PME

Union nationale des investisseurs : elle exclut les importateurs

L’Union nationale des investisseurs (UNI), une nouvelle organisation patronale fraîchement agréée après quatre ans d’attente, a effectué hier sa toute première sortie publique, menée par Abdelwahab Rahim, patron d’Arcofina.

Lors d’un point de presse organisé en son siège, aux Pins maritimes, l’UNI a mis en avant sa volonté de favoriser l’investissement et d’aider tous les chefs d’entreprise qui souhaitent «créer des richesses et de l’emploi». Une volonté que M. Rahim, président de l’UNI, met en avant comme une marque de fabrique différenciant et éloignant son organisation de tous ceux qui favorisent les importations. La spécificité est aussi défendue par le patron de l’entreprise Ifri Olives, qui soutient que l’UNI «est ouverte à tous ceux qui veulent investir, non seulement les capitaines d’industrie mais aussi les investisseurs aux moyens modestes qui voudraient travailler dans la légalité et créer des emplois».

Le concept défendu par l’UNI, qui compte déjà 120 adhérents répartis sur 32 wilayas, est de s’adresser, aussi selon le patron d’Ifri Olives, aux petites entreprises vaillantes qui s’investissent dans la production ainsi qu’aux jeunes investisseurs aux moyens modestes qui pourraient, grâce à l’UNI, profiter de l’expérience des entrepreneurs aguerris pour faire avancer leurs entreprises. L’UNI se propose, à travers ses bureaux à la tour Business Center à Alger, de recevoir les adhésions et de faire un travail d’orientation et d’assistance pour les investisseurs nationaux mais aussi étrangers qui souhaiteraient se lancer dans le partenariat en Algérie.

Les membres de l’UNI veulent en faire un cercle de rencontre dynamique et agissant pour encourager les investisseurs et leur permettre d’activer ensemble pour faire avancer leur business mais aussi de constituer une force de propositions à même d’aplanir les difficultés liées à l’environnement économique dans notre pays. Hier, M. Rahim a en effet beaucoup plaidé pour la nécessaire refonte des codes de l’administration algérienne, trop engluée dans les exigences bureaucratiques qui ont pour effet de rallonger les délais et de décourager les bonnes initiatives des investisseurs.

Le président de l’UNI souligne qu’il est impératif que «l’horloge économique remplace l’horloge administrative» qui tourne depuis trop longtemps au ralenti au mépris des règles élémentaires de l’investissement. L’UNI appelle à libérer les initiatives et les milliers d’emplois qui en découleront et qui, pour le moment, sont pris en otage par l’administration. Il est à noter que l’UNI, ouverte, selon M. Rahim, à tous les secteurs productifs, représente déjà de nombreuses entreprises des secteurs alimentaire, de la pêche, du BTPH et de l’hôtellerie réparties sur tout le territoire national.

 

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Colloque économique Algérie (Nanterre, France)

«Un partenariat concret et réel, sur des secteurs stratégiques»

« Pour une véritable coopération économique » tel est le thème de la 2ème édition du colloque Algérie, organisée par l’association pour la coopération franco-algérienne (Acfa92) sous le patronage du consulat d’Algérie, tenue lundi à la salle des congrès de l’hôtel de ville de Nanterre.

«La balle est dans le camp de nos amis français » a déclaré, en préambule à son intervention, M. Boualem M’rakach, le président de la confédération algérienne du patronat, pour préciser que les opérateurs économiques de l’Hexagone n’ont aucun prétexte pour venir investir en Algérie. Concernant le 49/51 que ces derniers mettent avant comme une embûche à tout investissement en Algérie, M. M’rakach a souligné que « ce n’est pas pour sanctionner qu’on impose cette « option » Il y a beaucoup d’avantages dans ce 49/51, il faut seulement le découvrir. Et puis, cela existe dans 32 pays du monde. Pour nous, il n’existe pas de sujets tabous, on est prêt à tout mettre sur la table. Il y a, c’est vrai, des difficultés, mais il y a aussi des difficultés supposées. Au niveau des ateliers, les différents opérateurs ici présents ont tout le loisir d’en discuter. M. Gérald Chartier, spécialisé dans l’hôtellerie et la restauration (des investissements ont été réalisés dans ce sens à Constantine) appuiera nettement cette idée. « Si on veut travailler dans un pays, il faut se plier à ses règlements »

Pour Jean-Luc Duhamel, président de la confédération du patronat des petites et moyennes entreprises du 92 « C’est vrai, les opérateurs français ne sont pas habitués à laisser la majorité, d’où des réticences; mais je vous le dis, il ne faut pas s’arrêter à ça. Notre métier, ce n’est pas de dire « c’est impossible », mais de valider des projets concrets, costauds. Je suis tellement optimiste pour ces partenariats que je pars en Algérie très prochainement pour un projet concernant l’eau (des machines de récupération de l’humidité pour la production de l’eau potable) »

Mounir Gaouar, industriel franco-algérien, à qui revient l’initiative de l’organisation de ce colloque, a indiqué pour sa part que «que ce colloque a permis la rencontre des fédérations françaises et du patronat algérien, de recevoir les besoins des PME algériennes et leur proposer des PME françaises, nous avons également présenté des sociétés internationales, notamment belges à la confédération nationale du patronat (algérien) Nous sommes pour la création de joint venture pour le transfert de technologie et de savoir faire, parce que nous sommes contre le fait qu’on considère l’Algérie seulement comme un marché. Cela ne nous intéresse pas. Nous avons également emmené à Alger des délégations internationales, des Allemands et des Polonais. Et pour la prochaine étape, nous emmènerons en Algérie une importante délégation d’entreprises internationales spécialisées dans les secteurs clefs, comme le BTP, les TIC… Nous créerons à cette occasion un institut de la formation professionnelle. Pour moi personnellement, je me suis remis sur le marché algérien dans les domaines de l’agro-alimentaire et le prêt-à-porter, et nous avons le droit d’être optimistes parce que nous possédons tous les atouts pour relancer le partenariat gagnant- gagnant entre les deux pays… »

 

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L’importation des équipements électroménagers et électroniques à haute consommation énergétique interdite à l’avenir

Retour annoncé du crédit à la consommation

Une Aubaine pour les produits locaux

Supprimé en 2009 dans le cadre de la loi de finances complémentaire, officiellement pour protéger les ménages contre les risques de surendettement, le crédit à la consommation devrait être reconduit sous certaines conditions. Il ne serait plus un moyen d’encourager les importations de véhicules, mais plutôt pour booster la production locale.

Certains secteurs-clés comme «l’électroménager, l’ameublement, la literie, la céramique, etc.» sont, selon Zaïm Bensaci, président du conseil national de promotion de la PME, les plus à même d’être touchés par cette décision dont on ignore encore quand elle sera définitivement prise. Le gouvernement, qui étudie cette possibilité en concertation avec le patronat et la centrale syndicale, compte ainsi redonner vie à l’entreprise nationale en alimentant son carnet de commandes et relancer, par la consommation, une croissance économique jusque-là tirée par la dépense publique.

Une démarche louable mais qui pose néanmoins des interrogations quant à la capacité de l’offre locale à répondre en quantité et en qualité à la demande nationale. D’ailleurs, le secrétaire général de l’UGTA, Sidi Saïd, a précisé le mois dernier qu’en l’absence d’une production à 100% nationale, les produits assemblés en Algérie seraient éligibles à ce dispositif.
M. Bensaci, reconnaît que les entreprises nationales «n’ont pas toutes les quantités voulues ni les qualités nécessaires. Mais, il reste positif d’œuvrer à favoriser le produit national, car il est nécessaire d’arrêter l’ouverture tous azimuts pour les produits de consommation importés».

En définitive, c’est une décision «symbolique» et de «principe qui remet en cause les produits importés».
Mais, au-delà de son aspect symbolique, qu’en est-il de sa faisabilité ? Le produit algérien a, très rarement, les faveurs des consommateurs. Surclassé par la concurrence européenne et même arabe, et aujourd’hui étouffé par l’omniprésence des produits chinois, le produit local reste victime d’une mauvaise réputation en termes de qualité, de diversité et de disponibilité.

Quid du produit local ?

Reda Hamiani, président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), invité dans une émission de radio jeudi dernier, l’admet clairement. Le produit local ne soutient pas la comparaison avec le produit importé «ni en qualité ni en diversité», a-t-il déclaré. Ce déclin résulte de la conjugaison de plusieurs facteurs, notamment «l’absence d’innovation, de formation et de compétition» auxquelles s’ajoute «un modèle de consommation qui, profitant de l’ouverture, a opté pour des standards et des exigences de type international». Le «décalage» s’est donc creusé au fil du temps, mettant l’entreprise nationale devant un défi immense.

Pourtant, les entreprises nationales ne pèchent pas toutes par la qualité ou la fiabilité, mais même quand leur produit peut tenir tête à la concurrence étrangère, l’absence d’une «culture de marketing et de publicité» se fait sentir, selon M.Bensaci. Une gestion «primaire au niveau de la commercialisation et de la production empêche, selon lui, le produit local de sortir la tête de l’eau.»

Car, relancer le crédit à la consommation pour les produits locaux serait, de l’avis de certains acteurs de l’économie nationale, loin de régler à lui seul le problème de la production nationale. Selon M. Bensaci, il faut aussi «décourager l’accès au produit importé». Mais comme l’Algérie est signataire d’accords internationaux, elle ne peut pas «mettre en place des taxes douanières ou des mesures de contingentement». En revanche, ce qu’elle peut faire, c’est «d’imposer des normes aux produits étrangers, durcir les conditions de transfert des devises, etc».

Le poids de l’importation

Pour Reda Hamiani, il s’agit de rendre la prise de risque liée à l’investissement «plus attractive que l’importation», car actuellement il y a «trop d’attractivité liée à l’acte d’importer et trop de difficultés liées à l’acte d’investissement». Il n’est pas question de «diaboliser l’importation pour autant, car elle aura de toute manière sa place en Algérie. Simplement, se souvenir que c’est une sortie de devises pour une économie basée sur une rente pétrolière qui ne se renouvelle pas, et surtout qu’elle ne donne pas de travail et ne crée pas de la richesse».

A titre d’exemple, le secteur électroménager, pourtant l’un des plus à même de répondre aux besoins locaux, fait face depuis quelques années à une hausse considérable des importations. L’importation de réfrigérateurs et congélateurs a fait un bond de près de 30% entre 2010 et 2011. Idem pour le secteur de l’ameublement où la production nationale, meilleure que les produits asiatiques importés, selon les professionnels du secteur, voit sa part de marché rétrécir. Les importations dans ce secteur ont augmenté de près de 15% durant ces deux dernières années.

Entre l’encouragement de la consommation locale et la limitation des importations, le salut du produit national passe par une troisième voie. Le président du FCE affirme la nécessité qu’il y ait au niveau des entreprises elles-mêmes «une démarche qualité capable de remonter la gamme qui était jusque-là produite pour qu’elle puisse supporter la comparaison».
Pour ce faire, les entreprises ont besoin, selon M. Hamiani, d’une politique de formation professionnelle et de partenariats avec des étrangers «pour conduire la recherche de qualité». Une démarche impérative qui déterminera si «dans les cinq prochaines années», le produit local sera en mesure de répondre aux besoins d’un consommateur algérien de plus en plus exigeant.

 

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WEST Expo : le rendez-vous économique de l’Oranie

La capitale de l’Ouest, Oran, s’apprête à accueillir un nouveau rendez-vous économique majeur dédié au partenariat et à l’investissement.

Il s’agit du Carrefour économique de l’Ouest, West Expo, qui se tiendra du 26 au 30 mars 2013 au Centre des conventions d’Oran (CCO). A l’initiative de la société Axed Event, West Expo se veut un rendez-vous incontournable pour tous les acteurs économiques nationaux et étrangers. A travers ce Salon, c’est toute la région de l’Ouest qui sera sous les feux de la rampe. Une région en pleine expansion, riche en atouts et avec d’importantes potentialités économiques.

Le Wesr Expo regroupera l’ensemble des secteurs d’activité (agroalimentaire, IT/télécommunications, multimédia, services, cosmétique, mobilier, électroménager, artisanat, tourisme, loisir et bien-être, hôtellerie, urbanisme, industrie, énergie…) et sera ouvert au grand public. Des matinées thématiques dédiées aux professionnels issus des différents secteurs économiques seront par ailleurs prévues. Le Forum des chefs d’entreprises (FCE) partenaire du West Expo organisera une journée d’étude en marge du Salon, sous le thème «Oranie, nouveau dynamisme, nouvelles perspectives». West Expo coïncide avec la célébration du 50e anniversaire de l’indépendance dont les festivités s’étaleront sur une année jusqu’au 5 juillet 2013.

Composée de 7 wilayas, la région ouest compte 166 632 entités économiques, dont plus de 89% se trouvent dans le secteur tertiaire et 9,9% dans l’industrie, d’après le premier recensement économique de l’Algérie effectué par l’ONS. La wilaya d’Oran compte 52 852
entités économiques suivie des wilayas de Tlemcen et Mascara avec respectivement 30 086 et 20 975 entités économiques.

 

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Filière lait : De nouveaux projets de développement en 2013

De nouveaux projets relatifs au développement de la filière lait seront lancés en Algérie en 2013, a indiqué hier le ministère de l’Agriculture à l’issue d’une réunion du comité national de pilotage du projet algéro-français de développement de cette filière. Outre la modernisation des exploitations réservées à la production laitière, l’année 2013 connaîtra le lancement des luzernières au niveau de chaque site de production, selon la même source. Cette rencontre qui s’est tenue au siège du ministère de l’Agriculture et du développement rural a permis d’évaluer la progression de ce projet qui s’est traduite par la création et la mise en fonctionnement de plusieurs groupes d’appui aux éleveurs laitiers (GAPEL), précise un communiqué du ministère de l’agriculture. Formés et soutenus par des experts de la production laitière, les 12 conseillers qui constituent ces GAPEL sont chargés d’accompagner le développement de la production laitière des éleveurs localisés dans les wilayas retenues pour ce projet, à savoir Blida, Relizane et Souk Ahras. Ces structures d’encadrement, qui apportent leur soutien technique permanent aux éleveurs, bénéficient de l’assistance de la Cellule d’appui technique et méthodologique (CATM) et du soutien permanent de l’Institut technique des élevages (ITELV), avec le Centre national d’insémination artificielle et de l’amélioration génétique (CNIAAG), l’Institut technique des grandes cultures (ITGC), l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL), le Comité interprofessionnel du lait (CIL), et les chambres de l’agriculture. Les membres du comité de pilotage de ce projet ont noté «avec satisfaction l’engouement des éleveurs et leur adhésion massive à cette initiative qui vise, à terme, à doubler leur production laitière». Pour rappel, ce projet qui intervient à la faveur de la signature en février 2011 d’un protocole d’accord entre l’ITELV et l’association française Bretagne international, ambitionne d’accompagner le développement de la production laitière en Algérie, en mettant l’accent sur l’amélioration, la conduite du troupeau, l’hygiène et la qualité du lait. Ce projet algéro-français sur le développement de la filière lait s’inscrit dans le cadre de la politique du renouveau agricole et rural, dont l’objectif est de mettre en place une filière laitière intégrée et rassemblant les différents acteurs intervenant soit en amont ou en aval de cette filière (producteurs, collecteurs, transformateurs, structures techniques, office interprofessionnel et fournisseurs des intrants), améliorer la production et la productivité, réduire, à terme, les importations de poudre de lait ainsi que la création de nouveau emplois.

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PME: l’importance d’un système national d’innovation et d’invention

La mise en place d’un système national d’innovation et d’invention, chargé d’appuyer les efforts consentis dans ce domaine et les  traduire en projets concrets, constitue un « impératif et une nécessité absolue », a indiqué dimanche à Alger le directeur de la PME au ministère de l’industrie, de la PME et de la promotion de l’investissement, M. Ammouri Brahiti.

« Ce système doit être inclusif et rassembleur de tous les secteurs concernés notamment l’enseignement supérieur, la formation professionnelle et l’industrie. C’est un moyen qui permettra de canaliser l’innovation et l’invention en tirant profit des avancées enregistrées dans le domaine des nouvelles technologies »,  a ajouté M.Brahiti, lors d’une conférence internationale sur l’innovation et l’invention.

L’objectif primordial de la mise en place de ce système est d' »améliorer la productivité et la compétitivité des entreprises algériennes », en associant le monde de l’entreprise aux diverses structures de recherche scientifique et technologique, a-t-il précisé.

L’Algérie a consacré une enveloppe de 1,2 milliard d’euros pour le recherche-développement pour la période 200-2012, a-t-il rappelé, ajoutant que les 900 laboratoires installés dans différentes régions du pays « devraient être intégrés dans un processus de développement industriel pérenne ». Afin de répondre aux attentes des chercheurs n’ayant pas de moyens leur permettant de concrétiser leurs inventions, des structures d’animation, appelées pépinières d’entreprises, ont été installées dans différentes régions du pays. « Dans ces pépinières d’entreprises, créées depuis trois ans et qui sont au nombre de 33 sur le territoire national, le porteur du projet bénéficie de tout l’appui technique, du matériel nécessaire et il est accompagné dans les démarches administratives », a souligné le même responsable.

Au niveau de ces structures, l’inventeur peut, a-t-il expliqué, exercer pendant deux ans, avant de lancer convenablement son entreprise. « Depuis janvier 2012, environ 3.000 porteurs de projets se sont présentés dans ces pépinières d’entreprise. Plusieurs business-plans ont été réalisés et les démarches de création d’entreprises sont en cours », s’est félicité M.Brahiti.

D’autres mesures relatives à l’accès au foncier et au financement  seront prises dans le cadre de la politique de soutien à l’innovation, a-t-il  indiqué, rappelant qu’une entreprise algérienne spécialisée dans la production  des insecticides  »bio » avait décroché le titre de la meilleure invention en  Afrique.

Pour sa part, le directeur général des études au même département ministériel,  M. Mourad Arif, a mis l’accent sur la nécessité d’inculquer aux PME la culture  de recherche et d’innovation. « Il faut mettre l’innovation au coeur du développement industriel et  les investisseurs privés doivent donner plus d’importance à ce volet et cesser  de le percevoir comme une perte d’argent », a-t-il affirmé. « Les responsables des PME sont appelés à changer de mentalité et  comprendre que la pérennité de tout investissement et la performance de l’entreprise  dépendent de l’effort consenti dans l’innovation », a insisté M.Arif.

L’introduction des nouvelles technologies de l’information et de la  communication et la maîtrise des techniques modernes constituent « la pierre  angulaire du développement de la PME », a indiqué, de son côté, le directeur  général de l’agence nationale du développement de la PME (ANDPME), M. Moussaoui. « L’ANDPME prend en charge le financement d’acquisition du matériel  technologique à hauteur de 40%.Les entreprises doivent profiter de cette mesure  pour se lancer dans un processus d’innovation à même d’améliorer la qualité  de leurs produits et renforcer leur position sur le marché », a-t-il indiqué. Le même responsable a déploré, toutefois, le fait que « seulement 16%  des 659.309 PME exerce dans l’industrie », en dépit de l’existence d’un potentiel considérable de chercheurs spécialistes dans différents domaines.

En 2011, une entreprise algérienne spécialisée dans la fabrication des  insecticides « bio », classée deuxième en Algérie, avait décroché le prix africain  de la meilleure innovation. Les prix de l’innovation et de l’invention 2012  seront remis lundi lors de la cérémonie de clôture du salon national  de l’innovation, ouvert samedi au palais des expositions (Safex), à Alger.

 

Source: http://www.elwatan.com/

 

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Une conférence nationale sur le développement industriel prévue en 2013

Une conférence nationale sur le développement industriel aura lieu avant la fin du premier trimestre de l’année 2013, a-t-on appris de source proche de la Centrale en marge du congrès de l’organisation de l’Unité syndicale africaine. La proposition faite par le SG de l’UGTA a eu l’accord du Premier ministre Abdelmalek Sellal.

La conférence, qui doit inclure toutes les parties concernées par la production nationale, notamment les opérateurs économiques publics et privés, l’administration économique et les partenaires sociaux, est destinée selon notre source, à «mettre en place les éléments nécessaires pour la reconstruction de l’économie nationale». La même source a ajouté par ailleurs, que ladite conférence devrait aboutir à une plate-forme de recommandations pour «développer l’outil national de la production formulée par la Centrale syndicale».

«Il est question de renforcer le partenariat entre la formation professionnelle et l’entreprise, développer le tissu local des PME pour lutter contre l’exode des populations, dépénaliser l’acte de gestion et libérer l’initiative des gestionnaires publics, ainsi que la  restauration du crédit à la consommation orienté vers les produits locaux, la révision du Code des marchés publics, la création d’un observatoire national du commerce et le soutien aux entreprises exportatrices», a-ton indiqué.

Pour rappel au dernier conseil interministériel (CIM), il y a près d’un mois, le gouvernement avait instruit la Banque d’Algérie, l’ABEF et les banques de la place, d’aller «immédiatement» vers des facilitations en termes d’octroi de crédits et de gestion bancaire quotidienne. Pour rappel, le Premier ministre avait déclaré lors de la dernière rencontre tripartite qu’il est impératif que notre pays dispose plus de PME et PMI. «Il n’est plus possible de se contenter d’avoir seulement 70 000 PME en Algérie. Il faut faire plus, surtout au regard du contexte international : beaucoup de pays européens et voisins souffrent énormément et nous offrent des capacités», a t il déclaré le jeudi 22 novembre, à l’ouverture des travaux de la réunion de la tripartite Gouvernement, Patronat et Centrale syndicale, à Alger. Et d’ajouter : «Le moment est bien choisi pour mobiliser l’entreprise, qu’elle soit publique ou privée, sans distinction », a t il ajouté à ce sujet. Le Premier ministre a également fait part de son souhait qu’en 2013, un véritable «pacte de croissance» soit créé tout en rappelant la «détermination du gouvernement à prendre en charge les propositions des organisations patronales en vue de «dynamiser» les entreprises et relancer l’investissement productif».

Sellal dira ne pas faire partie de ceux qui parlent de «l’après pétrole» mais de ceux qui défendent une «croissance avec le pétrole» en développant au mieux les capacités dont dispose le pays.

 

Source: Le Soir d’Algérie

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La Caisse de Garantie du Crédit d’Investissement

La caisse de garantie du crédit d’investissement est une institution publique mise en place pour soutenir la création et le développement de la PME en lui facilitant l’accès au crédit.

La CGCI-Pme a pour vocation de couvrir les risques attachés aux crédits d’investissement consentis aux Pme. Elle couvre les risques d’insolvabilité, encourus par les banques, sur les crédits consentis aux Pme et complète les autres dispositifs d’aide au financement bancaire de la Pme constitués par le FGAR et le Fonds de Caution mutuelle. La limite de la garantie est plafonnée à 250 Millions de DA pour un montant maximum du crédit de 350 millions de DA. La garantie n’est offerte qu’après analyse du projet par la CGCI. La garantie définitive ne peut être octroyée qu’après la notification de l’accord de financement au promoteur par la Banque.

 

voir : http://www.cgci.dz

 

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Les pays arabes veulent créer une banque de données économiques

 

Les défis futurs qui attendent les pays arabes face au fléau du chômage, qui touche nombre d’entre eux, passent résolument par la création de petites et moyennes entreprises (PME), outil de développement industriel et seul moyen de richesse durable, et que les Etats en question investissent dans le développement des énergies renouvelables, dans la nanotechnologie et dans le développement des industries dites vertes (telles que l’énergie solaire et autres industries non polluantes…).

C’est en ces termes que s’est exprimé, Mohamed Benyoucef, DG de l’Organisation arabe pour le développement industriel et pour la normalisation (AIDMO), hier à Alger, lors de la rencontre consacrée au développement de l’information industrielle organisée par le ministère de l’Industrie et de la PME. Selon l’intervenant qui cite les chiffres dont dispose son organisation, «ils sont entre 30 et 35% parmi les jeunes qualifiés pour un emploi qui se trouvent au chômage, fléau qui touche près de 18% de la population active dans le monde arabe». Des chiffres qui laissent perplexe surtout que les pays arabes disposent de grandes potentialités de tous points de vue pour faire un bond dans le développement de leur industrie hors pétrole. Sous le thème «L’information industrielle: moyen pour la réalisation de la concurrence industrielle », cette rencontre a pour objectif que les industries dans les pays puissent disposer de banque de données touchant à toutes informations pouvant renseigner sur les potentialités d’investissement dans différents secteurs d’activité industrielle. Pour l’heure, affirme un expert, les échanges économiques entre les pays arabes sont encore insignifiants ou du moins faibles même s’agissant du commerce.

Quant aux investissements dans l’industrie, les résultats sont encore plus faibles que le sont pour le négoce. Dans l’état actuel des choses, il devient nécessaire pour les pays arabes d’aller vers une intégration de leur économie. De là s’impose la création d’un seul système de statistiques globales pour les pays arabes touchant à tous les aspects économiques et industriels.

L’expérience algérienne est citée comme exemple, le pays ayant enrichi son système de statistiques par un recensement économique en 2011 qui a permis de disposer d’informations précises sur les entreprises économiques. L’Algérie s’est aussi dotée d’une banque sur l’information économique par secteur, a-t-on indiqué du côté du ministère de l’Industrie. Le même département affirme que l’Algérie devra porter, à l’échéance 2014, le nombre de PME à 40 par 1.000 habitants. Actuellement, le ratio est de 20/1000. 1 million 700.000 PME sont recensées actuellement. La norme universelle se situe entre 50 et 60 PME/1000 habitants.

 

Source: Le Quotidien d’Oran

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Les Maltais s’intéressent à l’Algérie

Les entreprises maltaises sont fortement intéressées par les investissements en Algérie. Le partenariat dans le domaine de l’industrie et de celui des services semble le créneau le plus «attrayant».

Organisé par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci), le forum d’affaires algéro-maltais, tenu hier à Alger, a réuni des hommes d’affaires maltais et des opérateurs économiques algériens. A la recherche d’opportunités de partenariat et de création d’entités dans notre pays, la délégation maltaise mène ainsi une visite de «prospection» dans les secteurs de l’industrie pharmaceutique, du bâtiment et travaux publics, des transports, des technologies de l’information et de la communication, et des énergies renouvelables.
Pour la responsable de Malta Entreprise, Meli Philomena, cette visite permettra d’explorer le monde des affaires en Algérie et les possibilités de partenariat à long terme. «L’importance est de développer des relations économiques et commerciales entre les deux pays», dit-elle, avant de rappeler que Malte constitue un pont entre l’Europe, l’Afrique du Nord et l’Algérie.
Selon elle, il existe d’importantes opportunités économiques en Algérie, notamment dans les secteurs du tourisme, de l’agroalimentaire et des services. De son côté, le représentant du ministère de l’Industrie, Aït-Ramdhan, a souligné l’intérêt de ce forum. Il estime qu’avec Malte, les opérateurs économiques nationaux pourront développer des projets dans les secteurs des services, de l’industrie pharmaceutique, les énergies renouvelables et l’industrie. Il rappellera ainsi qu’annuellement, l’Algérie importe 50 milliards de dollars de biens et services. Le représentant du ministère de l’Industrie a invité les entreprises maltaises à participer au plan quinquennal 2010-2014 et à souscrire avec des entreprises algériennes, notamment dans le secteur du bâtiment.

Source: Le Soir d’Algérie

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