Archives for Actualité

300.000 micro-entreprises créées dans le cadre de l’Ansej

Quelque 300.000 micro-entreprises ont été créées depuis le lancement de la stratégie d’emploi de jeunes (1998), dont près de 32.000 activent dans le domaine de l’artisanat, a révélé vendredi le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, M. Tayeb Louh. 31.587 entreprises ont été créées dans le cadre de l’ANSEJ, a indiqué M. Louh lors de sa visite au 17e Salon international de l’artisanat (palais des Expositions, Pins-Maritimes). Le ministre a ajouté que ces entreprises ont permis la création de 98.874 emplois avec un taux de présence de la femme de 18%. Il a par ailleurs rappelé les nouvelles mesures adoptées en faveur des jeunes chômeurs pour les encourager à s’orienter vers le secteur de l’Artisanat, dont l’octroi de 3.000 DA par mois pour les artisans qui prennent en charge des apprentis en la matière dans le cadre de « la préservation de l’artisanat ». M. Louh a visité les stands de sept micro-entreprises créées dans ce cadre où il s’est enquis des préoccupations des artisans, dont le manque d’espaces pour étaler leurs produits. À une question sur la prise en charge des malades atteints du cancer, le ministre a réaffirmé que cela relevait du rôle de l’État, car il s’agit, a-t-il dit, « d’un principe consacré par la loi ». Il a souligné, à cet effet, la nécessité d’assurer la gratuité des médicaments anticancéreux par la Pharmacie centrale des hôpitaux.

Liste des projets déjà financés par l’ANSEJ

Lire plus

Application du Programme de Mise à Niveau

700 millions de dinars accordés à 101 PME

700 millions de dinars ont été octroyés en tant qu’aides financières à 101 petites et moyennes entreprises. Il s’agira, ainsi, de la mise en oeuvre du programme de modernisation et de mise à niveau des PME. 20 000 entreprises seront concernées par le programme de mise à niveau à l’horizon 2014. Chérif Rahmani, ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, a procédé, hier, au lancement du programme, affirmant que c’est une étape importante pour l’entreprise financière en vue d’améliorer sa compétitivité.
«Les PME ont un niveau qui ne leur permet pas actuellement d’atteindre un nouveau statut. Nous sommes dans une posture d’action actuellement pour que l’Etat facilite et améliore les procédures au sein de l’entreprise pour qu’elle se lance dans une nouvelle dynamique», a déclaré Chérif Rahmani, assurant qu’il s’agit ainsi de développer «le made in Algeria progressivement pour aller vers l’Algérie industrielle et technologique». Les 101 bénéficiaires de décision d’octroi d’aides financières mobilisant un montant de 700 millions de dinars sont répartis comme suit : 40 très petites entreprises, 43 petites entreprises et 18 moyennes entreprises. Les présents assureront, par ailleurs, que le programme national de modernisation des PME permettra de disposer d’un développement économique durable à travers ses trois phases d’intervention. Les responsables du secteur assureront aussi l’appropriation de ces actions de mise à niveau accompagnées par un transfert de savoir-faire technologique et managérial, qui permettra la création d’emplois durables à travers l’insertion des PME dans l’économie nationale. Il est, par ailleurs, à noter que le programme national de mise a niveau des PME est structuré sur les axes du management et de la stratégie, le développement de la ressource humaine, la production et les nouvelles technologies, la commercialisation et les marchés ainsi que l’innovation et la créativité. Il s’agira ainsi, selon les experts, de «redynamiser d’une part le partenariat public privé, permettant la sous-traitance et d’autre part, l’élaboration des études de branches et de filières d’activités et de positionnement stratégique des secteurs industriels avec une attention particulière sur les filières prioritaires». Par ailleurs, 618 PME ont déjà reçu leurs décisions d’octroi des aides financières. Les 101 nouvelles PME bénéficiaires viennent ainsi s’ajouter aux 618 PME ayant pris part au programme de mise à niveau depuis son lancement en janvier 2011. Les présents expliqueront plus loin que les financements ne sont pas remis directement aux entreprises, mais aux bureaux d’études chargés de mener les actions de mise à niveau comme les opérations de diagnostic.

Lire plus

SAFEX : Création de six pôles régionaux

 

La Safex vient de recevoir le feu vert du Conseil des participations de l’Etat (CPE) pour la création de six pôles régionaux de foires et expositions qui seront réalisés dans les villes de Tamanrasset, Ouargla, Adrar, Annaba, Sétif et Sidi Bel Abbès.
Un crédit d’investissement d’environ 3 milliards de dinars assorti de nombreux avantages a été dégagé à l’effet d’acheter les terrains d’assiette, de réaliser les infrastructures (palais et halls d’exposition, esplanades, salles de conférences, etc.) et d’acquérir les équipements nécessaires au fonctionnement de ces pôles de promotion économique et commerciale. La direction générale de la Safex, qui planche sur le montage financier de ces six projets, estime être en mesure de les mettre en chantier d’ici deux ans au plus tard. Le recours à la charpente métallique permettra de raccourcir au maximum les délais de réalisation de ces infrastructures, qui pourraient être opérationnelles dès la fin de l’année 2015.

Souhaités depuis de nombreuses années, aussi bien par la Safex que par les opérateurs économiques, ces pôles régionaux de foires et expositions permettront, non seulement de promouvoir les produits et services locaux (énergie, tourisme, artisanat, agriculture, industries diverses) mais aussi et surtout d’animer des courants d’affaires qui pourraient aider à placer certains de ces produits sur les marchés étrangers. Ces pôles régionaux auront également vocation à soulager le palais des expositions des Pins maritimes d’Alger de la trop forte charge qui s’exerce sur ses infrastructures arrivées à saturation. De nombreuses demandes d’organisation de salons que la Safex ne peut honorer pourraient ainsi trouver satisfaction dans ces nouveaux pôles régionaux qui auront très probablement le statut de sociétés filiales de la Safex.

Lire plus

« El Djazair Idjar » obtient l’agrément de la banque d’Algérie

L’établissement financier de leasing immobilier « El Djazair Ijar-SPA » vient d’obtenir son agrément pour exercer son activité en vertu d’une décision de la Banque d’Algérie, publiée au journal officiel no 58.

« El Djazair Ijar-SPA », dont la constitution a été autorisée par le Conseil de la monnaie et du crédit en mars 2011, est désormais agrée en qualité d’établissement financier spécialisé dans le Crédit-bail en Algérie. Il peut effectuer toutes les opérations de crédit-bail à l’exclusion des opérations de change et de commerce extérieur, précise la décision de la banque centrale. L’établissement est doté d’un capital social de 3,5 milliards de dinars réparti entre la Banque extérieure d’Algérie (BEA) à hauteur de 65% et la banque Banco Espirito Santo (BES) du Portugal (35%).

Le pacte d’actionnaire pour la création de « El Djazair leasing -SPA » avait été signé en décembre dernier par le P-dg de la BEA M. Mohamed Loukal et l’administrateur de la BES M. Antonio José Baptista Souto. Le leasing, mobilier ou immobilier, est actuellement offert par une dizaine de banques et établissements financiers dont trois sociétés publiques nouvellement autorisées à l’exercer: la SNL, la Société de Refinancement Hypothécaire (SRH) et aujourd’hui El Djazair leasing -SPA.

L’activité du Crédit-bail en Algérie sera « encadrée » par le plafonnement des taux de loyer pratiqués par les nouvelles sociétés publiques de leasing, avait indiqué en avril dernier le ministre des Finances M. Karim Djoudi.

Pour rappel, il s’agit d’une opération commerciale et financière par laquelle une société financière (crédit-bailleur) achète un bien à usage professionnel, commercial ou industriel pour le céder à un tiers (crédit-preneur) en vue de l’exploiter pour une durée déterminée en contrepartie de loyer à verser périodiquement. A la fin du contrat, le crédit-preneur peut restituer le bien au bailleur, demander le renouvellement du contrat ou acquérir le bien au prix convenu dans le contrat, expliquent les experts.

Le leasing permet de financer à moyen terme des investissements sans affecter les capacités d’endettement de l’entreprise et n’est pas inscrit dans les actifs du bilan. Il évite une forte mobilisation de fonds de l’entreprise minimisant l’impact sur sa trésorerie. Il constitue ainsi un moyen d’amortissement accéléré et permet un gain d’impôt et représente donc un avantage fiscal majeur, ajoute-on.

 

APS

Lire plus

Coopération Algéro-qatarie

Création d’une société mixte de sidérurgie

L’Algérie et le Qatar ont paraphé, hier, un accord pour la création d’une société mixte de sidérurgie.

L’annonce a été faite hier par le ministre qatari de l’Economie et des Finances, Youcef Hussein Kamel, en visite à Alger à l’occasion de la tenue des travaux de la commission bilatérale algéro-qatarie. Il y a lieu de rappeler qu’un mémorandum d’entente avait été signé entre les deux pays, début juillet dernier, pour la réalisation d’un complexe sidérurgique dans la zone industrielle de Bellara, à Jijel, d’une capacité globale de 5 millions de tonnes/an. Le document avait été signé par le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Mohamed Benmeradi, et le ministre qatari de l’Economie et des Finances. Au départ, le futur complexe sidérurgique de Bellara produira 2,5 millions de tonnes d’acier/an, avant de passer à 5 millions de tonnes/an.

L’usine en question fabriquera notamment de l’acier plat et des aciers spéciaux qui serviront à développer l’industrie du rail en Algérie. Notons que la demande algérienne en produits sidérurgiques est de 5 millions de tonnes/an. Le pays en importe chaque année l’équivalent de 10 milliards de dollars, soit près de 20% de sa facture d’importation globale.
Pour ce qui est du partenaire qatari, les spécialistes affirment que, comparée à d’autres sociétés d’acier, l’avantage de Qatar Steel consiste dans le fait que ses pôles de production sont basés sur la réduction directe, qui utilise des énergies plus propres.
Pour Réda Amrani, consultant en économie industrielle et expert en sidérurgie, ce futur complexe devrait permettre, entre autres, de «résorber le déficit actuel en produits de sidérurgie, renouveler les gazoducs et développer le rail».

L’expert, qui regrette que l’Algérie n’ait pu développer toute seule son industrie sidérurgique dans les années 1980, pense que «le partenaire qatari est tout de même en mesure d’apporter un plus au savoir-faire algérien dans ce domaine, notamment pour ce qui est de la modernité des équipements, mais surtout de la commercialisation et du marketing». A ce propos, M. Amrani fait remarquer que l’industrie sidérurgique algérienne est aujourd’hui condamnée à «diversifier sa gamme de production», en ce sens que le marché international est caractérisé, dans ce domaine, par «les transactions et l’échange de gammes de produits». Côté emploi, l’expert affirme que «le complexe de Bellara peut assurer jusqu’à 4000 emplois et n’aura pas de difficulté à trouver une main-d’œuvre spécialisée, disponible en abondance sur le marché national».

Lire plus

3e Salon international de la construction à Oran

70 exposants nationaux et étrangers présents 

Soixante-dix exposants nationaux et étrangers prennent part à la 3e édition du Salon international de la construction, des travaux publics et de l’hydraulique ouverte lundi à Oran, sous le slogan générique «Construire autrement». Cette manifestation, intitulée «Oran Expo», qui se tient quatre jours durant au Centre des conventions «Mohamed Ben Ahmed» (CCO), a pour but de mettre en relief les équipements les plus innovants dans les segments ciblés, ont indiqué les organisateurs.

Ce rendez-vous économique constitue, a-t-on expliqué, une opportunité pour les professionnels du secteur du BTPH (bâtiment, travaux publics, hydraulique) de mettre en valeur et de promouvoir leurs produits, équipements et services tout en offrant la possibilité aux opérateurs nationaux et étrangers d’échanger leurs expériences et de nouer des partenariats.

La participation nationale, majoritaire dans ce salon, est représentée par diverses entreprises des secteurs public et privé, investies, entre autres, dans l’importation ou la production des matériels associés à la construction et aux travaux publics, et la réalisation des grands ouvrages. Une tournée à travers les stands d’exposition de ces sociétés implantées dans différentes régions du pays permet également de no-ter la prise en considération de la notion environnementale au niveau des chaînes d’activité.

Les représentants de ces entreprises ont mis l’accent en substance sur le fait que le développement des nouvelles techniques de construction se caractérise aujourd’hui par un plus grand respect de l’environnement et des ressources naturelles.

Les visiteurs du salon prendront en outre connaissance des divers avantages qu’offre l’utilisation des outillages modernes, du matériel de levage, de manutention ou encore des produits de maintenance industrielle. Les activités présentées dans ce cadre s’étendent aussi à l’aménagement et à l’entretien des espaces verts, à la décoration florale, au revêtement de sol, à la réalisation de gazon, à l’installation de fontaines, de jets d’eau et d’arbres fruitiers.De nombreux architectes et ingénieurs en génie civil figurent parmi les visiteurs enregistrés à cette première journée du salon marqué par la participation de l’Union nationale des ingénieurs de la construction (UNIC). Les modes de financement destinés aux porteurs de projets, aux professionnels et aux particuliers souhaitant construire une maison individuelle ou réaliser des travaux d’extension sont également explicités par des organismes bancaires à l’instar du Crédit populaire algérien (CPA).

Lire plus

Compétition des jeunes entrepreneurs : Algreenia représentera l’Algérie à Doha

 

Injaz El Djazaïr, une organisation qui s’intéresse aux jeunes entrepreneurs des 14 pays de la région MENA, participera à la compétition régionale des jeunes entrepreneurs qui se tiendra, du 4 au 6 novembre, à Doha (Qatar).
Quinze pays de la région MENA seront en compétition, apprend-on auprès du Cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise (CARE) et de Injaz El Djazaïr.Cette compétition, organisée par Injaz El Arab, verra pour la première fois la participation de l’Algérie représentée par la jeune entreprise Algreenia qui a remporté le prix de la meilleure jeune entreprise lors de la compétition annuelle qui s’est tenue le 7 octobre sous le patronage du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. «Cet événement, organisé conjointement par le CARE et Injaz El Djazaïr avec le sponsoring exclusif de Nedjma, a vu la participation de 11 entreprises venant de huit grandes écoles (ESI, EPAU, ENP, ENST, ENSTP, HEC, ENSH, Issmal)», lit-on dans un communiqué diffusé, hier, par les deux organisations.

Ces jeunes entreprises ont présenté, à cette occasion, leurs projets devant plusieurs personnalités du monde de l’entreprise et de l’éducation. La délégation algérienne qui prendra part à cette compétition régionale est composée de cinq participants de la jeune entreprise lauréate Algreenia, des encadreurs et du staff d’Injaz El Djazaïr. Le voyage est sponsorisé par Alstom Algérie (membre du conseil d’administration). Faut-il préciser enfin que Injaz El Djazaïr, implantée en Algérie depuis octobre 2010 sous l’égide du CARE, est régi par un conseil d’administration formé de chefs d’entreprise.

Lire plus

Participation réussie du groupe Benamor

 

Après une participation réussie au SIAL, le groupe Amor Benamor ambitionne de créer un pôle algérien d’excellence pour exporter les produits agroalimentaires à travers le monde.
Le Salon international de l’agroalimentaire (SIAL) de Paris sera clôturé aujourd’hui. Pour la sixième fois consécutive, le groupe algérien Amor Benamor (GAB) y a participé. Selon les dirigeants de cette entreprise, très compétitive, «les buts tracés derrière cette participation à ce salon, le plus prestigieux au niveau international, sont atteints». Avec une équipe d’une quarantaine de personnes, dont une quinzaine de commerciaux, le stand du GAB était très courtisé par les visiteurs. «Le nombre de visiteurs est effectivement à la hauteur de nos attentes avec plus de 1800 personnes. Mais j’insiste surtout sur la qualité des contacts que nous avons eus avec des acheteurs français et européens, mais aussi du reste du monde. La notoriété de notre groupe s’étend désormais sur les cinq continents», a précisé le PDG du GAB, Mohamed Laïd Benamor.

Le représentant algérien dans cette manifestation économique internationale n’a pas caché «sa fierté de représenter notre pays» et permettre aux visiteurs, venus du monde entier, de découvrir le savoir-faire et la qualité des produits algériens dans ce secteur. Conscients de l’image de marque du groupe Benamor au niveau international, de nombreux officiels algériens, exerçant dans l’Hexagone, comme les consuls d’Algérie à Paris et à Pontoise ont visité le stand.

D’après Mohamed Laïd Benamor, cette occasion promotionnelle en or commence déjà à donner ses fruits puisque plusieurs investisseurs se sont rapprochés pour lui proposer des partenariats concernant les produits «tomates et céréales, dans divers pays et pour tous les réseaux de grande distribution». Après l’Europe, le GAB compte franchir d’autres limites en s’exportant au Moyen-Orient, l’Afrique subsaharienne et l’Amérique du Sud. Prenant la Turquie comme exemple, le PDG du GAB défend sa volonté de créer un pôle algérien d’excellence pour exporter les produits agroalimentaires. «La création de champions agroalimentaires nationaux sera un formidable accélérateur du développement de notre agriculture et cela passe évidemment par l’exportation», dit-il.

Par ailleurs, le groupe Benamor ne néglige pas le développement de ses activités au niveau local. Plusieurs projets d’investissement sont en cours de réalisation pour renforcer les unités de production (une usine de farine, une biscuiterie…) et d’autres l’impliquant dans le développement de sites touristiques.

 

Source El Watan

Lire plus

Dispositif d’Aide aux Entreprises en Difficulté

650 dossiers reçus par l’administration fiscale à Tizi-Ouzou

Six cent cinquante entrepreneurs ont déposé des dossiers au niveau de l’administration de wilaya des Impôts en vue de bénéficier du dispositif d’aide aux entreprises en difficulté institué depuis six mois, dans le cadre de la dernière réunion tripartite entre le  gouvernement et les partenaires sociaux.

Le chiffre a été donné par M. Hamadou, directeur des Impôts à la wilaya de Tizi- Ouzou, lors d’une rencontre sur la vulgarisation de la législation fiscale organisée, dans la journée de mercredi dernier, à l’initiative de la CCID, Chambre de commerce et d’industrie du Djurdjura qui a réuni de nombreux opérateurs économiques, activant dans le secteur commercial et les services de la wilaya et des représentants de l’administration fiscale. Sur l’ensemble des dossiers présentés, 27 ont été rejetés pour non-respect de la réglementation en matière de déclaration fiscale. Pour les entreprises restantes, leurs dossiers sont à l’étude et sont éligibles au bénéfice des dispositions instituées dans le cadre de cet accord qui prend effet à compter du mois de mars 2013. Celui-ci préconise un traitement spécifique des dossiers, prévoyant l’établissement d’un échéancier, selon la procédure de rééchelonnement, pour le paiement des dettes fiscales et l’élimination des pénalités en matière d’imposition.

A l’exclusion des opérateurs exerçant dans le secteur tertiaire (commerce), toutes les entreprises qui activent dans les services et la production sont éligibles au bénéfice de ce mécanisme d’aide, visant la promotion et le sauvetage des PME en difficulté et à booster l’activité entrepreneuriale en générale. Faiblesse du tissu industriel et environnement institutionnel peu incitatif.

Une véritable préoccupation ressentie par de nombreux acteurs concernés au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou où certains opérateurs n’hésitent pas à revendiquer un véritable plan Marchal en matière de fiscalité, notamment.

Dans son allocution prononcée au début de la rencontre, Meziane Madjkouh, président de la CCID , évoquera la faiblesse du tissu industriel au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou, estimant le taux d’existence de PME à 6,5% pour 1 000 habitants alors que la moyenne nationale est de 10,5%. Dans certaines wilayas, comme Bordj Bou Arréridj il est de 15% pour 1 000 habitants, témoignera encore l’orateur qui fournit des chiffres où l’activité commerciale vient en pole position. Une segmentation et une répartition par secteur d’activité qui ne constituent nullement un indicateur réel sur la dynamique économique locale.

En effet, à Tizi-Ouzou, on estime à 52 000 le nombre d’entreprises tous secteurs d’activité confondus qui sont enregistrées au registre du commerce de la wilaya et affiliées à la CCID. Un chiffre qui fait, cependant, la part belle à l’activité commerciale, puisque 10 000 seulement activent dans la production et les services. Une situation aggravée par un climat des affaires dans la wilaya jugé des plus exécrables par de nombreux opérateurs économiques dont l’activité est alourdie par une application rigoriste de la législation fiscale.

Dans cet environnement caractérisé par le phénomène de la pression fiscale conjuguée à une instabilité sur le plan sécuritaire (le sujet n’a pas été évoqué lors de la présente rencontre), beaucoup d’opérateurs ont préféré délocaliser leur activité pour s’installer dans des wilayas où ils trouvent un climat incitatif et favorable. Usant de termes quelque peu convenus, le président de la CCID évoquera la nécessité d’instaurer un partenariat de confiance et assaini entre l’entreprise et son environnement institutionnel et, notamment, l’administration des Impôts qui, selon lui, doit encourager la croissance des PME/PMI.

«L’environnement institutionnel constitue une contrainte pour les entreprises. Certaines d’entre celles-ci qui activent dans la production et les services risquent de basculer dans le commerce (un secteur qui présente moins de risque, ndlr)», dira Madjkouh pour qui la rencontre organisée dans la journée de mercredi dernier à l’hôtel Lalla Khadidja s’inscrit dans une démarche qui doit favoriser l’écoute et le dialogue entre les deux partenaires.

L’objectif étant de permettre une circulation fluide de l’information et une bonne connaissance de la législation fiscale. Pour preuve, témoignera le même orateur, «des dispositions fiscales favorables à l’entreprise existent mais restent méconnues et ignorées par beaucoup d’opérateurs économiques ».

Source: Le Soir d’Algérie

Lire plus

160 milliards de dettes rééchelonnés et 26 milliards d’agios effacés

Près de 1 400 petites et moyennes entreprises (PME) et de très petites entreprises (TPE) ont bénéficié du rééchelonnement de leurs dettes, a indiqué, hier, lors de son passage à la Chaîne III de la Radio algérienne, Abderezak Trabelsi, délégué général de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF).
Lyas Hallas – Alger (Le Soir) – M. Trabelsi, qui parle d’une «situation provisoire» et non pas d’un «bilan définitif», a estimé le montant des dettes rééchelonnées à 160 milliards de dinars (1,6 milliard d’euros environ) et les agios effacés à 26 milliards de dinars (260 millions d’euros environ). Et de préciser : «Il s’agit pour l’ensemble de crédits à l’investissement», qualifiant ces montants d’«extrêmement importants». Selon lui, les banques se sont basées dans le choix des dossiers éligibles à ce rééchelonnement, décidé à l’issue de la tripartite de mai 2011 et entériné par la loi de finances complémentaire 2011, sur le principe que «les entreprises jugées capable de rebondir, de créer de la richesse et de payer leurs dettes en bénéficient.» Les entreprises n’ayant «aucune chance de rebondir» à cause d’un outil de production «obsolète» ou dont le management «ne rassure pas sur leur avenir» ont été ainsi exclues. Ce faisant, M. Trabelsi a souligné que le volume des «crédits non performants » a commencé à devenir «significatif». «Le recouvrement est une préoccupation des banques et même si les crédits non performants n’ont pas atteint une limite d’alerte qui pourrait mettre le système en péril, ce n’est quand même pas quelque chose de très négligeable», a-t-il déclaré. Et s’il n’a pas donné un chiffre quantifiant les pertes, le délégué de l’Association des banquiers a avancé que les banques algériennes, globalement, «présentent des taux de rentabilité des plus élevés au monde». Il s’est néanmoins réjoui dans ce contexte de la prudence manifestée par les banques, que certains jugent «excessive», vu les surliquidités y dormant : «Je suis heureux de le constater et je trouve qu’il est normal qu’elles soient prudentes, surtout dans ce contexte de turbulence internationale. » A la question de savoir si c’est l’affaire Khalifa qui a poussé les banques à la prudence, M. Trabelsi était catégorique : «Absolument pas ! Certes, cette affaire a créé un traumatisme qui a duré quelques années. Je ne veux pas la négliger non plus. Mais tout mettre sur de telles séquelles serait totalement erroné en termes d’analyse. » Il a établi, par ailleurs, que ce n’est pas la «contrainte financière» qui bloque l’investissement productif en Algérie : «Pour que les banques financent des projets, il faut qu’il y ait une demande. Les opérateurs économiques algériens sont enclins à importer plutôt qu’à investir. C’est vrai que l’effet d’aubaine créé par l’aisance financière du pays ces dernières années peut justifier cet engouement pour les opérations de commerce extérieur. Ce n’est pas aussi pour leur jeter la pierre. Mais je crois que c’est la gestion du processus d’investissement dans sa globalité qui pose problème et les opérateurs économiques trouvent plus de difficultés pour monter des projets d’investissement que dans le négoce ou l’importation. Sinon, un dossier bien ficelé est traité dans un délai très court et le promoteur aura une réponse dans pas plus d’un mois.»

source: Le Soir d’Algérie

voir aussi: http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5174415

Lire plus