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L’Algérie dispose de produits industriels de qualité et compétitifs

L’Algérie dispose de produits industriels de qualité et compétitifs

MASCARA – Le président la commission des relations extérieures de l’Assemblée nationale de la Mauritanie, Mokhtar Ould Khelifa a affirmé, samedi dans la wilaya de Mascara, que l’Algérie dispose de produits industriels de qualité et à des prix compétitifs qui peuvent être exportés vers la Mauritanie et des pays africains voisins.

Dans une allocution lors de sa visite au complexe d’industries alimentaires (COFEED) dans la zone industrielle de Mohammadia, en compagnie de plusieurs membres de l’assemblée nationale mauritanienne et du président de la commission des relations extérieures à l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohammed Hani ainsi que de membres de l’APN représentant la wilaya de Mascara et des autorités locales, M. Ould Khelifa a souligné que « la délégation mauritanienne qui a visité vendredi et samedi plusieurs unités de production industrielle dans les wilayas de Sidi Bel Abbes, Oran et Mascara, a pris connaissance de produits industriels algériens qui peuvent être exportés vers la Mauritanie et d’autres pays africains ».

« Les perspectives d’échange commercial entre l’Algérie et la Mauritanie sont devenues prometteuses à la faveur de l’impulsion donnée par les Présidents des deux pays frères, surtout après la dernière visite du Président mauritanien, M Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani en Algérie et la signature d’accords de coopération dans divers domaines, notamment pour la réalisation d’une route reliant les villes de Tindouf (Algérie)à et Zouerat (Mauritanie) », a-t-il déclaré.

Pour sa part, le président de la commission des relations extérieures de l’APN, Mohamed Hani a salué « le développement des relations entre l’Algérie et la Mauritanie soutenu par les Présidents Abdelmadjid Tebboune et Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani », affirmant que « l’APN soutient cette coopération ».

La délégation parlementaire mauritanienne a visité les quatre unités du Complexe des industries alimentaires (COFEED) de Mohammadia, réalisé pour un investissement de 9,378 milliards DA et lancé en production au cours de l’année 2021 pour fournir environ 22% des besoins du marché national en huile brute et 35 à 40 pour cent des besoins du marché national en farine de soja.

Ce complexe regroupe une unité de stockage de céréales d’une capacité de 144.000 tonnes, une autre de broyage de graines oléagineuses d’une capacité de production de 2.000 tonnes par jour, une unité de production d’aliments de bétail et d’aviculture d’une capacité de production de 900 t par jour et une unité de travaux de construction.

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Pisciculture en eau douce: les jeunes intéressés appelés à s’inscrire aux programmes d’accompagnement

Pisciculture en eau douce: les jeunes intéressés appelés à s'inscrire aux programmes d'accompagnement

ALGER – La Chambre algérienne de la Pêche et de l’Aquaculture (CAPA) a appelé, dans un communiqué, les jeunes souhaitant investir dans le domaine de la pisciculture en eau douce, à se rapprocher de ses services, répartis sur l’ensemble du territoire national, pour s’inscrire aux programmes d’accompagnement.

« La CAPA annonce l’ouverture des inscriptions au profit des jeunes souhaitant investir dans le domaine de l’élevage de poissons d’eau douce (tilapia rouge-tilapia), et ce, dans le cadre de la mise en place du groupe de travail mixte entre le ministère de la Pêche et des Productions halieutiques et le ministère délégué auprès du Premier ministre chargé de la micro-entreprise, représenté par l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (ANADE) », note la même source.

La Chambre appelle, dans ce sens, « l’ensemble des jeunes souhaitant investir dans ce créneau à se rapprocher des bureaux de la CAPA, à travers le territoire national, afin de s’inscrire ».


Lire aussi: 1000 microcrédits pour les activités de pêche et de pisciculture


A noter que les responsables au niveau de la tutelle avaient mis en place, début novembre dernier, un plan visant à promouvoir la culture de consommation des poissons d’eau douce, en particulier le tilapia rouge.

Le Directeur central du Développement de l’aquaculture au ministère, Rachid Anane, avait déclaré à l’APS, que ce plan passait essentiellement par la sensibilisation sur l’importance de ce poisson d’eau douce, réputé pour sa valeur nutritive tout aussi importante que les poissons marins, son goût et ses différents modes de cuisson.

De son côté, le directeur de la Chambre, Lyes Mesaitfa avait fait savoir que la CAPA disposait d’une base de données des producteurs de poissons et poissonniers et jouait le rôle d’intermédiaire pour assurer la disponibilité du tilapia rouge pour les consommateurs.

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L’UGCAA se démarque des appels à l’augmentation du prix du pain

L'UGCAA se démarque des appels à l'augmentation du prix du pain

ALGER – L’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) s’est démarquée, samedi dans un communiqué, des appels à augmenter le prix de la baguette subventionnée à 15 DA, assurant que toutes les revendications légitimes des boulangers avaient été soumises aux autorités publiques.

« L’UGCAA se démarque des appels à augmenter le prix du pain subventionné à 15 dinars, et affirme que ce comportement exposera le boulanger aux sanctions en vigueur », note la même source.

L’Union a indiqué que toutes les revendications légitimes des boulangers « ont été soumises aux pouvoirs publics pour les prendre en charge, notamment après la hausse des prix des intrants à l’instar de la levure et des améliorants, en vue d’assurer une marge bénéficiaire acceptable pour les boulangers sans pour autant compromettre le pouvoir d’achat du citoyen ».

Les revendications des boulangers sont actuellement au niveau du Gouvernement, et ce après les multiples réunions tenues au siège du ministère du Commerce, avec la participation de représentants des boulangers sous la bannière de l’Union, et en présence de représentants des autres départements ministériels concernés par le dossier, en application des instructions du Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane.

Engagée à respecter les promesses des pouvoirs publics, l’Union a appelé les boulangers à « faire prévaloir l’intérêt public », faisant savoir que la porte du dialogue et du débat avec la tutelle est toujours ouverte.

Il faudra également, relève le communiqué, « faire montre de conscience, d’esprit patriotique et ne pas se précipiter à augmenter les prix, de manière aléatoire, à compter du 1er janvier 2022 », souligne l’Union qui appelle les boulangers à « ne pas se laisser induire par les rumeurs malveillantes et les infox relayées par les réseaux sociaux, dont les auteurs cherchent, comme à l’accoutumée, à semer la discorde et le désespoir en ciblant le gagne-pain du citoyen lambda, en exploitant les revendications légitimes des professionnels pour exécuter leurs ignobles complots et dessins belliqueux ».

Des complots et des dessins, conclut le communiqué, que des auteurs tendent à appliquer « au moment où notre pays connaît un fort décollage économique et un grand succès, traduits par les indicateurs positifs enregistrés récemment, suite à la mise en œuvre des orientations du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, visant la relance de l’économie nationale ».

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« L’économie algérienne en 2022 a besoin de volonté politique et de vision pragmatique »

Dr Farid Benyahia – expert en économie, relations internationales et diplomatie, spécialiste dans les technologies avancées et président du cabinet d’expertise Intelligence Système, qui a rédigé des ouvrages dans le management, la nanotechnologie et les enjeux économiques de l’Algérie – a insisté dans son entretien avec Maghreb Info sur l’importance de la volonté politique pour améliorer la stratégie économique du pays en 2022.

Maghreb Info : L’Algérie veut se concentrer sur le développement des exportations hors hydrocarbures. Pensez-vous qu’elle pourrait augmenter ses recettes dans ce secteur en 2022 ?

Farid Benyahia : Il faut réunir des conditions pour que l’Algérie réalise ces recettes. Il faut avoir une économie pragmatique. Les contraintes qui existent actuellement en terme financier sont à cause de la pandémie internationale qui a créé beaucoup de déséquilibre mondial, à l’exception de quelques pays, à l’instar de la Chine. Pour le cas de l’Algérie, nous dépondons toujours du pétrole. Néanmoins, nous avons constaté durant les 30 ans passés que le pétrole n’a pas de prix stable. Donc, nous ne pouvons pas continuer sur une stratégie qui construit notre économie uniquement sur le pétrole et le gaz.  Il faut avoir une vision politique. Les décideurs du pays doivent décider quel chemin à entreprendre pour l’Algérie et quel est le chemin le plus court pour arriver avec les G20. Nous devons diagnostiquer  l’industrie et il y a pas mal d’assises économique ces derniers temps mais sans décision. Le Président et le Premier ministre parlent de bonnes choses mais sur le terrain, nous ne voyons rien de concret.

Selon le ministre du Commerce, la recette d’exportation hors hydrocarbures a connu une hausse. Ce n’est pas une preuve de réalisation économique sur le terrain ?

Nous avons exploité 4.5 milliards de dollars, cela est vrai et un bon début, mais elle reste insuffisante par rapport à la taille de l’Algérie. L’exploit est un métier et nous avions été absents pendants 20 ans. Sur le plan exportation, nous avons plusieurs produits que nous pouvons vendre à l’international, notamment pour les pays africains, mais il faut avoir une production suffisante. Il faut parler d’un modèle économique pragmatique, avoir un plan économique du futur et tracer le chemin étape par étape. Le problème, c’est au niveau des grands conseillers qui doivent modéliser ce qu’a dit le président de la République comme un programme.

Quel est l’avenir du secteur des hydrocarbures dans les perspectives de 2022 ?

Farid Benyahia : Le secteur des hydrocarbures a encore de l’avenir surtout pour le gaz. Nous avons jusqu’à 2030 ou 2050 pour le gaz. Les énergies du futur, ce sont les énergies renouvelables. Actuellement, nous ne pouvons pas investir dans le Desertec. Pour moi, c’est un investissement lourd qui ne rapporte pas beaucoup choses car c’est cher, les équipements sont de l’étranger et la maintenance fait défaut. Nous pouvons commencer par des investissements de 150 et 200 millions de dollars, des investissements privés et de faire la recherche. Le monde entier actuellement fait la recherche fondamentale avec la recherche appliquée pour essayer d’améliorer le stockage de l’énergie renouvelable solaire.

Quels sont les projets dans le secteur des énergies renouvelables en Algérie à commencer ?

Il faut commencer à réaliser des stations acceptables pour maitriser les projets. Par exemple, s’il y a des hôpitaux ou des casernes dans le Sud, nous pouvons les équiper avec des panneaux photovoltaïques mobiles. Pour faire des stations avec des panneaux photovoltaïques qui remplacent les stations de gaz, nous ne sommes pas encore arrivés à ce stade.

Faut-il faire des collaborations avec des pays étrangers pour avoir le financement de réaliser les grands projets dans les énergies renouvelables ? 

A combien revient le coût du kilowatt en gaz, au charbon et à un autre produit ? Il y a un problème de fond. C’est pour cette raison qu’il faut faire des études et remplacer le pétrole et le gaz graduellement. L’industrie automobile va avoir d’ici 10 ans un changement, et presque toute l’Europe va fonctionner avec l’énergie électrique.  Il faut donc investir dans les stations nucléaires de 3e et 4e générations. Nous avons de l’uranium, je pense qu’il faut faire des stations dans ce sens, qui est une bonne solution et dont le coût est moins cher par rapport au solaire ou l’héliothermique et même l’hydrogène.

La numérisation du secteur économique est devenue une nécessité. Quels sont les principaux axes à suivre ?

Il faut d’abord avoir une stratégie du numérique et puis il y a des bureaux spécialisés pour faire ce choix. Nous préparons un cahier des charges national et international, ensuite nous pouvons choisir quelle technologie, pour la large bande, la capacité d’internet, etc. Nous lançons après des formations de mise à niveau dans toutes les structures telles que les APW, les APC, les directions des wilayas, les hôpitaux, e-health, e-learning, e-commerce, e-gouvernement, e-researche, donc le tout.  Nous aurons besoin de la 5G et peut-être la 6G en 2030, de larges bandes, de plates-formes de sécurité  en cas de tremblement de terre ou de guerre dans le Grand Sud algérien.  Il faut également mettre des taxes très significatives pour les équipements des TIC. Ce que nous avons constaté, c’est que le président de la République encourage les start-up et les incubateurs, et en contre partie, les taxes douanières sont très élevées par rapport aux équipements informatiques. Il faut encourager les industriels électroniques et avoir notre propre industrie des TIC avec le ministère de l’Industrie et le ministère des Télécommunications, ensuite passer au programme d’exécution et faire vite. Nous sommes très en retard mais nous pouvons gagner du temps si nous avons la volonté politique car nous avons la base.

Entre augmentation du taux de chômage et l’encouragement de la création des petites et moyennes entreprises pour les jeunes, comment peut-on améliorer le secteur de l’entrepreneuriat et créer de l’emploi ?

Il faut faire un plan national de l’emploi à travers la préparation d’une conférence nationale sur l’emploi qui rassemble le patronat, les syndicats, les universités, la formation professionnelle, l’association des chômeurs, avec des experts et le gouvernement pendant deux jours pour débattre des éléments clés et organiser des ateliers, en remettant un travail sérieux avec des statistiques après trois mois.  Nous avons beaucoup de diplômés universitaires mais seulement 15 ou 20% qui sont du domaine technique. Est-ce que nous ne devons pas réformer l’université pour avoir de nouveaux métiers ? Est-ce que nous ne devons pas réformer la formation professionnelle et collaborer avec des étrangers pour mettre à niveau nos écoles qui sont toujours dans le classique ? A partir de cette étape, nous  ouvrons les portes à l’investissement aux Algériens et aux étrangers. Pour les secteurs, nous pouvons investir dans l’automobile, les mines, l’énergie, l’eau, la construction navale et autres pôles. Il y a environ 300 entreprises qui peuvent se lancer rapidement en 2022. La construction des infrastructures  de base comme les bâtiments, l’hydraulique, l’agriculture est aussi importante à investir.  Il faut également accompagner les investisseurs par les banques, laisser les capitaux étrangers entrer, avoir une nouvelle monnaie et faire des réformes. Dans tout cela, je pense qu’il faut avoir un document secret. La stratégie doit être faite au niveau de la présidence de la République avec un groupe restreint des conseillers et de grands experts.

Le pouvoir d’achat en Algérie s’est dégradé et la valeur du dinar par rapport à l’euro et au dollar a baissé. Que doit faire le gouvernement en 2022 pour trouver une solution ?

La première des choses, c’est de savoir quels sont nos moyens pour satisfaire notre peuple et quelle est sa demande. Avec l’ONS, nous refaisons nos calculs. Le panier de 2022 n’est plus le même que les années 70.  L’Algérien a besoin d’internet, de véhicule, d’un appartement et autres. Une famille algérienne d’un couple avec deux ou trois enfants, pour qu’elle puisse vivre à un niveau moyen, a besoin au minimum  70 000 à 80 000 DA par mois, alors qu’il y a des gens qui touchent seulement 25 000 DA de salaire. Il faut revoir la distribution des salaires, avoir une nouvelle monnaie et essayer d’augmenter les capacités d’exportation à travers une bonne politique et un accompagnement étranger en donnant la part du lion à l’Algérie.

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Prix du pain : Le torchon brûle entre l’UGCAA et l’Association de protection du consommateur

Le secrétaire général de l’UGCAA, Hazab Benchahra, n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour lancer un avertissement aux boulangers les avertissant contre une éventuelle augmentation du prix du pain en avançant que l’ensemble de leurs revendications ont été satisfaites.

Pour le premier responsable de l’UGCAA, les boulangers n’ont aucune latitude de procéder à l’augmentation des prix du pain en le fixant à 15 DA sans l’assentiment des pouvoirs publics qui ont pour souci de protéger le pouvoir d’achat des consommateurs.

Cette dernière, dans une déclaration faite sur son compte officiel Facebook, a indiqué que  « le prix du pain ordinaire est réglementé et que les boulangers ne peuvent pas l’augmenter sans une décision du gouvernement, et en conséquence nous prendrons en compte les notifications et demanderons aux organismes de réglementation d’agir pour arrêter les abus à l’encontre du consommateur ».

Si pour l’Association de protection des consommateur, l’augmentation du prix du pain est devenue une nécessité au vu de plusieurs facteurs, en revanche l’UGCAA juge que cette augmentation est à contre-courant des préoccupations des pouvoirs publics qui réglementent ce volet qui touche directement le pouvoir d’achat du consommateur, déjà fortement diminué par les dernières augmentations qui ont touché les produits de première nécessité.

Le bras de fer est donc engagé  entre les deux organismes qui maintiennent mordicus que le pain qui constitue le premier aliment de base du consommateur ne doit être ni augmenté ni  revu, sans l’assentiment des pouvoirs publics.

Ce qui est certain est que le torchon brûle entre les deux parties et que le consommateur reste le maillon faible dans ce bras de fer qui n’est pas à sa première mouture. En effet, la question de l’augmentation du prix du pain revient souvent ces dernières années, plaçant le citoyen dans cette position vulnérable.

Sur un autre registre, l’on croit savoir que l’Etat continuera uniquement à subventionner le blé tendre destiné à la production de pain ; quant aux autres produits fabriqués à base de blé tendre, les producteurs devront payer son prix réel.

C’est pourquoi il est loisible de constater que l’impact de cette politique de ciblage des subventions n’a pas tardé à se faire ressentir  par les citoyens, dont le pouvoir d’achat est déjà très faible, et ce avec une augmentation des prix de certains produits alimentaires (pâtes alimentaires…).

Ferhat Zafane

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2021: une crise de la soif évitée par la mise en œuvre des plans d’urgence

2021: une crise de la soif évitée par la mise en œuvre des plans d'urgence

ALGER – Assurer l’alimentation en eau potable dans les régions impactées par le stress hydrique et éviter une crise de la soif a été l’un des défis majeurs relevés durant l’année 2021, à travers notamment la mise en œuvre des programmes d’urgence.

En effet, plus de 20 wilayas ont souffert des perturbations de l’alimentation en eau potable en raison de la baisse drastique de la pluviométrie qui s’est accentuée en 2021.

A la fin de la saison hivernale, le taux de remplissage des barrages a atteint des niveaux extrêmement bas. Certains d’entre eux étaient à sec, notamment au Centre du pays.

Face à cette situation, le ministère des Ressources en eau et de la Sécurité hydrique a initié des plans d’urgence, visant à atténuer l’impact du stress hydrique à travers la réalisation de plus de 600 forages dans les régions affectées et la mise en service de plusieurs stations de dessalement de l’eau de mer, pour compenser le défit en eau superficielle.

Outre la capitale du pays et les sept wilayas du centre, ces programmes d’urgence ont concernés 12 wilayas des régions Est et Ouest.

Dans la région de l’Est, la wilaya de Tebessa, à titre d’exemple, a bénéficié de la mise en service du projet de renforcement des approvisionnements destinés aux villes de l’Ouenza et d’El-Aouinet, à partir du barrage d’Ouldjet-Mellague par la réalisation d’une station de traitement monobloc.

A l’Ouest, Mostaganem et Relizane ont bénéficié de la réhabilitation de trois stations de pompages, la réaffectation de 27 forages de l’agriculture pour les besoins de l’alimentation en eau potable et la réalisation de trois nouveaux forages.

Pour la ville d’Oran, les mesures prises ont porté notamment sur la réalisation des travaux de l’interconnexion des barrages de Gargar – Kerrada et Cheliff.

Quant à la région centre, la wilaya de Bejaïa a bénéficié d’un programme d’urgence qui consiste à réaliser 25 forages et la réhabilitation de 60 autres.

De son coté, Alger qui figure en tête de liste des wilayas les plus dépendantes des ressources superficielles, elle a bénéficié d’un programme pour la réalisation de 217 forages ainsi que la réhabilitation et extension des quatre stations monoblocs de dessalement d’eau de mer à l’Ouest de la capitale d’une capacité totale de 37.500 m3/jour.

En outre, des projets pour la réalisation de  nouvelles stations de dessalement à l’Est et à l’Ouest d’Alger ont été lancés, permettant  d’augmenter la contribution de l’eau de dessalement à 70% des ressources globales de la capitale.

Il s’agit de la nouvelle station de Fouka (wilaya de Tipasa), et celle de Cap Djinet (wilaya de Boumerdes), décidées dans le cadre d’un programme national adopté par le Conseil des ministres du 25 juillet 2021, et qui comprend également une station à Cap Blanc (Oran), à  Béjaïa et à El Tarf.

Dotées d’une capacité de 300.000 m3/j chacune, ces stations traduisent la nouvelle stratégie qui mise sur l’eau de mer dessalée pour atteindre la sécurité hydrique.

Parallèlement à ces efforts,  un nouveau programme de distribution de l’eau a été mis en place depuis juin dernier, permettant de rationaliser l’utilisation de la ressource et sa répartition juste sur les habitants. Toutefois, la question du non-respect des horaires fixés a été fortement soulevée par les citoyens.

Par ailleurs, l’année qui s’achève a été marquée par la fin du contrat de gestion des services publics de l’eau et de l’assainissement  à Alger avec le groupe français Suez, permettant d’algérianiser  le management de la SEAAL.

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Hausse du prix du pain ordinaire : la mise au point de l’APOCE

L’Association algérienne de protection du consommateur (APOCE) a dénoncé en ce début de l’année 2022 la hausse des prix du pain ordinaire dans les boulangeries tout en appelant les autorités compétentes à intervenir afin de mettre fin à cette situation.
Dans un post publié sur sa page officielle sur Facebook, l’organisation APOCE a d’emblée rappelé que « le prix du pain ordinaire est réglementé » soulignant que les « boulangers ne peuvent pas le revoir sans une décision du Gouvernement ».
Par conséquent, l’Association décide de « prendre toutes les réclamations en considération ». Dans ce sens, elle demande également « l’intervention des agences de régulation d’agir pour arrêter les abus contre le consommateur ».
En revanche, l’Association algérienne de protection du consommateur reconnait les difficultés dont sont confrontés « les boulangers avec la hausse des coûts de production avec le prix de vente qui est resté le même depuis le siècle dernier (faisant référence au décret exécutif d’il y a plus de 25 ans) ».
Or, la révision du prix du pain ordinaire doit intervenir, selon la même source, « en incluant tous les intervenants et sans imposition de lois sur le marché ». Et c’est dans ce sens que l’Organisation estime que la révision officielle des prix devient désormais une nécessité.
« La révision du prix du pain ordinaire pour qu’il soit en adéquation avec la réalité, d’autant qu’il n’est plus proposé à 7,50 DA ou 8,50 DA, devient ainsi une nécessité », lit-on encore dans le communiqué de l’APOCE.
Par ailleurs, l’Organisation présidée par le Dr Mustapha Zebdi propose également de réguler les prix des autres types de pain « qui ont rempli les étals des boulangeries en prenant la place du pain des catégories les plus démunies ».
Il convient de noter que la levée des subventions généralisées de l’État sur les produits de première nécessité, abordée dans le cadre de la loi des finances 2022, publiée aujourd’hui journal officiel n’est pas encore entrée en vigueur. (lire notre article à ce sujet).
Le dispositif de compensation monétaire dédié au ciblage des subventions non plus d’ailleurs. L’article 188 de la Loi des Finances 2022, stipule la mise en place d’un « dispositif national de compensation monétaire au profit des ménages qui y sont éligibles, composé, notamment des départements ministériels concernés, d’experts économiques concernés, ainsi que d’organismes professionnels ».
Ainsi, force est de constater que la levée des subventions généralisées et les transferts monétaires directs au profit des familles nécessiteuses n’interviendront pas avant l’installation du dispositif national de compensation monétaire.

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Publié au dernier J.O: Ce qu’il faut savoir de l’allocation-chômage

Parmi les nouveautés instituées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, au profit des chômeurs reste incontestablement cette mesure d’institution d’une allocation chômage au profit des sans emploi.  Ainsi, dès le  1er janvier 2022, l’allocation chômage entrera en application et  les règles pour en bénéficier devraient s’appliquer sur les jeunes demandeurs d’emploi, déjà inscrits à la plateforme de l’ANEM.

Pour ce faire, tout un arsenal juridique est mis en place pour la vérification de l a véracité de l’état de chômeur du demandeur. Il sera évidement tenu compte de l’adhésion du demandeur à l’ANEM pour une période de six mois ou plus, a précisé Benzaim sur sa page Facebook.

À partir de ce 1er janvier, cette allocation sera versée chaque mois, pour une période de six mois renouvelable une seule fois uniquement.

Pour la dignité du chômeur, cette allocation chômage   trouve enfin un soubassement juridique dans l’avant-projet de loi de finances 2022. Selon des sources très au fait de ce dossier,  un allocataire répondant aux conditions d’éligibilités, touchera un salaire de 14 000 dinars/mois, s’il habite dans le Sud, 12 000 dinars pour les résidents de l’Est et de 10 000 dinars pour les wilayas du Centre et de l’Ouest.

Comme arsenal de contrôle, le même texte indique que la présence de l’allocataire est obligatoire tous les deux mois pour s’assurer que son statut de chômeur n’a pas changé. Au cas ou la non-présentation devant l’Anem  il perdra automatiquement son allocation.

Pour rappel, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé, fin du mois dernier, l’entrée en vigueur, dans les deux prochains mois, de l’allocation chômage sous forme de ” présalaire”, et son introduction dans la Loi de finances 2022 pour préserver la dignité des jeunes chômeurs.

Sur le plan de l’impact de cette manne financière sous forme d’allocation chômage sur le budget de l’Etat, les mêmes sources affirment en effet que si cette allocation chômage était destinée à améliorer le pouvoir d’achat des personnes au chômage, leur permettant de «vivre décemment», elle ne sera néanmoins pas sans conséquence sur le budget de l’Etat, dont le budget de fonctionnement au titre du prochain exercice devrait grimper d’environ 1 000 milliards de dinars.

D’autant qu’elle concerne les primo-demandeurs d’emploi, dont le nombre est de 1,450 million, selon les dernières données publiées par l’Office national des statistiques (ONS).

Pour sa part, le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane , a indiqué que  cette mesure exprime la volonté de l’Etat à soutenir et accompagner la frange des chômeurs primo-demandeurs d’emploi sans revenu, en leur assurant le minimum d’une vie décente à travers un revenu susceptible de subvenir à leurs besoins de base, durant la phase de recherche d’un emploi. De leur part, les sénateurs et les députés de l’APN ont salué lors des débats autour de la LF 2022 cette mesure, estimant qu’elle «conforte le caractère social de l’Etat», a-t-il fait savoir à l’issue du vote par les deux chambres du Parlement du projet de loi de Finances 2022. Texte voté à l’unanimité, rappelons-le.

Rappelons que jeudi dernier, le président de la République Abdelmadjid Tebboune, a apposé sa signature sur le texte portant Loi de finances 2022 au siège de la présidence de la République, en présence de hauts responsables de l’Etat et les membres du gouvernement, et qui a été publiée par la suite au dernier Journal officiel (n° 100).

La Loi des Finances 2022 a été adoptée par les deux chambres du Parlement (Assemblée populaire nationale et Conseil de la nation) en novembre dernier.

La LF 2022 table sur des exportations d’hydrocarbures à 27,9 milliards de dollars et des importations à 31,8 milliards de dollars.

Sur le plan budgétaire, la loi prévoit des recettes de 5.683,22 milliards DA et des dépenses budgétaires de 9.858,4 milliards DA.

Elle prévoit, notamment, plusieurs mesures de soutien à l’investissement dans plusieurs secteurs, une refonte totale du barème de l’impôt sur le revenu global (IRG) qui induira une baisse de cet impôt, et la création d’un dispositif national de compensation au profit des ménages nécessiteux, lequel se substituera au système des subventions généralisées.

F.Z.

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Loi des finances 2022 : les 2 « grands » dossiers « temporisés »

Dès l’annonce des grands axes de la loi des finances pour l’exercice de l’année 2022, trois point ont retenu l’attention de l’opinion publique ; la levée des subventions de l’État et l’allocation chômage.
Si tous les regards sont virés sur ces deux points, pourtant abordés dans le texte de la loi des finances 2022, leur entrée en vigueur n’interviendra pas avec la signature de la présente loi et sa publication sur le Journal officiel.
Jeudi dernier, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a apposé sa signature sur le texte portant Loi de finances 2022 au siège de la présidence de la République, en présence de hauts responsables de l’État et les membres du gouvernement.
Ce samedi, cette loi qui avait été adoptée le 17 novembre dernier par l’Assemblée populaire nationale (APN) et le 25 novembre par le Conseil de la nation a été publiée ce samedi 1er janvier 2022 sur le journal officiel N° 100.
Or, deux dossiers ayant fait couler beaucoup d’encre durant la fin de l’année écoulée n’entreront pas en vigueur dès ce 1er janvier. Les articles portant sur ces deux points prévoient des textes d’applications et des lois sectorielles réglementaires.
Le premier point qui devra attendre des voies réglementaires pour son application effective n’est autre que l’allocation chômage au profit des chômeurs demandeurs d’emploi et inscrits auprès de l’Anem.
Dans son 190e article, la loi des Finances indique : qu’il « est institué une allocation chômage au profit des chômeurs primo-demandeurs d’emploi inscrits auprès des services de l’agence nationale de l’emploi ».
Or, « les conditions, les modalités et le montant de cette allocation, ainsi que les engagements des bénéficiaires sont fixés par voie réglementaire ». Cela sous-entend, en effet, que cette allocation ne sera appliquée qu’avec d’autres textes réglementaires qui devront être fixés par le ministère du Travail.
Pour ce qui est des subventions de l’État, il convient de noter que ce point concerne également le transfert des aides au profit des ménages qui y sont éligibles, mais aussi la révision des prix des produits subventionnés.
L’article 188 de la Loi des Finances 2022, stipule la mise en place d’un « dispositif national de compensation monétaire au profit des ménages qui y sont éligibles, composé, notamment des départements ministériels concernés, d’experts économiques concernés, ainsi que d’organismes professionnels ».
Ainsi, force est de constater que la levée des subventions généralisées et les transferts monétaires directs au profit des familles nécessiteuses n’interviendront pas avant l’installation du dispositif national de compensation monétaire.
Même chose pour la révision des prix des produits soutenus par l’État, une fois les subventions levées. « Les prix des produits subventionnés sont révisés et modifiés après définition des mécanismes et procédures par le dispositif suscité en vue de fixer les indemnités destinées au profit des familles habilitées au transfert monétaire directe », stipule encore le même article.
Cela devra également attendre l’approbation du parlement, qui aura pour mission de statuer sur les résultats des activités du dispositif national cité plus haut, ainsi que plusieurs autres points concernant cette mesure. C’est ce que stipule l’article 188 de la loi des finances pour l’exercice 2022.
Selon ce même article, « les résultats des activités du mécanisme national sont soumis au Parlement sous forme de projet de loi pour y statuer, notamment la liste des produits subventionnés concernés par la révision des prix, les catégories des familles visées, les critères d’habilitation pour l’obtention de cette indemnité, ainsi que les modalités de transfert monétaire ».

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Le pétrole se rétracte pour la dernière séance après l’envolée de 2021

Les cours du pétrole se sont rétractés vendredi pour la dernière séance de l’année, dans un marché aux volumes très réduits, les investisseurs se demandant si l’envolée de 2021 va se poursuivre.

En  effet, 2021, le prix du Brent a grimpé de plus de 50% et celui du WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l’énergie. de plus de 55%, dopés par la reprise de la demande avec la fin des restrictions sanitaires au début de l’année.

Les contrats à terme sur le brut Brent, selon Reuters, devraient terminer l’année en hausse de 53%, tandis que les contrats à terme sur le brut américain sont en passe d’atteindre une hausse de 57%, la meilleure performance des deux contrats de référence depuis 2009, lorsque les prix ont augmenté de plus de 70%. .

Les contrats à terme sur le brut Brent ont chuté de 86 cents, ou 1,1%, à 78,67 dollars le baril, tandis que les contrats à terme sur le brut US West Texas Intermediate ont chuté de 80 cents, ou un pour cent, à 76,19 dollars le baril.

Cependant, Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, a chuté de 2,20% à 77,78 dollars.

Du côté de l’offre, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires au sein de l’Opep+ n’ont accepté qu’une réouverture prudente des vannes chaque mois.

Début 2022, les marchés pétroliers suivront dès mardi la réunion mensuelle de l’Opep+, qui doit décider de maintenir ou non son programme d’assouplissement progressif de ses limites de production.

 

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