimuler le développement du réseau bancaire national». Au terme de la rencontre qu’il a organisée, lundi dernier à Alger, sur l’entreprise algérienne et sa relation avec le système financier et bancaire national, le Forum des  chefs d’entreprises (FCE) a rendu public un document de 11 recommandations qui devraient permettre d’améliorer le marché bancaire et financier national et, partant, l’environnement dans lequel l’entreprise algérienne évolue. Le FCE propose, à cet effet, d’oeuvrer pour «une implication plus grande du secteur privé national» en encourageant «l’ouverture du secteur bancaire à l’initiative du secteur privé national », et «l’entrée en Bourse des banques publiques actuelles».

Pour le financement de la PME,  le FCE suggère la création «d’institutions spécialisées» à même de compléter l’offre de financement disponible sur le marché. S’agissant de la Bourse d’Alger, le FCE appelle à «initier un flux d’émissions permettant d’atteindre la taille critique de capitalisation boursière», et ce, en lançant un plan de «privatisation par la Bourse de toutes les entreprises publiques éligibles immédiatement ou à terme», et «en exprimant le souhait de voir les banques et établissements financiers ouvrir leur capital en Bourse», notamment en levant les obstacles réglementaires à la cotation en Bourse des établissements financiers et en  encourageant les banques et filiales de banques étrangères à ouvrir leur capital à l’épargne algérienne. Le FCE souhaite, à ce propos, la levée «des contraintes qui bloquent ou retardent l’introduction en Bourse ou les émissions obligataires », tout en garantissant aux entreprises qui se préparent à l’introduction en Bourse «la confidentialité nécessaire dans ce genre d’opération». L’association patronale recommande également la mise en place «des incitatifs fiscaux et économiques vertueux et justes encourageant le développement de nos marchés financiers» et de permettre le développement «du capital investissement et de fonds d’investissement de capital- risque de droit algérien». De par le retard qu’accuse l’Algérie en termes d’implantation des banques et de développement des services bancaires, le FCE appelle à «stimuler le développement du réseau bancaire national» en procédant notamment, à la levée de «la contrainte de l’autorisation formelle préalable instaurée par la Banque d’Algérie à la mise en service de toute nouvelle agence» et remplacer cette autorisation par «un contrôle a posteriori ».

DÉPÉNALISER L’ACTE DE GESTION
Au chapitre pénal, le FCE estime qu’«en pénalisant la faute de gestion, toute forme d’initiative ou de prise de risque ne sera que limitée». Il y a lieu, selon lui, de dépénaliser l’acte de gestion en encourageant le retour «aux fondamentaux de la gouvernance l’entreprise, à savoir la pleine responsabilisation des organes sociaux des entreprises (assemblée générale, conseil d’administration, direction générale) sur l’ensemble des éléments de sa gestion économique et financière». Tout en proposant la mise en place d’un
instrument de marché «pour la couverture du risque de change dans les opérations de commerce extérieur, à l’importation ou à l’exportation», le Forum appelle enfin à la création d’une «association nationale des usagers de banque, au premier rang desquels les chefs d’entreprise, pour mieux organiser et professionnaliser le dialogue entre l’entreprise et la banque».

 

Source: El Watan

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Premières journées sur l’entreprise algérienne : Le système financier et bancaire en question

La place du secteur privé dans l’économie, ses possibilités d’accès au financement bancaire, la modernisation du système financier, le développement de la Bourse d’Alger, la relation banque-entreprise, l’ouverture du capital bancaire au privé national et divers autres thèmes en rapport avec l’environnement de l’entreprise figurent à l’ordre du jour de cette rencontre qui a été organisée, par le FCE, à l’hôtel El-Aurassi ce matin.

Placée sous le haut patronage du Président de la République, les journées de l’entreprise algérienne, un évènement qui devrait se tenir annuellement, sera consacrée cette année au thème « L’entreprise algérienne face au système financier et bancaire national : une relation plus efficace à construire ». Le FCE qui n’a de cesse plaidé pour l’amélioration du rôle et l’efficience du système financier national considère, à ce propos que, pour « promouvoir efficacement la croissance et le développement, il faut nécessairement replacer l’entreprise au centre des politiques économiques à mener ». Le Forum relève, en fait, que l’accès au crédit bancaire classique « fait face à de multiples contraintes », alors que l’option pour d’autres sources de financement « accuse d’importants retards, qu’il s’agisse du marché obligataire, du marché boursier, du capital-risque, du leasing, etc. ».
Aussi, l’amélioration de la relation banque-entreprise s’impose avec insistance, souligne le FCE qui plaide pour la refondation de ce rapport banque-entreprise sur « des bases solides et plus équilibrées » étant considéré comme « problématique et inefficace ». Dans son analyse, le Forum des chefs d’entreprises a, depuis toujours, « considéré que seules des politiques publiques résolument centrées sur l’entreprise sont de nature à promouvoir efficacement la croissance et le développement économique et social dans notre pays ». Dans le même ordre d’idées, il est souligné que « le système financier et bancaire algérien a besoin de combler des retards dans plusieurs domaines, s’il veut être en mesure de répondre aux attentes du monde des entreprises ». Aussi, en dépit du poids du secteur privé dans la production de valeur ajoutée, de plus en plus prédominant, jusqu’à atteindre les 90% du PIB hors hydrocarbures, le secteur bancaire national reste fortement « étatisé excluant quasiment toute initiative privée ». Le FCE relève, dans le même sens, que l’accès au crédit demeure pour les entrepreneurs un obstacle au développement de leurs investissements, à un moment où les statistiques officielles de la Banque d’Algérie laissent apparaître un excès de liquidités sans précédent au niveau des banques.
De même, si les instruments qui permettent de répondre aux besoins de financement dans une économie moderne sont disponibles, « en revanche, les conditions actuelles de leur fonctionnement restent encore très souvent aléatoires ». L’activité de financement des entreprises étant un élément pivot dans les performances de toutes les économies, « sa régulation est une dimension essentielle des politiques de régulation des pouvoirs publics dont l’intervention influence fortement la relation entre les deux partenaires ». Dans cet esprit, le FCE préconise un débat qui aborderait un certain nombre de questions spécifiques au contexte algérien telles que : le développement du réseau bancaire national, le développement de la carte de paiement dans les transactions commerciales, la mise en place d’un système de couverture des risques de change, la dépénalisation de l’acte de gestion qui limite durement l’initiative des banquiers, etc. Des questions qui pourraient être traitées dans le cadre d’une concertation mieux organisée entre banques et entreprises, par exemple, à travers la création d’une association nationale des usagers de banque, un projet qui fait partie des propositions du FCE. Est-il utile de rappeler que le thème de ces journées était déjà inscrit parmi les 50 mesures retenues lors du dernier symposium organisé en mars dernier.

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Production Ntionale: Deux évènements à Alger

La promotion de la production nationale et l’impulsion d’une dynamique à l’export sont à l’affiche du 4e Salon algérien de l’exportation Djazaïr Export et de la 21 ème  Foire de la production algérienne (FPA 2012), prévus du 18 au 24 octobre au Palais des expositions (Pins Maritimes) indiquent les organisateurs de ces manifestations. Placé sous le thème «Les défis de la relance» Djazaïr Export «devrait permettre de montrer les évolutions et les étapes par lesquelles l’économie nationale est passée depuis l’indépendance à ce jour», ajoutent-ils. La FPA 2012 constitue aussi une occasion pour les entreprises de donner un aperçu de l’évolution de leur parcours et les résultats auxquels elles sont parvenues par des moyens de communication modernes et variés. Les secteurs représentés lors de ce rendez-vous économique sont notamment la manufacture, les finances et les services, les industries électriques, électroniques, mécaniques, métallurgiques, sidérurgiques, chimiques et pétrochimiques ainsi que l’agro-alimentaire. En marge de cette Foire, sont prévues des conférences sur la promotion de la production algérienne, le partenariat économique et les investissements. Le 4e salon Djazaïr Export sera dédié aux professionnels et permettra aux opérateurs nationaux de «promouvoir leurs produits et de leur assurer une visibilité sans se déplacer nécessairement à l’étranger», soulignent les organisateurs. Ces opérateurs peuvent également «profiter de la présence d’un réseau de conseillers à l’export pour demander conseil sur toutes les questions ayant trait aux opérations d’exportation »

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Chefs d’entreprise français : visite prochaine en Algérie

Une délégation de chefs d’entreprise français et binationaux séjournera en Algérie du 22 au 25 octobre, selon un communiqué du réseau Alfranc Network, organisateur de cette visite.
Ce réseau d’entreprises ambitionne la mise en lien direct de dirigeants afin de favoriser l’émergence de projets industriels et commerciaux durables entre opérateurs économiques français et algériens. Les rencontres prévues sont organisées en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie algéro-française, le Club de dirigeants Melun-Val-de-Seine entrepreneurs (MVSE), l’Institut économique du monde méditerranéen (Ipemed) et la Mission interministérielle pour l’union pour la Méditerranée, ajoute la même source. Ces rencontres seront «l’occasion de présenter l’action d’Alfranc Network, de valoriser les atouts de l’économie algérienne et de mettre en valeur les compétences françaises qui peuvent être mises au service d’une croissance pérenne», lit-on dans le communiqué du réseau Alfranc Network.

Celui-ci considère que «le marché algérien constitue, à l’heure actuelle, un des points d’attrait les plus importants auprès des acteurs économiques internationaux, compte tenu de la structure de son économie et de son dynamisme. La richesse du sous-sol lui permettant d’alimenter des plans d’infrastructures ambitieux, le pays s’est lancé sur la voie d’une modernisation rapide. Ladite transformation implique un déploiement tous azimuts de compétences et de savoir-faire de pointe».

Ce réseau juge encore que «la conjoncture algérienne actuelle constitue une opportunité sans pareille pour les entités économiques de toute nature sur le territoire français». Et de préciser que «la compétence reconnue des PME et des entreprises de taille intermédiaire (ETI) françaises peut trouver de nouveaux débouchés sur ce marché dont la proximité permet d’entrevoir des perspectives plus intéressantes, allant de partenariats industriels de longue durée à l’ouverture de nouveaux marchés pour l’outil de production français. Il est utile de souligner que les stratégies d’entreprise s’inscriront dans une dynamique nouvelle de rapprochement des deux pays».

Les concepteurs de ce réseau d’entreprises plaident pour la «diplomatie économique» refondée autour d’un équilibre politique entre les deux pays. «Les structures productives et de services ont un rôle cardinal à jouer afin de consolider les rapports politiques par les échanges commerciaux», conclut Alfranc Network.

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Industrie nationale : mise en place d’un comité de réflexion

Le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Cherif Rahmani, a mis en place un comité de réflexion chargées d’élaborer un programme de redressement de l’industrie nationale, apprend-on auprès des membres de ce comité.
Celui-ci est composé de chefs d’entreprise, de cadres supérieurs du ministère, d’un représentant du ministère des Finances, des directeurs généraux de l’ANDI et de l’Aniref. Des universitaires et des experts de renom font également partie de ce conglomérat ; l’on peut citer, entres autres, Abdelmadjid Bouzidi, Abdelhak Lamiri, Hocine Benissad, Abdelmalek Serrai et Mohamed Cherif Belmihoub. Aussitôt installé, ce comité mixte a déjà engagé un travail de diagnostic avant d’élaborer une série de mesures concrètes destinées, dans l’ensemble, à permettre un décollage de l’appareil industriel. Après validation, ce programme de redressement fera partie intégrante du plan d’action du gouvernement. «Le pays s’est désindustrialisé. Maintenant, il faut faire redémarrer l’appareil industriel. Il existe un potentiel national important. Le but est de le remettre en marche avec une perspective nouvelle», estime-t-on encore.

Il s’agit surtout de conquérir le marché national en diminuant le volume des importations, de faciliter les procédures d’investissement industriel en direction du privé national et étranger, et de reconstruire la ressource humaine. Ce plan, insiste-on, sera aux antipodes des politiques engagées dans le secteur comme celle de l’ex-ministre Abdelhamid Temmar. L’industrie nationale, aujourd’hui maillon faible de l’économie algérienne, est passée en 20 ans de 18% du PIB à 5%. Les différents gouvernements ont injecté des sommes astronomiques sans pour autant pouvoir redresser un secteur en constante désintégration.

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Effacement des Dettes des PMEs, Mesure Obsolète

Présenté comme une bouffée d’oxygène pour les petites et moyennes entreprises (PME), le rééchelonnement des dettes de ces dernières s’est finalement heurté à des contraintes bureaucratiques. Ce n’est ni plus ni moins qu’une révision du programme de mise à niveau des PME qui est préconisée par le président du Conseil national consultatif de la PME. Le constat est le même depuis plusieurs années : la performance des PME est discutable. Une réalité réaffirmée hier par Zaïm Bensaci, le président du Conseil consultatif des PME, pour qui le programme de mise à niveau des PME doit être revu avec la perspective de rendre les petites entreprises plus attractives.
Critique, il estime que le rééchelonnement des dettes fiscales et bancaires des PME est une décision saluée mais qui est devenue rapidement «obsolète» en raison des barrières bureaucratiques. Résultat : un secteur qu’il dit délaissé et un recours abusif à l’import-import. Zaïm Bensaci dit avoir froid dans le dos lorsqu’il pense aux 50 milliards de dollars d’importations algériennes, notamment les 4 milliards de dollars d’unités industrielles relevant de la sous-traitance au moment où les PME algériennes sont capables de répondre à ces besoins. Pour Zaïm Bensaci, ces importations n’ont fait que produire du chômage. Il fait état de l’existence de 300 PME algériennes activant dans la seule sous-traitance mécanique, alors que les chiffres du ministère de l’Industrie et de la PME parlent de plus de 600 entreprises de sous-traitance activant actuellement sur le marché. Constat tout aussi sévère pour le recours aux services qui coûtent quelque 14 milliards de dollars par an, notamment à cause du recours à des bureaux d’études étrangers qui, dit-il, «se font un argent fou au moment où les bureaux d’études algériens peinent à se placer sur le marché», a-t-il regretté. Optimiste, Bensaci considère que l’objectif tracé par l’Algérie de créer 2 millions de PME à l’horizon 2025, contre 650 000 actuellement, est réalisable à une condition : casser le cercle le l’import- import qui caractérise l’économie nationale.
De sa récente rencontre avec le nouveau ministre de l’Industrie, Bensaci se montre plutôt satisfait saluant le plan d’action du ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement qui prévoit d’atteindre plus d’un million de PME en 2015, 1,34 million de PME en 2020 et 2 millions de PME à l’horizon 2025.

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Environnement et Entreprise: Nécessité d’une Mise à Niveau

Acculée par la nécessité de réaliser des gains immédiats et préserver sa place sur un marché de plus en plus concurrentiel, l’entreprise algérienne serait peu regardante sur les questions liées à la préservation de l’environnement, à l’efficience énergétique et à l’économie verte en général. C’est l’un des constats faits, hier à Alger, par les participants au 1er Symposium international sur la gestion environnementale organisé par MDE-Consult et le Club des entrepreneurs et industriels (CEIMI), en collaboration avec le ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement. Selon les organisateurs de cette rencontre à laquelle ont pris part des experts algériens et étrangers, la gestion environnementale «s’impose aujourd’hui comme un outil à intégrer dans le processus de développement des entreprises», dans un souci de durabilité de la croissance devant leur garantir une plus grande performance et répondre par la même aux stratégies nationales de préservation de l’environnement. Les différents aspects liés à la gestion environnementale, à l’instar de l’étude des moyens permettant une prise en considération de la performance environnementale dans la gestion des entreprises, ont été ainsi débattus par les experts. Le professeur Chems Eddine Chitour, directeur de recherche et directeur du Laboratoire de valorisation des énergies fossiles à l’Ecole polytechnique d’Alger, a indiqué que les entreprises algériennes ne manquent pas de volonté pour intégrer l’aspect environnemental dans leur gestion quotidienne mais «se retrouvent aujourd’hui seules et non accompagnées par les pouvoirs publics qui n’ont pas pris, jusqu’ici, des mesures incitatives encourageant l’activité économique respectueuse de l’environnement». Pourtant, selon le responsable de l’Agence nationale de développement et de la promotion des PME (ANDPME), le programme de mise à niveau initié par les autorités au profit des entreprises consacre tout un chapitre à la formation des gestionnaires qui comprend, entre autres, la question de préservation de l’environnement comme une réelle opportunité économique. Dans la pratique, les experts suggèrent de lancer, dès à présent, des programmes visant notamment à inciter l’entreprise à bannir de ses activités le gaspillage de l’énergie sous toutes ses formes. «Nous devons nous mettre à l’économie d’énergie (électricité, eau, gaz, carburant)», lance le professeur Chitour qui affirme que l’Algérie devra, en outre, mettre fin est la consommation abusive de carburant pour stopper la pollution galopante. Selon lui, l’émission de gaz carbonique CO2 a été, l’année dernière, de 140 millions de tonnes métriques.

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6ème Edition du Salon Alger Industrie

Du 8 au 11 octobre 2012 au Palais des Expositions d’Alger

La sixième édition du Salon professionnel international « Alger Industries » qui se tiendra du 8 au 11 octobre 2012 au Palais des expositions de la Safex, aux Pins maritimes, sera l’occasion d’évaluer le marché de l’industrie et les nombreuses opportunités d’affaires susceptibles d’être offertes aux entrepreneurs nationaux et étrangers sous diverses formes.
La sous-traitance industrielle a de beaux jours en Algérie, ce que les entreprises étrangères semblent avoir d’ores et déjà compris en proposant leur participation à ce salon qui les fera connaître.

Le PDG de la société organisatrice (Batimatec Expo), Sadok Stiti, nous a appris que le salon Alger Industries est organisé en partenariat avec le Chambre française de commerce et d’industrie de Marseille-Provence et la Chambre algérienne de commerce et d’industrie. Cette manifestation, qui en est à sa sixième édition, est devenue une plateforme marketing idéale pour tout opérateur désirant faire connaître leurs procédés, produits et services dans les diverses filières industrielles.

C’est aussi un espace privilégié de rencontres permettant aux industriels algériens et étrangers d’échanger leur expérience et de développer des relations d’affaires mutuellement bénéfiques.L’actuel plan quinquennal (2011-2014) ambitionne de contribuer à la hausse de la part de l’industrie dans la valeur ajoutée nationale qui n’est, présentement, que de 5% pour la porter autant que possible à 10% à l’horizon 2014. La relance d’une stratégie industrielle devant permettre d’atteindre cet objectif, semble redevenir une des préoccupations majeures, au moment où le secteur productif national se trouve confronté à une rude épreuve de concurrence souvent déloyale imposée par une situation de crise économique à travers le monde, sans précédent.

L’accompagnement des entreprises nationales dans leurs efforts de progrès technique et d’innovation et pour certains dans un souci de survie, devient inévitable. A ce titre, des signes précurseurs confirment cette prise de conscience des pouvoirs publics à travers des actions concrètes qui ont été prises, notamment la mise à niveau des entreprises pour laquelle un budget conséquent a été mobilisé.
Les mesures d’amélioration susceptibles d’être apportées au secteur industriel dépendront de l’état des lieux de l’industrie algérienne auquel ce salon pourrait à l’évidence contribuer à travers les expositions multiformes des entreprises industrielles à la condition qu’elles soient, comme le souhaitent les organisateurs, fort nombreuses et avec une large représentation du secteur public.

L’objectif fixé par les pouvoirs publics est la mise en réseau de tous les acteurs de l’industrie afin qu’ils puissent mieux réussir leurs objectifs de formation et de recherche. Les thèmes qui seront développés lors des journées techniques auxquelles le ministère de l’Industrie participera activement, sont de nature à les aider à avancer dans cette voie.

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Industrie Pharmaceutique

Un salon pour lancer de nouveaux investissements

Le premier Salon international des fournisseurs de l’industrie pharmaceutique Algeria Pharma 2012 a ouvert ses portes, hier, à près de 80 exposants.

Le secteur de l’industrie pharmaceutique en Algérie connaît une dynamique qui se traduit notamment par l’objectif de couvrir 70% des besoins en médicaments par une production locale. Un objectif qui nécessite la mise en place de nouveaux projets d’unités de production, soulignent les organisateurs du salon Algeria Pharma. D’où l’objectif de rassembler près de 80 fournisseurs et producteurs  dans l’industrie pharmaceutique dans un même endroit. «Nous voulons faciliter la croissance des opérateurs existants et la mise en place de nouveaux projets d’unités de production pharmaceutique», ont indiqué les organisateurs. 17 pays prendront part à cet évènement, qui se tient du 25 au 27 septembre, à l’hôtel Hilton d’Alger, dont l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la Chine, la Corée du Sud, l’Espagne, les Etats-Unis, la France, l’Inde, l’Italie, la Jordanie, le Maroc, le Portugal, la Suède, la Suisse et la Tunisie.
1 700 visiteurs professionnels sont attendus pour découvrir des fournisseurs de lignes de production et de conditionnement, de matériel de conditionnement, de laboratoire et contrôle qualité, des constructeurs de salles propres et bâtiments, ingénierie pharmaceutique et conseil, gestion informatisée de production et de matériels d’emballage et imprimés.

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TIZI-OUZOU, PRODUCTION LAITIÈRE

83 millions de litres produits en 7 mois


Le programme de développement de la filière, axé sur l’insémination artificielle pour l’amélioration génétique, l’octroi de primes incitatives à la production, la collecte et la transformation, ainsi que l’extension des superficies destinées aux cultures fourragères en irrigué, ont été parmi les facteurs ayant contribué à booster la production dans la wilaya.

Plus de 83 millions de litres de lait cru de vache ont été produits dans la wilaya de Tizi-Ouzou durant les sept premiers mois de l’année en cours, soit un volume supplémentaire d’environ 7 millions de litres, comparativement à la même période de l’année dernière, selon une estimation de la Direction locale des services agricoles (DSA).

Cet accroissement de la production lactaire, rapporte l’APS, est le fait d’une multitude de facteurs favorables, dont notamment l’évolution « significative » du cheptel bovin laitier, qui a atteint actuellement 20.500 têtes, détenues par 3.990 éleveurs, concentrés essentiellement dans la basse vallée du Sébaou, allant de Tadmaït à Fréha, a expliqué le responsable de l’organisation de la production et de l’appui technique au niveau de la DSA . Le programme étatique de développement de la filière lait, axé notamment sur l’insémination artificielle pour l’amélioration génétique, l’octroi de primes incitatives à la production, la collecte et la transformation du lait, ainsi que l’extension des superficies destinées aux cultures fourragères en irrigué, ont été parmi d’autres facteurs qui ont contribué à booster la production laitière dans la wilaya, est-il ajouté.

Sur ce volume global de lait produit, il a été collecté plus de 42 millions de litres contre 35 millions pour la même période de la campagne agricole écoulée, sachant que la wilaya de Tizi-Ouzou a été classée, en 2011, au niveau national en seconde position après Sétif, en terme de collecte de lait, assuré actuellement par un réseau de 88 collecteurs répartis sur 19 centres de collecte. En matière d’intégration du lait cru dans la production du lait pasteurisé conditionné (LPC), la DSA a fait état de l’utilisation, par les transformateurs, (laiteries) d’une quantité de 11 millions de litres sur le volume global de lait collecté.
Le reste (31 millions de litres environ) a été destiné à la fabrication des fromages, dont notamment le camembert dans ses diverses marques, produit considéré à forte valeur lucrative comparativement au lait, a-t-on relevé.

Additivement à cela, il a été produit durant la même période signalée, un volume de près de 7 millions de litres de lait de chèvre, dont une infime quantité de 290.000 litres a été collectée pour les besoins d’une production artisanale du fromage de lait de chèvre.

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