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Les entreprises doivent bénéficier de facilitations et évoluer dans un climat serein

Le président du Conseil national consultatif de la promotion de la PME (CNC PME), Zaïm Bensaci a réclamé mardi des « facilitations » et un ’’climat serein’’ pour permettre aux entreprises d’évoluer dans un contexte plus favorable.

« Il faut débureaucratiser et avoir une cohérence dans les différents centres de décision pour qu’il y ait des facilitations et une conformité des textes et surtout leur application », a-t-il affirmé dans une intervention à la Radio nationale.

Pour lui, ces mesures doivent être prises pour que « les entreprises évoluent dans un climat serein », déplorant que les PME « ne trouvent pas de cadre adéquat pour se développer ».

« Il y a des conditions qui ne se prêtent pas » à l’activité économique, ajoute-t-il. Les opérations de facilitation sont  en cours et on verra comment les choses vont évoluer », a-t-il répondu à une question sur l’efficacité de ces mesures.

Enumérant les difficultés auxquelles font face les entreprises, M. Bensaci cite particulièrement la bureaucratie qui « nous a ruiné comme dans le domaine bancaire », relevant que l’administration impose « un parcours du combattant » pour récupérer des documents administratifs.

« Il faut simplifier au maximum les démarches », a-t-il préconisé, dans le but de parvenir à atteindre « notre ambition de création de nouvelles entreprises ».

En plus de la simplification des démarches, il estime qu’il faut ’’sanctionner les failles » et opérer des corrections tout en réclamant des réductions du nombre d’interlocuteurs pour aboutir à l’acte d’investir.

« Un guichet unique est nécessaire mais il ne faut pas retomber dans les carences du passé », dit-il en rappelant que différentes mesures sont prises au niveau gouvernemental mais que sur le plan de l’application, « cela ne marche pas ».

Il affirme, à titre d’exemple, que certaines banques « jouent le jeu et d’autres pas » lorsqu’il s’agit d’appliquer des décisions prises pour aider les entreprises en difficulté.

« Pourquoi être restrictif par le cas par cas lorsqu’il s’agit de difficultés financières ? » s’est-il interrogé en considérant que cette démarche ne facilite pas la préservation de l’entreprise et l’emploi.

Un guichet unique est nécessaire

« Les entreprises ont été victimes » et les difficultés ne sont pas seulement le résultat de la gestion mais aussi de la dévaluation dans les années 1990, a-t-il dit, appelant à ce que « chacun prenne ses responsabilités ».

Malgré ces difficultés, M. Bensaci évoque les opportunités offertes par le programme de mise à niveau des entreprises dont le ’’PME II’’, soulignant que celui, initié par l’Agence nationale de promotion de la PME (ANDPME), est « en cours » d’exécution.

Mais même dans ce cas, M. Bensaci pointe du doigt « un problème de capacité » généré par  » la constitution juridique de l’ANDPME » qui l’enferme « dans le carcan administratif » avec des lourdeurs administratives ».

Il a aussi regretté que le projet de mise à niveau « n’a pas avancé comme il aurait du l’être ». Mais, M. Bensaci reste optimiste, soulignant qu’’’il y a un de changement de statut (de l’ANDPME) qui est en cours ».

M. Bensaci annonce, « sous toute réserve » que parmi plus de 700.000 PME, « 1700 dossiers de mise à niveau sont enregistrés » sur les 20 000 prévus et pour lesquels « les bureaux d’étude vont être sollicités » pour que les opérations puissent commencer ».

« Le montant assigné au renouvellement des équipements est insuffisant », estime-t-il par ailleurs et considère que l’essentiel est de réussir la mise à niveau des entreprises enregistrées.

Quant au plan de charge des entreprises spécialisées dans la sous-traitance, le président du CNC PME a indiqué que la relance industrielle ne repose pas uniquement sur l’offre de Renault et qu’il y a d’autres sociétés qui sollicitent de nombreux services comme la SNVI, Sonelgaz et Sonatrach.

« La SNVI a joué le jeu et s’est entourée de sous-traitants », a-t-il dit.

« Le gouvernement veut développer cette filière, mais on est encore loin du compte », dit-il en s’appuyant sur le fait que les entreprises locales ne peuvent répondre qu’à 5 % ou 10 % des besoins du marché et tout le reste de la demande de l’économie est satisfait par les produits importés.

Cette carence est justifiée en partie par le fait que les entreprises étrangères comme Renault « sont dures » et exigeantes vis-à-vis des sous-traitants, en plus de « la discrimination » dont sont victimes les entreprises privées, selon M. Bensaci.

« Il ne faut pas imaginer » que les entreprises vont être délocalisées à Oran « pour travailler avec Renault », a-t-il averti.

En fait, il a réclamé une part des commandes publiques au secteur privé » car les besoins de l’économie nationale ne peuvent pas être satisfaits uniquement « par le secteur public ».

Enfin, sur la rencontre, mardi entre le ministre de l’Industrie, Chérif Rahmani, l’UGTA et le patronat, M. Bensaci a indiqué que dialogue va aider « à sortir de l’ornière » et aider à trouver les solutions.

Il n’a, toutefois, pas précisé l’ordre du jour de cette réunion entre le ministre de l’Industrie et les représentants de la centrale syndicale et le Patronat algérien.

 

Source: http://www.aps.dz

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Les pays occidentaux reposent tous leurs espoirs sur les TIC

Des succès algériens dans le domaine des TIC, comme  Khaled Mouloudi, Nassima Berrayah, Tarik Zakaria Benmerar, Mohamed Said Karim Benmerar ; du Web, tels que Wafa Benhassine et Lamine Ghemati ; des réseaux sociaux, comme Dehia Sahmi. Ces jeunes entrepreneurs constituent de bons exemples de la capacité d’innovation et de la compétitivité de l’entrepreneuriat algérien dans le domaine du numérique.

Créée en 2012, l’entreprise Tbeznyss.com. propose une boutique en ligne permettant d’effectuer des achats à partir de chez soi et de recevoir sa commande sans déplacement. La livraison est gratuite uniquement pour les habitants d’Alger et ses environs pour l’instant. Trois modes de paiement permettent de régler ses achats : espèces à la livraison, envoi d’un chèque ou en passant par la plateforme ePAY.dz (compte virtuel prépayé).

«La création d’entreprises dans le domaine, même si toutes les conditions n’étaient pas favorables (elles ne le sont toujours pas d’ailleurs) nous permettra de bien nous préparer, d’anticiper les besoins et d’assurer une qualité de service irréprochable le jour où la vente en ligne se généralisera dans le pays. Cela requiert évidemment la mise en place au préalable de mécanismes, comme le paiement en ligne et de légiférer pour protéger le consommateur et le web-marchand, mais néanmoins cela reste un métier à apprendre et des processus à maîtriser afin de répondre au mieux aux besoins spécifiques du marché algérien », déclare Lamine Ghemati, en ajoutant que la création d’entreprises est déjà une difficulté en soi, l’absence de cadre légal et de structures adéquates également due aux pouvoirs publics n’est pas pour arranger les choses d’après lui.

«Notre génération veut aller vite et de manière efficace, sans se soucier de devoir disposer de telle ou telle copie de document légalisée ou de devoir attendre l’aval des autorités pour la moindre initiative qui servira l’intérêt général», précise Lamine Ghemati. L’autre principal frein ,selon lui, est celui de ne pouvoir disposer de produits fabriqués localement ni de pouvoir importer facilement et rapidement ce dont on a besoin. «Il ne faut pas se leurrer, nous sommes encore au Moyen Age technologique en Algérie à cause du débit offert, de l’absence de la 3G et du paiement en ligne, par exemple, alors que les pays occidentaux reposent tous leurs espoirs sur les TIC afin de sortir de la crise et de (re)créer des emplois et de la richesse. Il est exaspérant de demeurer à la traîne de tous les classements mondiaux de ce secteur (131e au dernier classement du World Economic Forum), alors que nous disposons de compétences remarquables en Algérie et aux quatre coins du globe», explique Lamine Ghemati.

Quand aux opportunités du secteur, le fondateur de Tbeznyss.com affirme qu’elles ne diffèrent pas de celles qu’on retrouve dans les pays développés, car nous pourrions suivre absolument le même cheminement. Les services à forte valeur ajoutée offerts par les entreprises technologiques, que ce soit dans le conseil, l’intégration de système, le développement, l’édition, les technologies du web ou l’infogérance représentent, selon lui, une chance pour nous de pouvoir améliorer la productivité et la compétitivité de nos entreprises et de leur qualité de service, mais surtout de pouvoir exporter notre matière grise qui rivalise avec celle des autres pays tout en étant à des coûts plus abordables.

L’enjeu est donc de taille, déclare Lamine Ghemati, selon qui la formation et l’innovation feront la différence et ça ne sert strictement à rien de limiter la créativité et la motivation des jeunes entrepreneurs créateurs de start-up par des entourloupes administratives sauf peut-être à les pousser à travailler dans d’autres contrées.

 

Source: http://elwatan.com

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Le salon international Djazagro 2013 d’Alger

Le Salon international de l’agroalimentaire ’’Djazagro’’, prévu du 9 au 12 avril prochains au Palais des Expositions des Pins maritimes, à Alger, ambitionne d’attirer 15.000 visiteurs, a indiqué, dimanche à Alger, le directeur de cette manifestation, Christophe Painvin.

« Le nombre de visiteurs est en hausse constante, passant de 9.000 en 2008, à 14.000 en 2012 », a-t-il précisé lors d’une conférence de presse de présentation du salon.

« Djazagro 2013’’ est destiné à offrir des choix adaptés aux professionnels désirant engager des efforts dans le domaine de la mécanisation « en tenant compte des besoins et des attentes de l’agriculture locale », a encore ajouté le directeur de cette manifestation économique.

Des nouveautés sont introduites pour cette édition, comme « le renforcement de Djazagro, secteur du machinisme agricole et des agroéquipements, afin d’en faire une véritable vitrine représentative de l’offre en la matière », a souligné M. Painvin.

Des démonstrations et animations sont aussi prévues sur les stands tout comme la création d’un nouveau secteur consacré aux arômes et ingrédients à la demande des visiteurs.

C’est également suite au souhait de ces derniers que le Salon sera ouvert un vendredi dans le but de permettre à un grand nombre de personnes issues de wilayas éloignées de visiter ce salon.

Outre le machinisme agricole et les équipements, le Salon couvrira les secteurs de l’agroalimentaire et de l’emballage, les produits finis et boissons, ainsi que les équipements pour la boulangerie et la restauration. L’évènement consacrera également le thème des procédés de culture des fruits et légumes.

Le salon regroupera cette année 513 exposants représentant 27 pays, selon M. Painvin qui a souligné que Djazagro s’est affirmé en Algérie, depuis 11 ans, comme un carrefour permettant « de nouer des partenariats dans les filières agricole et agro-industrielle’’.

Parmi les pays participants, il a cité entre autres, la France, l’Italie, Taïwan, la chine et le Brésil, et pour la première fois, l’Indonésie.

De son côté, le responsable de Djazagro Algérie, Rabah Alilat, a souligné que des rencontres ont été organisées dans plusieurs wilayas pour intéresser les investisseurs aux secteurs agricole et agro-industriel.

 

Source: http://www.aps.dz

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Avantages fiscaux pour encourager les investissements dans le sud

Le ministre du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, Tayeb Louh, a souligné jeudi à Alger, qu’une réflexion suivait son cours pour l’institution de nouveaux avantages fiscaux destinés à encourager les entrepreneurs à investir dans les projets de développement au Sud du pays.

Dans une déclaration à la presse en marge de la séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, le ministre a affirmé qu’ »une réflexion était en cours actuellement pour l’institution de nouveaux avantages fiscaux et parafiscaux pour encourager les entrepreneurs à investir dans les grands projets de développement qui accusent un retard de réalisation dans les wilayas du sud ».

Ces nouveaux avantages consistant en des réductions des charges sociales et des impôts visent à encourager l’investissement créateur de richesses dans la région, et contribueront, dans une large mesure, à créer des postes d’emploi.

Le ministre a ajouté que certains walis des régions du Sud avaient exprimé leur préoccupation quant à l’insuffisance de moyens de réalisation des projets de développement, d’où les retards enregistrés dans la réalisation de ces projets.

Ces nouvelles mesures sont de nature à contribuer à faire avancer la réalisation de ces projets, notamment dans les secteurs des travaux publics, des investissements dans l’agriculture et pour la création de postes d’emploi, a conclu le ministre.

 

Source: http://www.aps.dz

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Industries agroalimentaires : la nouvelle loi sur les additifs alimentaires applicable en mai

Le décret exécutif régissant l’utilisation d’additifs dans l’industrie agroalimentaire entrera en vigueur à partir du 16 mai prochain, a annoncé lundi à Alger le président de l’Association des Producteurs algériens de boissons (APAB), Ali Hamani.

« Les textes concernant les additifs alimentaires ont été promulgués il y a une année et ils vont entrer en vigueur le 16 mai prochain », a souligné M. Hamani lors d’une conférence de presse organisée pour présenter le symposium sur la valorisation des produits agricoles dans les boissons, prévu mercredi.

Le décret n°12-214 du 15 mai 2012 fixe notamment la liste des additifs autorisés dans les denrées alimentaires, la liste des catégories d’aliments dans lesquels peuvent être incorporés des additifs alimentaires et la liste des additifs pouvant être incorporés dans des denrées alimentaires ainsi que leurs limites maximales autorisées.

Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, avait annoncé en octobre dernier l’application de cette nouvelle loi à partir du mois de mai 2013.

Selon le présidant de l’APAB, ce texte devrait apporter plus d’informations au consommateur, puisque tous les additifs incorporés dans les produits alimentaires doivent être mentionnés sur l’emballage pour améliorer la traçabilité des produits.

« Ce texte a pris en considération toutes les règles et les normes internationales. C’est important notamment pour les boissons, dont l’exportation exige un produit répondant aux normes internationales », a-t-il expliqué.

M. Hamani a par ailleurs annoncé qu’un autre décret concernant le droit à l’information sur les produits agroalimentaires au consommateur est actuellement en cours d’élaboration.

Interrogé par la presse sur le taux élevé de sucre utilisé dans les boissons, M. Hamani a reconnu cet excès, et a promis d’en réduire le taux.

« Le taux de sucre utilisé dans les boissons est effectivement élevé. Nous avons reçu un questionnaire des ministères de la Santé, du Commerce et de la Fédération des Consommateurs signalant ces doses » élevées, a-t-il précisé.

Actuellement, « nous sommes en train de réfléchir pour proposer un certain nombre de mesures pour réduire ce taux et revenir aux normes internationales » admises, ajoute M. Hamani.

L’APAB a été créée en 2003, et compte quelque 40 adhérents qui brassent plus de 85% du marché national des boissons.

 

source: http://www.aps.dz

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Les entreprises algériennes face au cap de la GED

La Gestion électronique des documents (GED) n’arrive pas encore à démarrer en Algérie. Les factures, les fiches de paie et les bons de commande ne sont toujours pas dématérialisés. Un problème de mentalité, mais également de défaut de législation et de politique de soutien aux projets de création de systèmes d’information.

Le cycle sans papier est aujourd’hui un élément vital pour le bon fonctionnement du système d’information dans les entreprises et services administratifs des institutions et collectivités locales. Les prévisions sont tranchées : toute entité administrative ou économique ne disposant pas d’un projet de migration des processus de gestion basés sur le papier vers une nouvelle mouture totalement dématérialisée, finira forcément par disparaître dans quelques années. La mise en garde s’explique par des raisons économiques, organisationnelles et techniques. S’il n’est plus utile de démontrer le lien incontournable entre l’économie des services et la Gestion Electronique de Documents (GED), il est nécessaire de pousser les administrateurs et gestionnaires d’entreprises à convertir les documents papiers en applications, bases de données hétérogènes et serveurs de fichiers. L’instauration de la GED dans plusieurs pays du monde a provoqué une véritable diminution du « print » et donc une économie de papier. Selon le cabinet IDC (International Data Conseil), le nombre de pages imprimées dans le monde a baissé de 1% en 2012, passant de 3,12 milliards en 2011 à 3,09 milliards en 2012. La GED permet ainsi aux entreprises de réduire significativement leurs dépenses dans la mesure où elle diminue l’usage des transports et du papier.

Le coût de traitement d’un document électronique est par exemple divisé par trois. Côté sécurité, cette technologie assure une meilleure traçabilité des courriers et documents mais nécessite un lourd investissement dans l’archivage et le stockage sécurisé des données informatiques issues de la numérisation des documents papiers. C’est pourquoi des éléments organisationnels, voire juridiques doivent être définis avant la mise en exécution d’un projet GED. Ce qui implique de passer en premier lieu par la phase décisive dans laquelle tous les types de contenus (papier, mail, vidéo, photo…) doivent être intégrés dans la GED via le standard XML. Ces derniers sont d’abords scannés, indexés puis archivés dans les infrastructures de gestion documentaire et les documents multimédias dans le cas des systèmes d’information documentaires classiques.

La facilité de consulter des données numériques 

La base des systèmes de GED est donc composée de documents fondamentaux et répond parfaitement aux attentes des entreprises. Puis, il sera indispensable de mettre en place un processus d’indexation automatique, de création de référentiels, de définition de règles de gestion de circulation et de stockage et d’ergonomie du plan de classement. La troisième étape concerne l’accessibilité aux données. Pour cela, un moteur de recherche efficace doit être conçu pour permettre d’afficher et de consulter les ressources souhaitées en quasi temps réel et dans toutes les configurations existantes : extranet, portail web, support physique… Cependant, ce processus a créé un problème aux responsables du système d’informations ayant subi un passage au tout électronique. Il s’agit de la gestion des flux de fichiers numériques qui remplacent les dizaines de kilomètres d’archives en format papier. La solution est incontestablement l’outil logiciel workflow. On entend par workflow tout processus consistant à faire circuler automatiquement des documents d’un utilisateur à un autre. C’est en fait, un « simple » circuit de routage des documents permettant à ces derniers de suivre un trajet prédéfini, pouvant être modifié par un des participants selon les cas. Il peut être purement séquentiel ou bien au contraire complexe et conditionné par les métadonnées portées par le document. La maîtrise des documents est donc un élément important dans les systèmes d’informations de demain. Par exemple, la signature électronique n’est pas un scan de signature manuelle, sauvegarder l’archive électronique d’un document n’est pas le mettre sur une clé USB enfermée dans un placard….

De nouvelles pratiques doivent s’ancrer sans tarder car la cohérence de l’organisation et de ses processus en dépend. Il convient alors de substituer le classement classique des documents intégrés dans les traditionnels serveurs de fichiers sous Windows Explorer par une authentique architecture de gestion électronique de documents utile à l’organisation. C’est à cette condition que les projets de gestion électronique de documents pourront permettre à l’entreprise et à n’importe quelle administration d’accroître sa qualité de service.

 

Source: http://www.lequotidien-oran.com

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Constantine: Un plan de charge pour les micro-entreprises

Lors d’une réunion de l’exécutif, tenue samedi dernier, le wali de Constantine a affirmé la nécessité de l’application effective de la décision du gouvernement de consacrer 20% des projets pour les micro-entreprises créées dans le cadre des dispositifs d’aide à l’emploi, ANSEJ, CNAC et Angem.

Selon un communiqué de la wilaya, reçu hier à la rédaction, le chef de l’exécutif, Nouredine Bedoui, a insisté sur ce point d’intégration des micro-entreprises notamment celles spécialisées dans la voirie et les réseaux divers (VRD), en considération que ces dernières auront pour effet d’imprimer un rythme accéléré à la réalisation des projets d’habitations comme de tous les autres projets de construction.

Et pour ce faire, les responsables des secteurs en question ont été invités à établir un fichier actualisé des entreprises activant dans leurs secteurs respectifs.

Le chef de l’exécutif a considéré que le fichier actualisé portant le détail des capacités de chacune des entreprises ainsi que ses chantiers, permettront aux autorités de mieux apprécier la situation pour mieux répartir les plans de charges. De même que ce fichier permettra à l’administration locale, de prévoir des plans de charge des PME, créées dans le cadre des formules de l’ANSEJ, l’ANGEM et la CNAC et de mieux veiller à la stricte exécution du décret présidentiel 12-23, du 18 janvier 2012, recommandant de réserver, prioritairement et exclusivement, 20% de leurs commandes aux dites petites entreprises.

Le wali a également indiqué que l’incorporation de ces PME dans les chantiers aura un double avantage: elle permettra de donner du travail aux PME, d’une part, et d’alléger le fardeau de certaines entreprises de réalisation qui se trouvent débordées. Dans ce sillage, le secrétaire général de la wilaya, M. Aziz Benyoucef, a invité les micro-entreprises «d’être à l’écoute car des appels à consultation seront lancés incessamment et graduellement jusqu’à intégrer toutes ces PME, à l’instar de ce qui a été fait pour les PME versées dans l’hygiène et les espaces verts».

Et de rappeler que celles-ci, ont actuellement des plans de charge et sont intégrées dans la réalisation de projets avec les différentes mairies de la wilaya.

 

Source: http://www.lequotidien-oran.com/

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Des mesures pour le sud: Emploi et Crédits sans intérets

Une instruction du Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, relative à la gestion de l’emploi dans les wilayas du sud a été rendue publique lundi, dont voici le texte intégral :

 

« Dans le prolongement des décisions prises lors de la visite effectuée dans la Wilaya de Ouargla visant à promouvoir le développement des wilayas du sud, notamment le traitement de la question de l’emploi et du chômage particulièrement des jeunes, la présente instruction a pour objet d’édicter un certain nombre de mesures pour assurer une gestion transparente et rigoureuse du marché du travail dans les wilayas du sud.

Aussi, et afin de préserver la stabilité sociale au niveau des régions concernées, et en vertu des dispositions de l’article 3 de la loi n°04-19 du 25 décembre 2004 relative au placement des travailleurs et au contrôle de l’emploi conférant à l’Etat les pouvoirs de régulation dans le domaine de l’emploi, la gestion du marché du travail et la promotion de l’emploi au niveau de ces wilayas devra obéir, dorénavant aux procédures ci-après :

1- En matière de recrutement :

Les besoins en main d’oeuvre des entreprises implantées dans les wilayas du sud, y compris celles dont les sièges sociaux se trouvent hors de ces wilayas, doivent être obligatoirement satisfaits en priorité et notamment pour la main-d’œuvre qui n’est pas hautement qualifiée par le recours à la main-d’oeuvre locale conformément à la législation en vigueur.

En cas de nécessité, l’entreprise qui recrute des agents insuffisamment qualifiés est tenue d’assurer la formation directement ou par l’intermédiaire des centres de formation professionnelle par une formation à la carte.

Cette mesure doit faire l’objet systématiquement d’une clause à inclure dans les contrats de prestations de services.

En cas d’indisponibilité des profils demandés sur le marché du travail local, une dérogation exceptionnelle peut être accordée par le wali territorialement compétent pour le recours à une main-d’oeuvre hors wilaya sur rapport dûment motivé, assorti de l’avis des services compétents de l’emploi.

C’est ainsi, que le recours au recrutement d’une main-d’oeuvre hors wilaya n’est autorisé que dans la proportion des postes à pourvoir n’ayant pas de profil correspondant localement.

En tout état de cause, les employeurs sont tenus de notifier à l’agence habilitée, ou à la commune, tout emploi vacant dans leurs entreprises et qu’ils souhaitent pourvoir, et de transmettre à l’agence habilitée les informations relatives aux besoins en main-d’oeuvre et aux recrutements effectués, conformément aux articles 18 et 19 de la loi n° 04-19 sus citée.

2- En matière de rémunération :

La pratique en matière salariale dans les wilayas du sud a révélé que le système de rémunération appliqué par les sociétés de prestation de services était discriminatoire et souvent inférieur à celui pratiqué par les entreprises cocontractantes pour les mêmes postes de travail.

A l’effet de prévenir toute forme de disparité salariale, les entreprises faisant appel à des prestataires de services pour la réalisation de travaux de toute nature, sont tenues d’inclure dans les contrats les liant à ces derniers, une clause portant sur l’application d’une grille des rémunérations qui ne saurait être inférieure à 80% de leurs grilles en vigueur pour des postes similaires.

En cas d’inexistence de postes, similaires au sein de l’entreprise donneuse d’ordre, il est fait référence en matière de rémunération aux salaires versés dans la branche au niveau local.

3- En matière d’amélioration des qualifications de la main-d’œuvre locale :

Sous la supervision directe du wali de la wilaya, les service chargés de la formation professionnelle, en relation avec les services chargés de l’emploi, les services chargés de l’énergie, du tourisme et de l’artisanat, et les entreprises devront systématiquement répertorier les métiers déficitaires au niveau local et engager des mesures visant à adapter les qualifications soit par le biais de la formation résidentielle soit par la formation par apprentissage en entreprise, pour répondre aux besoins des entreprises.

Dans ce cadre, les instructions données lors de la visite effectuée dans la wilaya de Ouargla en novembre 2012, concernant l’ouverture d’un centre professionnel relevant du secteur de l’énergie ainsi que l’ouverture de sections de formation par le secteur de la formation professionnelle devront être concrétisées au plus tard, fin avril 2013.

Par ailleurs, le secteur du tourisme et de l’artisanat veillera à ce que des quotas de places pédagogiques soient réservés au profit des jeunes originaires des wilayas du sud dans les instituts spécialisés relevant de sa tutelle notamment les instituts de Tizi Ouzou et de Bou-Saâda.

A terme, il importe d’envisager l’ouverture d’un institut spécialisé ou d’une antenne rattachée aux instituts de formation dans les métiers de l’hôtellerie et de la restauration existants.

4- En matière de soutien à la création de micros entreprises :

Il importe de lever toutes les contraintes freinant l’essor de la micro entreprise dans les wilayas du sud pour permettre le développement de l’esprit d’entreprenariat chez les jeunes de ces régions.

A cet effet, la bonification du taux d’intérêt des prêts accordés par les banques dans le cadre des dispositifs de soutien à la création de micro activités gérés par l’ANSEJ et la CNAC sera portée à hauteur de 100% pour les projets initiés par les jeunes promoteurs et les chômeurs promoteurs dans les dix wilayas du sud.

Par ailleurs, Monsieur le ministre de l’Energie et des Mines chargera toutes les entreprises sous tutelle à l’effet de privilégier la sous-traitance d’activité avec les micros entreprises créées dans la cadre des dispositifs sus évoqués.

En outre, Messieurs les Walis devront veiller à une application stricte des dispositions de l’article 55 ter du code de l’opérateur des marchés publics qui réserve un quota de 20% de la commande publique aux micro entreprises créées dans ce cadre.

5- Suivi de la mise en oeuvre de la présente instruction :

Un comité intersectoriel local sera institué par arrêté du Wali, à l’effet d’assurer le suivi du respect des dispositions de la présente instruction par les entreprises implantées dans le wilayas du sud.

Ce comité, présidé par le Wali, se réunit au moins une fois par mois.

Il est composé de :

du directeur de l’énergie et des mines,
du directeur de l’agriculture et du développement rural,
du directeur du commerce de la wilaya,
du directeur de l’enseignement et de la formation professionnels,
du directeur de l’emploi de wilaya,
du directeur du tourisme et de l’artisanat,
du directeur de l’industrie,
de l’inspecteur de wilaya du travail,
du chef d’agence de wilaya de l’emploi,
du chef de l’antenne locale du centre national du registre de commerce.

Le comité intersectoriel devra élaborer un rapport mensuel de ses activités qui sera adressé par le wali concerné au Premier ministre. Outre la mise en place de ce comité, les walis concernés devront veiller à la régularité des réunions des comités de wilaya de promotion de l’emploi à l’intérieur desquels toutes les questions relatives à l’emploi devront être discutées.

6- Contrôle et sanctions :

Sans préjudice des sanctions prévues par la législation en vigueur, des mesures administratives seront prises par les différents secteurs conformément à leurs attributions respectives, à l’encontre de tout agent de l’Etat, de tout opérateur public ou privé et de toute entreprise, pour toute infraction aux dispositions de la présente instruction.

Ces mesures peuvent porter sur la suspension du registre de commerce, la résiliation des contrats, le rejet des demandes de permis de travail pour la main-d’oeuvre étrangère illégalement utilisée.

Enfin, le comité intersectoriel sus cité doit établir et tenir à jour une liste des entreprises ayant commis des infractions à la législation nationale et qui ont fait l’objet de poursuite administratives ou judiciaires.

J’attache du prix à la stricte application des dispositions de la présente instruction ».

 

Source: http://www.algerie360.com

Lire aussi: http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5180348

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ISSAL, Cloud Service Provider pour entreprises algériennes… dans les «nuages» et à Oran

Le « Cloud Computing » ou « l’informatique dans les nuages », un concept récent qui permet l’accès à des ressources Data hébergées dans des serveurs, fait ses premiers pas en Algérie. ISSAL, le premier CSP (Cloud Service Provider) du pays, qui représente de prestigieux acteurs du Web comme Google, lance son propre Data-Center pour les entreprises et les administrations.

Une première offre locale de service Cloud Computing a été mise sur le marché par l’ISP (Internet service Provider) algérien ISSAL. « Nous n’avons rien à envier à des entreprises qui offrent des services Cloud et de hosting (hébergement, ndlr) un peu partout dans le monde. Nous sommes installés à Oran et représentons des noms prestigieux comme Google ou Asigra. D’autres noms tous aussi prestigieux viendront compléter notre offre », explique à Maghreb Emergent/ Le Quotidien d’Oran, Zine Seghier, Manager Général de ISSAL. Pour lui, le Cloud n’est assurément pas un phénomène de mode et il ne s’agit nullement de technologie « mais de business process ». Selon la définition faite sur le site Web de ISSAL, le Cloud Computing est la mise à disposition de systèmes, d’applications ou de données hébergées dans un Data-Center hautement sécurisé, et les rendre accessibles de partout via Internet. C’est également la possibilité de consommer des services informatiques à la demande à travers Internet sans avoir à se soucier de problèmes d’infrastructures, de maintenance, de mise à jour et de sécurité. Notre interlocuteur définit son entreprise comme un ISP « dûment agréé par l’ARPT » dont le service ne se cantonne pas uniquement à l’accès. « Nous avons un modèle économique un peu différent de celui de nos collègues. Ils font un très bon travail chacun dans son domaine et sont particulièrement spécialisés. Nous croyons par ailleurs fermement en un système de “compétition” où justement un véritable écosystème est mis en place entre les différents acteurs ce qui leur permet de coopérer ensemble tout en étant concurrents », explique-t-il plaidant pour une mutualisation de l’infrastructure de l’opérateur historique Algérie Télécoms à l’image de celle des MVNO dans le monde de la téléphonie mobile. Zine Seghier croit en l’avenir du Cloud en Algérie. Car, dit-il, « nos entreprises ont les mêmes besoins que toutes les entreprises du monde entier ». « ISSAL est un des rares CSP dans le monde Arabe et dans le continent. Nous avons investi dans une des plateformes les plus modernes de l’industrie et nous avons un Data-Center totalement virtualisé basé dans le pays et au service de nos entreprises », explique-t-il.

Un marché de Cloud à créer

L’offre actuelle s’adresse aux entreprises et « va s’étendre graduellement au marché de masse avec des offres bien spécifiques », promet-il. Si notre interlocuteur croit dur comme fer en un marché local, c’est parce qu’il estime que l’utilisation d’un stockage de données au sein même de l’entreprise n’a plus beaucoup de sens. Selon lui, avec le flux d’informations qui circulent, les moyens de stockage habituels ne sont d’aucune utilité. Parce qu’ils ne font que dupliquer les données de l’entreprise. « Et si un fichier corrompu est dupliqué vingt fois, ça nous donnera vingt fichiers corrompus ! Ensuite vient la restauration. Si ce même fichier devait être restauré, la catastrophe est assurée », dit-il encore, tout en rappelant que plus de 80% des entreprises qui perdent leurs données déposent le bilan dans les deux années qui suivent la catastrophe. Pour lui, les entreprises ont aujourd’hui, grâce au Cloud, la possibilité de sauvegarder leurs données, de dupliquer leurs ressources informatiques, et d’optimiser leurs propres ressources. Quelles sont les garanties du Cloud ? Selon notre interlocuteur, cette grande question peut trouver une réponse dans la virtualisation, le propre du Cloud, qui permet de dispatcher les données sur plusieurs serveurs et donc difficiles à saisir dans leur intégralité. Il rappelle, à ce propos, qu’une des plus grandes banques mondiales classée dans le top 10 et avec plus de 100,000 employés à travers le monde utilise Google Apps. De même pour l’un des plus grands fabricants d’accessoire automobiles, qui compte plus de 30,000 employés, ou un des plus gros pétrochimistes avec près de 20,000 employés. Il rappelle aussi qu’ISSAL est le représentant de Google Entreprise ou « Reseller for Enterprise » qui travaille dans la protection des données de l’entreprise, avec la mise à disposition de la plateforme de Cloud VPS.

 

Source: http://www.lequotidien-oran.com

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Le Cloud Computing arrive en Algérie par Oran

A l’heure où les technologies du haut débit mobile tarde à s’installer en Algérie, et où les dirigeants des entreprises de ce pays sont de plus en plus méfiants à l’égard des processus d’intégration des outils du numérique dans la gestion des moyens de fonctionnement, le Cloud Computing (littéralement : l’informatique dans les nuages) arrive silencieusement dans l’environnement des services informatiques algériens. Le fournisseur d’accès aux services d’Internet Issal est devenu historiquement le premier «Cloud Services Provider» algérien. A partir de la possibilité de disperser un système d’information sur des serveurs multiples à forte capacité et accessibles sur Internet via des liaisons à haut débit, cette compagnie oranaise a mis au point la première solution de dématérialisation des salles informatiques basée sur un Cloud privé.

Baptisée iSV (Issal Secure Vault), cette prestation informatique vise à permettre aux entreprises, dépourvues des gros moyens de stockage sécurisé et surtout de la culture de la protection des données, de bénéficier en ligne des ressources software virtuellement illimitées en capacité de mémoire et en puissance de calcul grâce à la technologie Saas (Software as a Service) et sans obligation d’achat de licences. Le résultat est assez étonnant. Issal a implanté, à Oran, le premier data-center de l’histoire de l’informatique en Algérie, dans le but de donner la possibilité aux sociétés d’éliminer le risque de voir leurs données disparaître en utilisant le procédé d’externalisation de leurs infrastructures voire leurs logiciels. Pour Zine Seghier, DG d’Issal, le Cloud Computing n’est plus un buzzword technologique, mais est devenu une nécessité pour des compagnies parmi lesquelles des assureurs, hébergeurs de sites web, concessionnaires d’automobiles et opérateurs des télécommunications.

Pour le fondateur d’Issal, il n’y a plus de raisons qui justifient que hébergeurs fassent la promotion du .com et au payement au black des serveurs localisés hors des frontières du pays. Son entreprise qui dispose désormais d’un data-center aussi performant et sécurisé que ceux utilisés par les leaders du providing dans le monde et d’un réseau électrique ultramoderne, cherche donc à inverser la tendance de l’achat des domaines. Il veut inciter les PME du pays à imiter Google et faire confiance au .dz. Issal qui va devenir la seule marque qui optimise la consommation de la bande passante internationale d’Algérie Télécom.

 

Source: http://www.lequotidien-oran.com

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