Archives for économie

La loi de finances 2022 publiée au Journal officiel

ALGER – La loi de finances de l’exercice 2022, signée jeudi dernier par le président de la République Abdelmadjid Terbboune, a été publiée au dernier Journal officiel (n 100).

La loi avait été adoptée le 17 novembre dernier par l’Assemblée populaire nationale (APN) et le 25 novembre par le Conseil de la nation.

Elle prévoit des recettes de 5.683,22 milliards DZD et des dépenses budgétaires de 9.858,4 milliards DZD.

Concernant le budget de fonctionnement, il est estimé à 6.311,5 milliards DZD, alors que le budget d’équipement est de 3.546,9 milliards DZD, selon la loi de finances.

Lire plus

La loi de finances 2022 publiée au Journal officiel

La loi de finances de l’exercice 2022, signée jeudi dernier par le président de la République Abdelmadjid Terbboune, a été publiée au dernier Journal officiel (n° 100).
La loi avait été adoptée le 17 novembre dernier par l’Assemblée populaire nationale (APN) et le 25 novembre par le Conseil de la nation. Elle prévoit des recettes de 5.683,22 milliards DZD et des dépenses budgétaires de 9.858,4 milliards DZD.
Concernant le budget de fonctionnement, il est estimé à 6.311,5 milliards DZD, alors que le budget d’équipement est de 3.546,9 milliards DZD, selon le loi de finances.

Lire plus

Le son de blé, objet de toutes les convoitises en Algérie

Sur les marchés aux bestiaux, le prix du son de blé est de toutes les discussions. Alors que le prix officiel est de 1 500 dinars algériens le quintal, il se négocie à 4 200 DA.
« Vous vous rendez compte, tempête un éleveur de moutons, ce n’est qu’un sous-produit, mais il coûte plus cher que le blé ! » Les services agricoles tentent de réglementer le marché mais en vain.

| Lire aussi : Les pluies dévoilent les retards de la filière céréales en Algérie
Les issues de meunerie proviennent de l’activité des moulins à céréales. Une fois le blé écrasé entre les meules, l’enveloppe externe des grains peut être isolée et constitue le son si convoité.
Traditionnellement, les agriculteurs l’utilisent pour nourrir vaches et moutons. L’actuel manque de fourrages lié à la sécheresse de l’année passée réduit les disponibilités en foin, paille et orge d’où la tension actuelle sur les prix. « Des moulins nous le font payer à 4 200 DA le quintal mais indiquent 1 500 DA sur la facture. C’est à prendre ou à laisser nous disent-ils », rapporte un éleveur.
En février dernier, le quotidien Liberté relatait qu’une quarantaine d’éleveurs avaient organisé un sit-in devant le siège de la wilaya de Nâama pour protester contre le manque d’aliments de bétail.
Pour l’agronome Sofian Benadjila s’exprimant en juillet 2019 dans El Watan : « Au fil des années, nous avons vu apparaître un type d’engraissement dit finition, à l’image des Feed Lots (toute proportion gardée). Autour des villes, et villages de l’intérieur du pays, ces parcs d’engraissement font désormais partie du paysage. Leur voisinage des centres urbains se justifie par la facilité de l’approvisionnement en grains, eau, la proximité des marchés… »
Ce type d’élevage en « hors sol » présente cependant l’avantage de créer des emplois en milieu rural.
En décembre 2020, lors d’un entretien avec la presse, le ministre de l’Agriculture avait indiqué avoir mis sur pied un dispositif visant à permettre aux éleveurs de disposer de son de blé à un « prix raisonnable » avec un « nouveau système qui mettra fin à ces spéculations ». A cette occasion, il s’était élevé contre le fait que le son soit commercialisé à un prix « deux fois plus que le prix du blé ».
Le ministre a fait savoir qu’une circulaire avait été adressée aux walis. A l’avenir, le son devrait être distribué aux éleveurs à travers les coopératives d’éleveurs et l’Office National des aliments du bétail (ONAB) chargé de l’incorporer dans ses aliments. Dans chaque wilaya, la vente de son devrait être contrôlée par une commission chargée d’établir la liste des éleveurs laitiers et de la production en son de chaque moulin. La distribution aux éleveurs devant être basée sur une note ministérielle de 2015 définissant une norme journalière de 4 kg de son par vache.
Un manque de fourrages en steppe
Face à ce déficit fourrager, des alternatives existent. Dès 2011, le spécialiste H. Ben Salem de l’Institut National de la Recherche Agronomique de Tunisie s’étonnait du fait « qu’on a tendance à faire nourrir des ruminants (bovins et ovins) comme des monogastriques (volailles) » c’est à dire à base de produits importés tel le maïs et le soja. Or, la panse des ruminants est apte à digérer la cellulose contenue dans la paille ou les feuilles d’arbustes fourragers, des cactus, des grignons d’olives et de l’azote sous forme minérale.
Dans cette optique, le Haut-commissariat au développement de la steppe (HCDS) a lancé, sur des centaines d’hectares, la plantation d’arbustes fourragers : atriplex, acacia, figuier de barbarie (opuntia). Aujourd’hui, la région de Tébessa constitue un exemple. Les plantations locales permettent d’alimenter les élevages de moutons en raquettes d’opuntia. Découpées en minces lanières, elles sont consommées par le bétail.
Mais ces plantations reposent sur des programmes publics, les agro-pasteurs restent spectateurs et ne plantent pas ce type d’arbustes même s’ils reconnaissent leur intérêt. Une des explications vient du statut des parcours steppiques : ils sont communautaires pour la plus grande partie. Puis, jusque-là, l’orge d’importation a largement approvisionné les élevages. Avec ses 30 millions d’hectares, la steppe présente un potentiel fourrager certain en Algérie.
Les sous-produits, délaissés par les fabricants d’aliments du bétail
Une autre source d’aliments pour le bétail peut provenir des sous-produits des industries agro-alimentaires : tourteaux de soja et de colza, mélasse issu du raffinage du sucre roux, grignons provenant de la trituration des olives, pulpes de tomates des conserveries, drêches de brasseries.
Individuellement ces produits présentent peu d’intérêt, mais mélangés à d’autres, ils constituent des rations équilibrées. Il est possible de les associer avec un liant comme la chaux et de les compléter en azote avec l’urée produite par le groupe public Asmidal. Le produit final se présente sous forme de blocs alimentaires de petites dimensions qui assurent les besoins de base des animaux.
Malgré la mise au point de formules de rationnement par les chercheurs de l’Ecole nationale supérieure agronomique d’El Harrach, la valorisation des sous-produits sous forme de blocs reste faible. Elle fait face aux importations de maïs et de tourteaux de soja par les fabricants d’aliments du bétail qui bénéficient de généreuses exonérations de TVA.
Avec le développement des plantations d’oliviers, les grignons d’olives sont disponibles en plus grande quantité. Leur conservation nécessite cependant de les sécher, un tamisage permet d’éliminer les débris de noyaux.
Une autre façon d’utiliser les sous-produits apparaît dans certaines étables équipées de remorques mélangeuses. Ces engins permettent d’incorporer des sous-produits dont de la mélasse et de l’urée aux fourrages traditionnels et d’obtenir du « mash ». A Constantine, la société Agro-fourrages commercialise ce produit, à Sétif c’est la coopérative Anfel qui le propose à ses adhérents.
Le son, convoité en alimentation humaine
Mais le son est également intéressant en alimentation humaine. Non séparé du grain de blé, le tégument est une source d’éléments minéraux mais aussi de fibres. Des fibres qui améliorent le transit intestinal et bloquent les graisses, d’où un effet reconnu contre le cholestérol.
La baguette parisienne de farine blanche largement répandue en Algérie et largement subventionnée par les pouvoirs publics, présente un indice glycémique élevé. Un indice propice à générer du diabète. L’adjonction de son permet de produire de la farine semi-complète ou complète. Ce type de farine et de semoule est conseillé par les nutritionnistes.
Par ailleurs, avec un taux de mouture de 80%, passer de la farine blanche à la farine semi-complète impliquerait une plus grande utilisation de son et une réduction moyenne de 10% des quantités de blé à importer.
Mais, le son n’est pas le seul produit courtisé à la fois par l’alimentation animale et humaine. A l’étranger, les tourteaux issus de la trituration de soja sont utilisés dans les sauces, plats cuisinés et mélangés à raison de 15% dans les steaks de viande hachée.
A travers la disponibilité du son de blé, c’est l’autonomie fourragère des exploitations qui est en jeu. Beaucoup d’étables ne disposent pas de la surface nécessaire à la production de fourrages et sont considérées comme en « hors-sol ».
Mais c’est également la définition du type d’agriculture et d’alimentation qui est en cause avec en corollaire la place à accorder à la viande et aux produits laitiers dans la ration alimentaire des ménages.

Lire plus

Taux de change du dinar : les cotations de ce samedi 1 janvier

Le cours de la monnaie unique européenne s’est stabilisé, ce samedi 1er janvier, face au dinar algérien dans les cotations officielles de la Banque d’Algérie. Sur le marché parallèle de change, l’euro a connu une légère hausse.
Le taux de change de l’euro à la Banque centrale d’Algérie a atteint 157,02 dinars à l’achat et 157,02 dinars à la vente. Sur le marché parallèle, l’unité de cette monnaie s’échange désormais contre 215 dinars à l’achat et à 217 dinars à la vente.
Pour ce qui est de la monnaie étasunienne, le cours dans les cotations de la Banque centrale affiche 138,83 dinars à l’achat et 138,85 dinars à la vente. Au niveau du marché noir des devises, un dollar s’échange contre 192 dinars à l’achat et 194 dinars à la vente.
Le cours de la livre sterling à la Banque centrale d’Algérie s’est également stabilisé à 187,03 dinars à l’achat et 187,08 dinars à la vente. Sur le marché parallèle, son unité s’est appréciée à 248 dinars à l’achat et à 250 dinars à la vente.
Concernant de dollar canadien, il s’échange dans les cotations officielles de la Banque d’Algérie contre 108,44 dinars à l’achat et 108,46 dinars à la vente. Sur le marché noir les devises, il est cédé contre 143 dinars à l’achat et 146 dinars à la vente.
Le prix du riyal saoudien à la Banque d’Algérie a atteint en ce début d’année 36,98 dinars à l’achat et 36,99 dinars à la vente. Sur le marché parallèle, il a enregistré 47 dinars à l’achat et 48 dinars à la vente.
Le cours du dirham émirati s’est stabilisé, dans les transactions officielles à 37,79 dinars à l’achat et 37,80 dinars à la vente. Sur le marché parallèle, il est proposé dans les environs 49 dinars à l’achat et 49 dinars à la vente.
Le prix du dinar koweïtien dans les cotations officielles est resté à 458,20 dinars algériens à l’achat et 459,46 dinars algériens à la vente. Sur le marché parallèle, il est à 594 dinars à l’achat, et 601 dinars à la vente, sur le marché parallèle (noir).

Lire plus