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Les grandes fonctions au sein de l’entreprise

Elles sont au nombre de 6.

Elles sont toutes les 6 nécessaires au bon fonctionnement de l’entreprise.

Il s’agit des fonctions de :

– Production ;

– R & D ;

– Marketing, ventes ;

– Administration, finances ;

– Gestion des ressources humaines ;

– Planification stratégique.

1. Production

L’entreprise met à la disposition des consommateurs des produits (biens ou services). En les supposant mis au point, il est indispensable de les produire ; on dira aussi de les fabriquer (usiner).

L’entreprise disposera donc d’une unité (au minimum) qui réunit tous les moyens humains et techniques nécessaires à la fabrication du bien ou nécessaires à l’accomplissement du service proposé et vendu.

La sous-traitance est évidemment un moyen contribuant à l’élaboration,et à la fabrication du produit.

La fonction production, au sens large, implique de prendre en charge l’emballage, le stockage, les instructions d’utilisation, le service après-vente, la livraison…

2. R & D

Un produit n’existe que s’il a été défini. L’unité de Recherche et Développement explore en permanence les évolutions possibles du produit. Elle sera informée de l’émergence de technologies nouvelles, de nouveaux concepts, de nouveaux matériaux, de nouvelles manières de procéder.

La  » veille  » tout azimut est une activité essentielle de la fonction R & D qui doit ensuite et en permanence incorporer de l’innovation dans les produits d’aujourd’hui et préparer les produits de demain.

La fonction R & D a en charge l’élaboration de prototypes et leur mise au point. Elle se situe en amont de la fonction de production avec laquelle elle collabore étroitement.

La fonction R & D doit aussi établir un lien fort avec la fonction de planification stratégique – l’avenir de l’entreprise – et avec la fonction marketing qui identifie et mesure les attentes du marché.

3. Marketing, vente

Le produit, une fois conçu doit être ou pouvoir être fabriqué (bien) ou pouvoir être assumé tel que prévu (service) avant d’être proposé aux consommateurs. Ce sont les équipes ou les services de vente – internes ou externes à l’entreprise – qui auront pour mission de trouver les clients, c’est-à-dire ceux qui, accepteront d’acheter le bien ou le service et de le payer. Pour soutenir l’action des équipes de vente, l’entreprise développera une action marketing, c’est-à-dire un ensemble de mesures telles que des études de marché, des tests de produits, des analyses de satisfaction, de la promotion et de la publicité. Outre la fonction d’appui à la vente, une des fonctions essentielles d’un département marketing est de définir le plus précisément possible qui est susceptible de devenir un client, que faudra-t-il pour qu’il le soit (prix, qualité, délai de livraison…) et pour qu’il le reste (connaissance de l’évolution de ses attentes, de ses besoins futurs). De nombreuses études montrent que l’acquisition d’un client nouveau est généralement bien plus coûteuse que le maintien dans le temps d’une relation commerciale avec des clients existants. D’où l’importance et la valeur d’un fonds de commerce, c’est-à-dire d’un ensemble de clients récurrents, d’accès facile, avec qui un dialogue peut être développé.

Une des missions essentielles d’un service marketing sera de pouvoir définir les nouvelles attentes du marché de manière à permettre au dirigeant d’orienter l’action du service R & D et d’intégrer ces attentes dans sa réflexion stratégique.

4. Administration, finances

Une multitude d’actes administratifs sont nécessaires pour assurer un fonctionnement harmonieux notamment des services de production et de vente. Certains de ces actes sont imposés par l’environnement (déclaration TVA, publication des comptes annuels), d’autres sont tout simplement indispensables au fonctionnement de l’entreprise (faire les factures, mettre en place un système de sécurité, ouvrir et classer le courrier entrant,…).

Tous les aspects financiers doivent aussi être gérés avec rigueur car il est essentiel qu’à tout instant, il y ait un équilibre entre les besoins financiers et les ressources financières au risque de ne pouvoir assurer la pérennité de l’entreprise.

De nombreux organigrammes sont possibles pour rattacher les différents « services de soutien », que sont les services administratifs, à des dirigeants de l’entreprise. Cela pourra dépendre de sa taille, de son passé,… L’essentiel sera de veiller à leur efficacité, de réévaluer régulièrement la pertinence des procédures utilisées, de comparer le coût – si ces services sont réalisés en interne – avec le coût d’une sous-traitance… à qualité égale.

Le dirigeant doit régulièrement remettre en cause les procédures utilisées en matière administrative, comme d’ailleurs en matière de production, en utilisant une démarche telle l’analyse de la valeur.

5. Gestion des ressources humaines

Les ressources humaines sont le bien le plus précieux de l’entreprise. Elles sont source de créativité pour réaliser de nouveaux produits, les mettre au point, les vendre.

A tous les endroits clés de l’entreprise, des femmes, des hommes conçoivent, gèrent, administrent…

Le dirigeant doit être conscient de « l’investissement » qu’il réalise en embauchant une personne. Une attention particulière sera donc accordée par le dirigeant à gérer de la manière la plus efficiente le  » capital humain  » de son entreprise pour mettre au service du projet d’entreprise et du marché qu’elle s’efforce de créer ou de conquérir du personnel formé, compétent, motivé, créatif.

Le dirigeant sera donc attentif à être lui-même bien (in)formé sur les moyens de recrutement, formation, motivation, développement de la créativité qu’il a intérêt à mettre ou faire mettre en œuvre pour disposer d’une équipe qui le soutiendra dans sa recherche de l’atteinte des objectifs qu’il aura fixés.

6. Planification stratégique

Ce qui se passe aujourd’hui dans l’entreprise est le résultat des actions engagées hier. Ce qui se passera dans l’avenir sera la conséquence des actions que vous lancerez aujourd’hui ou que vous vous préparez à lancer demain.

De même que, en tant que créateur, vous avez d’abord fait un plan d’affaire avant de lancer une activité nouvelle, de même, une fois chef d’entreprise, vous réajusterez votre plan stratégique pour tenir compte des réalités (le marché ne répond pas comme vous l’imaginiez…) ou pour saisir des occasions qui ne se reproduiront plus ou parce que vous venez de discerner une nouvelle opportunité commerciale dans votre environnement…

Les signaux internes à l’entreprise (des clients mécontents, problèmes  de trésorerie, recherche et/ou mise au point prenant plus de temps que prévu, démission ou incompétence d’un employé…) comme les signaux externes (apparition d’un nouveau concurrent,  nouvelles attentes de la clientèle, opportunité immobilière…) doivent vous amener à réfléchir… et à décider, en veillant à la cohérence des politiques arrêtées. Ayez une vision claire de la route à suivre et faites-la comprendre par tous ceux qui, à vos côtés, par une multitude de décisions quotidiennes, ont pour mission de la mettre en œuvre. Ne changez pas tout le temps de cap, tenez-le un temps suffisant pour être en mesure de décider qu’il est bon ou pas. Ce temps est essentiellement fonction de la nature de vos activités.

La fonction « planification stratégique », qui devrait résulter périodiquement d’une analyse S.W.O.T. (Strengths – Weaknesses – Opportunities –. Threats), ou A.F.O.M. (Atouts – Faiblesses – Opportunités – Menaces) est souvent une fonction oubliée ou négligée au sein des P.M.E. C’est seulement si elle est  » consciemment exercée  » que le dirigeant pourra s’assurer de la cohérence des objectifs de toute nature fixés à chacun dans l’entreprise.

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Faire Face aux problèmes de démarrage

Démarrer une entreprise, démarrer une activité nouvelle est une aventure pour celui qui entreprend une telle démarche pour la première fois.

Si vous avez peu d’informations avant votre départ, vos problèmes risquent d’être nombreux, variés, et parfois sans solution.

Mais en quoi consistent donc les principaux problèmes de démarrage d’une entreprise nouvelle ? Ils sont de diverses natures :

– administratifs,
– financiers,
– relatifs au produit,
– relatifs au marché,
– liés à la personne de l’entrepreneur.

PROBLÈMES ADMINISTRATIFS

Ce sont les plus simples à résoudre.

Il ne faut pas confondre une tâche peu agréable – remplir des papiers, aller de guichet en guichet – avec une tâche difficile, complexe.

Il y aura quasiment toujours, en matière de tâches administratives, quelqu’un qui pourra vous renseigner, vous remettre  » dans la procédure  » .

Sauf négligence grave de votre part, ce n’est pas à cause d’une difficulté administrative que votre projet capotera. Nous ne connaissons aucun entrepreneur motivé qui ait été arrêté dans son élan par des problèmes  » administratifs  » relatifs au démarrage de la nouvelle activité. Bien entendu nous nous réjouissons que certains se penchent sur la simplification des procédures, car cela permettra de gagner du temps, d’économiser de l’énergie mais très rarement d’ajouter un gagnant de plus sur la liste des nouveaux entrepreneurs.

Enfin, n’oubliez pas que des organismes se sont spécialisés pour, dans certains domaines, vous aider à résoudre vos problèmes administratifs.

PROBLÈMES FINANCIERS

L’entrepreneur est dans le monde économique et le profit est la mesure du succès ou de l’échec de l’entreprise. L’entrepreneur doit le savoir. Son obsession : équilibrer les comptes.

Démarrer avec des moyens que l’entrepreneur estime suffisants au regard de son plan d’affaire, c’est élémentaire, mais les statistiques montrent que huit fois sur dix la situation sera délicate. Une bonne façon de courir à l’échec est de fermer les yeux sur la situation financière … et d’attendre !

L’entrepreneur doit savoir ce qu’une entreprise dépense et ce qu’elle engrange. Et il doit le savoir en permanence.

Cela ne veut pas dire qu’il doit commencer par embaucher un comptable, mais cela signifie qu’il doit avoir une comptabilité régulière et claire de sa situation.

C’est là aussi que se situe l’intérêt d’un Conseil d’administration  » professionnel  » se réunissant très régulièrement pour faire le point sur vos dépenses, vos recettes et votre résultat.

Dans la situation la plus courante d’une entreprise qui démarre, les dépenses (charges)  excèdent quelque peu les prévisions … et les recettes sont nettement inférieures à ces prévisions. L’erreur faite porte le plus souvent sur le temps nécessaire pour obtenir un volume donné de commandes : il est quasi toujours sous-évalué. D’où des pertes d’exploitation plus importantes et pendant une période plus longue que prévue.

Quand vous sentirez que la situation se tend, vous regarderez attentivement vos indicateurs – en espérant qu’ils vous donnent des indications fiables -, vous freinerez les dépenses et vous tenterez d’accroître les recettes.

Si vous gardez confiance en votre entreprise, en sa capacité à terme à générer plus de recettes que de dépenses, vous n’attendrez pas d’être au bord de la cessation de paiement pour trouver des concours financiers complémentaires.

La seule façon de poursuivre l’activité est de pouvoir disposer en temps utile du crédit nécessaire. Faites les démarches nécessaires avant qu’il ne soit trop tard. Cherchez, expliquez, convainquez, mais ne venez pas trouver ceux qui peuvent vous aider avec un  » problème  » qui n’a déjà plus de solution.

PROBLÈMES DE PRODUIT

Votre entreprise propose un produit : c’est un bien matériel élaboré après un processus de production plus ou moins complexe ou c’est un service incorporant plus ou moins de matière grise.

Que de jeunes entreprises ont échoué parce que le produit n’était pas au point, n’atteignait pas les performances annoncées, avait trop de pannes, trop de ratés, ou parfois n’était simplement pas utilisable par des clients.

Si à la difficulté de convaincre un acheteur de changer de fournisseur vous ajoutez celle d’un produit qui ne donne pas satisfaction … il ne faudra pas vous étonner de l’échec de l’activité que vous lancez.

La solution ? De la patience, de la rigueur. Faites quelques tests sur un nombre limité de clients. Discutez avec eux. Avez-vous fait une analyse de la valeur de votre produit … Non ? C’est une technique qui a plus de 40 ans. Il est tout à fait essentiel que vous mettiez à disposition des utilisateurs un produit qui correspond parfaitement aux performances que vous annoncez.

Et retenez ceci : il est plus facile de trouver une solution au problème de financement d’un produit en cours de conception et de mise au point que de trouver les moyens de sauver une entreprise qui rate son démarrage par défaut de mise au point de son produit. C’est tout simplement beaucoup moins cher.

PROBLÈMES DE MARCHÉ

Rappelez-vous que dans un monde de plus en plus complexe, les besoins sont diversifiés. Un grand marché ne peut être visé que par une grande entreprise en mesure d’assurer des productions de masse. Une petite entreprise vise une niche même si, géographiquement, cette niche peut être internationale.

Identifier son segment de marché, c’est le fond du problème. Bien mesurer l’importance de ce segment et bien évaluer le taux de pénétration possible, dans le temps, voilà des aspects très importants de la phase de démarrage de l’activité nouvelle.

Il est nécessaire de se garder des analyses trop globales qui tendent à démontrer que le marché visé est une si faible partie du marché existant que le nouvel arrivant sur ce marché le conquerra donc sans peine. Sauf à être très innovant et d’un prix très raisonnable, il ne pourra généralement pas y avoir croissance vertigineuse du taux de pénétration. Ne prenez pas la concurrence pour négligeable car même si vos produits sont formidables, il ne faut pas oublier le tissu de relations, de toutes natures, que vos concurrents ont développé pendant des années et que vous venez troubler.

Alors prudence sur les taux de pénétration. Prudence sur le temps requis entre le contact et le bon de commande ou la décision d’achat. L’acheteur est souvent plus hésitant qu’il ne le dit, il n’est pas toujours seul décideur et, par dessus tout, il n’aime pas les risques multiples (produit innovant présenté par une nouvelle entreprise).

Exporter coûte en temps, en moyens humains et financiers. Ou bien le produit ne se satisfait que d’un marché international – par exemple si vous fabriquez des cyclotrons – et votre plan d’affaire a dû intégrer cette notion, ou bien il y a un marché régional et/ou national à votre entreprise et il faut d’abord réussir dans ce marché. Elargir ses marchés, oui bien sûr, le plus vite possible mais croire qu’un marché étranger va réagir plus vite que celui que vous connaissez le mieux …

Le simple bon sens vous commande d’avoir un succès raisonnable dans votre région, dans votre pays, avant de lancer des actions structurées vers l’étranger. Et si vous remplissez ces conditions de succès raisonnable dans votre marché naturel, sachez réfléchir pour choisir judicieusement vos prochains terrains d’action (marchés demandeurs, coûts d’accès, opportunités, …).

PROBLÈMES LIÉS À LA PERSONNE DE L’ENTREPRENEUR

Etre entrepreneur, c’est être motivé, lucide et préparé.

Etre en bonne forme physique est aussi une nécessité car, sans cet indispensable atout, comment pouvoir s’engager dans un effort de mobilisation permanente, intellectuelle et nerveuse ?

Etre entrepreneur, c’est avoir un énorme tas de choses à faire en ne disposant que de sept jours par semaine. D’où la nécessité d’une gestion équilibrée de son temps. Comment choisir les priorités ? Combien de temps consacrer à chacune d’elles ? Comment déléguer une partie de ces tâches à des collaborateurs ou à des intervenants extérieurs?

Si la gestion n’est pas votre fort, pensez-y avant de vous lancer et sachez choisir un programme de formation qui vous fasse rapidement progresser. Profitez de la période de préparation de votre projet pour identifier quelques personnes qui vous semblent dignes de confiance. Confiez-vous régulièrement à elles et sollicitez leur avis …

Pensez aussi à votre environnement immédiat : conjoint(e), ami(s), ascendant(s), descendant(s). Vous aurez besoin de leur compréhension ou tout simplement de leur coup de main. Associez-les à vos succès et à vos difficultés. Evitez d’être seul devant tous les problèmes et toutes les situations. Mais fuyez, dans votre métier d’entrepreneur, les conseils d’amateurs. Si vous ressentez le besoin de parrains, choisissez-les pour leur passé fait d’expériences et de succès, pas pour la seule sympathie personnelle qu’ils vous inspirent. Faites-vous montrer le chemin par ceux qui savent, par ceux qui en ont fait un bout, pas par ceux qui ne regardent que les reportages à la télévision.

Tachez de choisir, à la table de votre Conseil ou comme consultants, des hommes ou des femmes qui sont à la fois des réalisateurs et des personnes capables d’une réflexion stratégique, d’une vision claire de l’avenir possible. Ce seront les personnalités qui vous apporteront le plus.

Et n’oubliez pas un des secrets de la réussite : le choix du bon niveau de réaction à un événement, ce qui suppose inévitablement la meilleure compréhension possible de l’événement et de son contexte.

Ne confondez pas constance et fermeté avec obstination. Pour quelques exemples d’obstinés qui ont finalement rencontré le succès, combien d’autres sont allés à l’échec pour ne pas avoir voulu regarder les réalités en face, pour ne pas avoir voulu aligner sur une feuille de papier des faits et des chiffres.

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Financement des projets: La présentation d’un bon business-plan est obligatoire

La présentation d’un business-plan bien mâturé sera désormais obligatoire pour toute demande de financement de projet.

Une instruction du ministère des Finances est prise en ce sens selon le directeur de l’Industrie, de la Petite et Moyenne industrie et de la Promotion de l’investissement de la wilaya d’Alger. Intervenant lors de la journée d’information organisée hier au siège de l’Institut national supérieur de la pêche et de l’aquaculture (INSPA) d’Alger, M. Hamou a estimé que la qualité et la faisabilité d’un projet industriel ou de services dépendent essentiellement de la présentation d’un bon business-plan.
Un plan qui doit être élaboré de manière professionnelle impliquant l’expertise des centres de facilitation et des agences engagées dans la gestion des programmes de création d’entreprises et soutien à l’emploi, explique-t-on.

 

Source: http://www.lesoirdalgerie.com

Voir aussi:

http://www.pme-dz.com/le-business-plan/

http://www.pme-dz.com/definition-et-deroulement-dun-business-plan/

http://www.pme-dz.com/etape-de-realisation-dun-business-plan/

http://www.pme-dz.com/comment-realiser-un-business-plan/

http://www.pme-dz.com/plan-de-financement-sur-excel/

http://www.pme-dz.com/modele-de-business-plan-gratuit/

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Principe régissant l’Investissement

« Liberté d’investir, non discrimination, protection de l’investissement, intangibilité des avantages », tels sont les grands principes régissant l’investissement en Algérie.

Le cadre juridique et réglementaire en vigueur en Algérie encourage les investissements et favorise le développement du secteur privé.

Il permet à toute personne physique ou morale, nationale ou étrangère, d’investir dans les activités économiques de production de biens et de services, ainsi que les investissements réalisés dans le cadre de l’attribution de concessions et/ou de licences.

Il est essentiellement constitué par l‘ordonnance 01-03 du 20 août 2001 relative au développement de l’investissement complétée par l’ordonnance 06-08 du 15 juillet 2006.

En modifiant l’ancienne législation, l’ordonnance 06-08 a tracé les grands axes de la refonte du cadre juridique régissant la promotion de l’investissement en vue de le faire évoluer vers les meilleures pratiques internationales.

Sur la base de ce nouveau texte législatif, un dispositif d’application est en train de se mettre en place progressivement. Il concerne en particulier le cadre institutionnel, le système d’éligibilité, le processus d’octroi des avantages et la nature des avantages accordés aux investisseurs.

Cadre institutionnel – Le redéploiement législatif intervenu en octobre 2006 a permis d’unifier le cadre institutionnel de l’investissement : l’ANDI, le secrétariat du CNI et celui de la Commission de recours sont désormais positionnés auprès du ministère chargé de l’investissement qui, ainsi, réunit en son sein les moyens nécessaires à l’exercice de ses missions.

Les compétences en matière d’investissement ont par ailleurs été redéfinies, précisées et organisées en trois niveaux : • Un niveau stratégique représenté par le Conseil national de l’investissement (CNI). L’action du CNI s’exerce, notamment, en matière de décisions stratégiques relatives à l’investissement et à l’examen des dossiers présentant un intérêt pour l’économie nationale.

• Un niveau politique représenté par le Ministère de l’Industrie et de la Promotion des Investissements (MIPI). Au titre de la promotion et de la mobilisation de l’investissement, le MIPI est chargé, entre autres attributions, d’élaborer la politique nationale de l’investissement et de veiller à son application. Dans ce domaine, le MIPI exerce ses missions à travers la Direction Générale de l’Investissement (DGI).

• Un niveau d’exécution représenté, notamment, par deux agences qui exercent leurs missions sous le contrôle et l’orientation du MIPI :

– Agence Nationale de Développement de l’Investissement (ANDI) et – Agence Nationale d’Intermédiation et de Régulation Foncière (ANIREF).

Droit de recours – La protection des droits des investisseurs a été renforcée par la nouvelle législation. Le droit de recours, jusque là restreint à certains actes de l’ANDI, est désormais ouvert à tous les actes liés à la mise en œuvre de la décision d’octroi d’avantages pris par l’ensemble des organismes concernés.

Voir décret exécutif n°06-357 du 9 octobre 2006 portant composition, organisation et fonctionnement de la commission de recours compétente en matière d’investissement.

Les garanties accordées aux investisseurs – La législation algérienne relative aux investissements accorde des garanties essentielles aux investisseurs, notamment :

• Non-discrimination par rapport aux personnes physiques ou morales algériennes.

• Sécurité juridique / Intangibilité de la loi : À moins que l’investisseur ne le demande expressément, les révisions ou abrogations futures de la législation sur l’investissement ne s’appliquent pas aux projets réalisés dans le cadre de la législation en vigueur au jour de l’investissement.

• Règlement des différends : Tout différend entre l’investisseur étranger et l’État algérien, résultant du fait de l’investisseur ou d’une mesure prise par l’État algérien à l’encontre de celui-ci, sera soumis aux juridictions compétentes, sauf conventions multilatérales conclues par l’État algérien relatives à la conciliation et à l’arbitrage ou accord spécifique stipulant une clause compromissoire ou permettant aux parties de convenir d’un compromis d’arbitrage ad hoc.

La liste des conventions et accords conclus par l’Algérie est accessible par ce lien : http://www.andi.dz/convention/conve…

Les investissements directs étrangers (IDE) – Les mesures d’attraction financières déjà mises en pratique en Algérie sont progressivement accompagnées par des actions qui importent dans la décision définitive des investisseurs étrangers et qui concernent, notamment, l’amélioration de l’environnement des affaires et la minimisation des délais et coûts d’installation et de démarrage des entreprises.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie industrielle, des mesures seront prises pour orienter les IDE vers le financement des activités à haute intensité capitalistique, la diffusion des nouvelles technologies, l’amélioration des capacités managériales, un meilleur accès au marché mondial et une plus grande diversification des exportations nationales.

Système d’éligibilité – Un nouveau système d’éligibilité aux avantages a été mis en place avec la promulgation du décret 07-08 du 11 janvier 2007 fixant la liste des biens et services exclus des avantages. Il introduit des règles générales applicables uniformément à tous les investisseurs.

Processus d’octroi des avantages – Le processus d’octroi des avantages a également été simplifié. Le traitement des dossiers d’investissement est désormais codifié par deux décrets exécutifs (en cour de parution) portant sur les formes et les modalités de la déclaration d’investissement, de la demande d’octroi des avantages et de la décision d’octroi des avantages.

Une avancée appréciable est enregistrée dans ce domaine, en direction du processus déclaratif. Le contrôle préalable de conformité, exercé jusque là par l’ANDI, est remplacé par une simple vérification de la recevabilité du dossier présenté par l’investisseur.

Le contrôle du respect des engagements des investisseurs est désormais le fait des administrations concernées (fiscales et douanières), et s’exercera a posteriori.

 

Source: http://www.mipmepi.gov.dz

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business-plan

Exemple de business plan

Un business plan se présente généralement en 6 grandes catégories : L’Introduction /le Résumé, Le Projet /Vue d’ensemble, L’Analyse du marché et la stratégie, L’Étude de marché local, Le Management et les Investissements /Prévisionnel.

Les 6 parties clés du business plan

1. Pour l’Introduction, il faut :
– mettre en évidence les points clés de votre plan d’affaire
– rédiger cette partie en dernier pour avoir une vue globale de votre dossier

2. Dans la partie Projet / Vue d’ensemble, il faut :
– rester concis pour que vos explications soient efficaces
– expliquer la nature et le but du projet
– mettre en avant les atouts de votre idée
– identifier les freins éventuels
– présenter les grandes étapes de construction du projet
– donner les objectifs envisagés
– parler de vos futurs projets

3. Dans la troisième partie, l’Analyse du marché et la stratégie, il faut :
– identifier votre future clientèle
– présenter votre secteur d’activité
– présenter les perspectives d’évolution de consommation de vos cibles
– décrire la concurrence et les fournisseurs du marché (donner des exemples de concurrents, leurs forces et leurs faiblesses)
– expliquer votre stratégie d’entreprise

4. Dans la quatrième partie, l’Étude de marché local, il faut :
– définir l’emplacement de votre future entreprise
– étudier son potentiel
– présenter les critères qui vous ont fait choisir cet endroit
– réaliser une enquête de terrain et l’intégrer dans cette partie
– évaluer le marché

5. Dans la partie Management, il faut :
– détailler les moyens commerciaux qui seront utilisés (prix, produit, communication…)
– préciser les moyens de productions (logistique, fournisseurs…)
– présenter votre équipe et les personnes associées à votre projet (salariés, co-gérant, avocat, comptable…)

6. Enfin, dans la dernière partie, il faut :
– préciser votre chiffre d’affaires prévisionnel et détailler le calcul
– déterminer le budget initial

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La construction de Grille Salariale

 

1. Quels sont les fondements d’une politique salariale ?

La rémunération du personnel de l’entreprise est arrêtée au regard de sa politique salariale sur :

  • L’état général des ressources financières de l’entreprise ;
  • Une répartition des résultats financiers de l’entreprise assurant par une gestion rationnelle de ses ressources, la prise en charge des intérêts de l’entreprise en matière de développement de ses activités et de ses moyens de travail d’une part, et d’incitation matérielle de son personnel d’autre part ;
  • Un mode de distribution des revenus équitable qui valorise les performances et le mérite aux plans individuel et collectif ;
  • Le choix d’une méthode de classification professionnelle appropriée permettant une hiérarchisation des emplois et des salaires efficiente ;
  • Un choix de salaire adéquat assurant une rémunération adaptée et différenciée des emplois assumant des responsabilités de gestion ;
  • Une grille des salaires motivante et susceptible d’attirer les qualifications nécessaires au développement de l’entreprise ;
  • L’intégration au salaire de base, des indemnités et primes accordées actuellement en tant que complément strict du salaire ;
  • La valorisation des qualifications individuelles au regard des exigences requises pour l’occupation des emplois ;
  • L’évaluation du potentiel et des performances du personnel afin de permettre le classement de chacun sur la base d’intérêts liés à la compétence, à la performance, à la qualification et au comportement ;
  • La forfaitisation, chaque fois que possible, des indemnités susceptibles d’être attribuées au titre de la compensation des sujétions et contraintes liées aux conditions de travail.

2. Quelles sont les composantes de la rémunération ?
La rémunération ainsi envisagée à travers ces fondements, comprend les éléments ci-après :

  • Le salaire de base tel qu’il résulte de la classification professionnelle de l’entreprise et qui a pour objet de rémunérer la contribution normale de tout salarié à la réalisation des missions, responsabilités, tâches et activités impliquées par l’emploi occupé et telles que définies dans les fiches d’emploi et ce, pour toute la durée normale du travail.
  • Les indemnités qui ont pour objet de rémunérer et/ ou de compenser un préjudice, une sujétion ou une contrainte imposée au titulaire d’un emploi au titre des conditions de travail induites pour cet emploi.
  • Les primes liées à la productivité et aux résultats du travail qui ont pour objet de rémunérer un surplus d’efficacité ainsi que l’effort fourni par un salarié ou un ensemble de salariés pour dégager une plus value économique et financière ou améliorer les résultats de l’entreprise (prime de performance).

 

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Comment faire une étude de marché ?

L’étude de marché est une des étapes essentielles de la création d’une entreprise. Elle permet en autre de vérifier la cohérence de votre projet et sa faisabilité commerciale. Dans cet article, nous vous donnons toutes les clés pour que vous puissiez réaliser vous-même votre étude de marche.

Etude de marché : les questions à se poser

Une étude de marché est une étape primordiale pour la préparation d’un projet avant son lancement. Elle permet de collecter et d’analyser toutes les informations nécessaires pour sa mise en place dans un cadre particulier. Le projet doit donc être situé dans un contexte adéquat, notamment au niveau de sa préparation, en abordant certaines questions.
Il s’agira de choisir son marché selon le type de produit ou service à fournir, l’évolution du marché en question, les volumes de vente et le chiffre d’affaires à atteindre. Les consommateurs seront définis selon leur proximité, leurs besoins, leurs fréquences et leurs habitudes de consommation.
Les concurrents, quant à eux, seront identifiés selon leur importance, leurs prix et leurs politique technico-commerciale. Ceci permettra de s’aligner par rapport à une stratégie rodée, en identifiant les éléments à améliorer et les risques à anticiper.
L’environnement du marché devra ensuite être abordé à travers le cadre réglementaire, ainsi que les opportunités et les risques pouvant en découler. Ceci permettra de statuer quant à l’importance du projet et les innovations qu’il pourrait apporter au niveau du marché.
L’analyse de toutes ces données permettra de lancer le projet dans des conditions stables, à travers la détermination du chiffre d’affaire prévisionnel à atteindre et l’établissement d’un business plan adapté aux conditions du marché.

Etude de marché : par où commencer?

Une étude de marché est un processus de collecte et d’analyse d’informations concernant le marché dans lequel va s’inscrire le projet d’une entreprise. Cette étude permettra de statuer quant à la rentabilité du projet avant sa mise en place, et servira à élaborer un business plan suivant les nécessités définies par le marché.
Elaborer une étude de marché doit cependant s’appuyer sur une démarche rigoureuse et se faire selon des étapes précises. Il s’agit, en effet, de commencer par l’identification du problème, en mettant en relation l’activité exercée avec les objectifs à atteindre dans un certain environnement. La détermination des éléments nécessaires à l’étude se fera, ensuite, à travers l’identification de l’échantillon à étudier, des informations à recueillir et la définition du mode de collecte d’informations. Cette étape se fera en choisissant les sources d’informations selon leur fiabilité et la crédibilité de leurs résultats.
Une analyse statistique de ces données permettra d’élaborer un rapport d’étude, qui servira à orienter le choix du projet et à répondre au premier point de toute la démarche. En effet, l’analyse des opportunités et des risques du marché permettra de définir le degré d’adéquation du projet (au niveau des objectifs à atteindre), la faisabilité du projet (au niveaux technique et financier) et sa rentabilité.

Etude de marché : les erreurs à éviter

Une étude de marché est une analyse focalisée sur les besoins et les conditions du marché. Lors de son élaboration il est nécessaire d’étudier toutes les composantes de l’environnement d’un projet, en évitant certaines erreurs pouvant mener à la faillite de l’entreprise.
Ces erreurs concernent l’analyse des besoins des consommateurs. Certaines informations recueillies pouvant être volontairement erronées, il est nécessaire d’en recueillir également auprès de la concurrence. Il s’agit ainsi de se focaliser sur les besoins auxquels l’offre est la plus satisfaisante, à travers des sondages variés. Ceci permet d’éviter de surestimer ou de sous-estimer les chiffres relatifs aux besoins du marché.
D’autres erreurs peuvent découler de l’évaluation de la situation du marché et de son évolution. Il est donc nécessaire de déterminer, avec précision, les besoins et les potentiels de consommation des clients, ainsi que l’offre présentée et les résultats chiffrés des concurrents, en rapport étroit avec l’activité de l’entreprise.
Les recherches doivent également tenir compte de la zone de chalandise concernée, notamment lorsque le produit ou le service à fournir est nouveau sur le marché. En effet, ne pas connaître le potentiel de consommation dans la zone peut causer des erreurs d’étude. Il est donc capital d’en sonder les intentions d’achat avant de se lancer, et d’analyser les habitudes de consommation en tenant compte des clients de proximité.

Etude de marché : les risques d’un nouveau marché

Un projet tendant à lancer un nouveau produit ou service, ou à introduire une activité dans un nouveau marché, nécessite une étude de marché particulière. En effet, ce type de projet représente un bon nombre de risques à éviter, en rapport avec le caractère nouveau et quasi-inconnu de son environnement.
Les risques s’articulent essentiellement autour des besoins consommatoires du marché. En effet, le fait d’ignorer les vrais besoins des consommateurs potentiels peut constituer une raison d’échec du lancement du produit. Il est donc important de transposer les besoins d’une même clientèle, dans une autre zone de chalandise, en tenant compte des différences de comportement au niveau de la consommation d’une zone à l’autre.
Un autre risque peut se situer au niveau de la capacité de l’entreprise à fournir le service ou le produit en termes de quantité et de qualité. En effet, les marchés varient au niveau des nécessités, parfois pour le même produit, et il est nécessaire de déterminer les besoins cycliques de la clientèle, afin de pouvoir y répondre d’une manière satisfaisante.
Outre ces risques, d’autres peuvent se rapporter à la concurrence. Celle-ci peut en effet être présente et difficile à déloger, malgré le caractère nouveau du marché, il est donc nécessaire de prendre ce risque en compte. Les concurrents étant généralement peu nombreux, les informations chiffrées qui les concernent sont pus faciles à recueillir, et l’étude de marché devient plus facile à élaborer.

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L’Etude de faisabilité d’un projet en 4 étapes

Le but principal d’une étude de faisabilité est de déterminer la « pertinence » d’un projet, ainsi que de décider si les dépenses et moyens mis en œuvre pour le mener à bien sont justifiés. Le processus de faisabilité consiste à identifier les résultats attendus par l’activité et le client à qui vous allez livrer le produit final. Détails de la procédure.

Etudier le problème « Business »

C’est généralement le point de départ de toute étude de faisabilité. L’existence même d’un projet prend racine soit dans la résolution d’un problème « Business » soit dans le désir de saisir une opportunité donnée. Cette étape sert donc à analyser le problème ou l’opportunité, ainsi qu’à déterminer les délais d’exécution.

Les solutions de rechange

Enchaînement logique : après le problème, vient la solution. Il est nécessaire d’en prévoir plusieurs. La procédure d’identification de la solution se déroule comme suit :

– Identification des solutions de rechange

– Mesure des gains générés par chaque solution

– Estimation des coûts de mise en œuvre de chaque solution

– Évaluation de la faisabilité de mise en œuvre de chaque solution

– Identification des risques et les problèmes liés à chaque solution

Vous vous pencherez, par la suite, sur la description de toute la démarche dans votre étude de faisabilité.

Choix de la meilleure solution

Cette étape nécessitera un système de notation que vous établirez en vous basant sur des critères précis. La note elle-même dépendra de l’importance du critère. C’est ainsi que vous pourrez procéder à l’évolution des solutions de rechange précédemment sélectionnées.  Là encore, il est nécessaire de décrire la procédure dans votre étude de faisabilité.

Description de l’approche de mise en œuvre

Les étapes « techniques » de votre analyse sont terminées. Il ne vous reste plus qu’à présenter l’étude à votre partenaire financier/client. Votre conviction et votre enthousiasme lors de cette étape dépendront essentiellement de la solidité de votre étude dans son ensemble.

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L’approche globale de l’entreprise

La création d’une entreprise, à partir d’une idée u d’un projet, ainsi que son développement ne sont pas des processus linéaires, comme on pourrait le penser de prime abord, mais un processus itératif.
Le dirigeant doit donc s’astreindre à bien définir et analyser ce processus, pour acquérir une Vision globale du fonctionnement de son entreprise.
Souvent, de façon spontanée, on restreint l’analyse de ce processus à sa partie centrale qui est bien évidemment l’exploitation proprement dite de l’entreprise.
Mais cette phase opérationnelle d’exploitation, doit toujours être précédée en amont d’une phase de validation stratégique, et toujours suivie en aval d’une phase d’analyse des résultats. L’enchainement de ces phases « boucle » en permanence.

1. La Phase de validation stratégique :

Comme pour toute analyse stratégique, elle comporte :

– Une étude du marché (attentes des clients, concurrence…), une analyse des facteurs clés de succès ; pour aboutir au choix d’un positionnement stratégique.
– Un plan d’actions en découle, au niveau marketing, au niveau technique, au niveau juridique ; le tout donnant lieu à une synthèse financière : le Business Plan.

Cette phase d’analyse est valide pour valider le projet avant toute création d’entreprise, et ensuite pour valider toute nouvelle orientation ou modification dans le développement de l’entreprise.
Cette phase est de la responsabilité directe du gérant ou de la direction générale, en association avec les principaux cadres de l’entreprise.
Dans la pratique de la vie des PME on constate que si un intérêt faible ou nul est accordé à cette phase, l’entreprise est simplement « portée » par son marché, sans vision à moyen terme, et cela conduit dans la plupart des cas à une pérennité de l’entreprise faible avec, en corollaire, la perte pure et simple des capitaux engagés.

2. La phase opérationnelle d’exploitation

Cette phase opérationnelle représente la phase de mise en œuvre des décisions stratégiques élaborées dans la phase précédente. De façon synthétique et non exhaustive, elle regroupe les fonctions principales suivantes :

• Pour les entreprises de négoce
Marketing – commercial
Ventes – distribution
Ressources humaines
Financier
Juridique

• Pour les entreprises industrielles
Marketing – commercial
R&D – études
Production – distribution
Ressources humaines
Financier
Juridique

L’ensemble de ces fonctions s’articule autour de la Politique de qualité de l’entreprise, qui leur sert de « colonne vertébrale »
Bien évidemment la taille de l’entreprise, ces fonctions seront plus ou moins formellement et complètement représentées.
Néanmoins cette phase d’exploitation fait normalement l’objet d’un organigramme de fonctionnement.

3. La phase d’analyse des résultats

Cette phase est fondamentale dans le processus de développement de l’entreprise, car elle seule permet de mesurer les écarts entre « résultats obtenus » et « objectifs »
Bien souvent elle se limite à une analyse des seuls résultats financiers, même parfois limité au seul suivi de trésorerie.
Pourtant toutes les composantes de la valeur ajoutée de l’entreprise doivent être soumises à ce type d’analyse, en particulier :

• L’impact des actions commerciales, la comparaison avec la concurrence….
• L’efficacité industrielle, au sens large du terme, c.a.d. de toutes les actions contribuant à la production et/ ou la diffusion du produit fini,
• Les paramètres comptables et financiers, non seulement la rentabilité et les éléments du compte de résultat mais également la structure du bilan,
• Le résultat de toutes les décisions prises au plan contractuel et juridique.
Cette analyse permet de détecter deux types d’information :
• Des écarts, entre résultats attendus et résultats obtenus, dont les causes doivent être circonscrites et conduire à des plans d’actions à appliquer au niveau opérationnel,
• Des nouveautés ou des modifications de l’environnement, dont la maitrise implique une réflexion au plan stratégique.

Ces analyses doivent donc être effectuées à tous les niveaux de l’entreprise, et par essence avec des périodicités très variables, qu’il est pourtant très souhaitable de planifier.
Il faut ensuite transmettre les conclusions au niveau de décision compétent et apte à prendre les décisions, lesquelles devront ensuite être retransmises au niveau opérationnel apte à les mettre en œuvre.
Ces échanges font partie du cœur du système d’information de l’entreprise, dont on comprend dès lors le caractère stratégique.

 

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