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Clôture hier à Alger du 7e sommet GECF : Pour un marché du gaz juste et équitable

Le gaz naturel, qui a été unanimement qualifié par les chefs d’Etat et de délégations des pays du GECF, comme l’énergie de l’avenir et une énergie propre, doit jouer pleinement son rôle dans la transition énergétique et surtout échapper aux pressions, même sous couvert de défense de la nature, visant à limiter son exploitation par les pays du Sud.
Le 7e Sommet des pays exportateurs de gaz membres du forum (GECF) s’est achevé, hier, à Alger, avec l’adoption de la Déclaration d’Alger, véritable plaidoyer en faveur de la promotion du gaz naturel comme ressource énergétique incontournable pour la réalisation des objectifs de développement durable et pour un accès équitable à l’énergie.
Le président Abdelmadjid Tebboune, qui a présidé la rencontre, a plaidé à l’issue des travaux en faveur des contrats à moyen et long termes pour garantir et préserver les intérêts des pays producteurs et consommateurs. «Nous nous trouvons aux portes d’une nouvelle ère, le dialogue est la voie à suivre afin d’arriver à asseoir une vision commune faisant des contrats à long terme la garantie essentielle pour la préservation des intérêts des uns et des autres, dans le cadre d’une exploitation énergétique sécurisée et protectrice de l’environnement», a affirmé M. Tebboune.
Dans son discours d’ouverture des travaux du Sommet, le président Abdelmadjid Tebboune a appelé au renforcement du dialogue et de la coopération pour assurer un avenir commun et souligné l’engagement de l’Algérie en faveur «d’un avenir prometteur pour cette ressource naturelle que représente le gaz naturel».
Le Sommet d’Alger, dit-il, «est une occasion d’élaborer une vision commune pour la préservation des intérêts des pays producteurs et des pays consommateurs de gaz, et consacre notre engagement à concrétiser les objectifs du GECF et notre détermination à renforcer son rôle et à mettre en avant sa contribution à la sécurité mondiale de l’énergie».
Le gaz naturel, qui a été unanimement qualifié par les chefs d’Etat et de délégations des pays du GECF comme l’énergie de l’avenir et une énergie propre, doit jouer pleinement son rôle dans la transition énergétique et surtout échapper aux pressions, même sous couvert de défense de la nature, visant à limiter son exploitation par les pays du Sud.
«L’Algérie, consciente ainsi que tous ses partenaires que le gaz naturel est une source d’énergie abondante, abordable et amie de l’environnement, en sus d’être un soutien à la complémentarité des sources d’énergie renouvelable, a toujours soutenu l’idée d’élargir le rôle du gaz naturel dans le développement durable et son utilisation en tant que ressource propre aux côtés des énergies nouvelles et renouvelables», soutient le président Tebboune en insistant sur l’importance des  «contrats à long terme, les prix justes et les politiques encourageant l’investissement dans le domaine énergétique».
Tout en appelant à «prendre des mesures concrètes pour poursuivre le développement des ressources gazières à travers des investissements continus», le chef de l’Etat a invité les pays du GECF à tirer pleinement profit de l’Institut de recherche sur le gaz, dont le siège est installé à Alger, pour renforcer la coopération scientifique et l’échange d’informations et de savoir-faire pour développer l’industrie du gaz.
Il assure, d’ailleurs, le président sénégalais Macky Sall dont le pays vient de rejoindre les rangs du GECF, du soutien de l’Algérie pour l’accompagnement technique des nouveaux projets gaziers lancés récemment au Sénégal.
Le secrétaire général du GECF, l’Algérien Mohamed Hamel, a tenu à assurer dans son discours que «l’âge d’or du gaz naturel est bien devant nous et non pas derrière, comme le prétendent certains». Hamel affirme qu’il y a un besoin vital de sécuriser l’énergie dont le GNL qui joue un rôle essentiel pour le développement durable.
Et même la protection de l’air. «Il faut garantir une transition énergétique sans marginaliser aucune partie», plaide le même responsable en appelant au renforcement du rôle du GECF.
Le ministre russe de l’Energie, Nickolai Choulguinov, a plaidé, pour sa part, pour la stabilisation du marché du gaz et le prémunir des implications géopolitiques. «Le marché du gaz doit être autonome», dit-il afin d’échapper aux pressions.
Il dénoncera, à l’occasion, les sanctions dont fait l’objet son pays. Tout en saluant les efforts de l’Algérie au service de la stabilité du marché gazier, le ministre russe de l’Energie a appelé à la solidarité entre les membres du GECF pour sécuriser les approvisionnements.
Le président iranien Ebrahim Raissi, qui a consacré la moitié de son discours à la dénonciation de la guerre de l’Etat sioniste contre Ghaza et a appelé au cessez-le feu immédiat et sans condition, a dénoncé également les sanctions touchant le secteur de l’énergie de son pays.
«L’industrie du gaz fait face à beaucoup de défis, il y a urgence à aller vers plus de rapprochement entre nos pays pour renforcer l’investissement et densifier la production de cette ressource naturelle», soutient Raissi en suggérant au GECF l’idée de créer un fonds d’investissement.
Le président de l’Etat bolivien, Luis Arce, s’est prononcé également en faveur du renforcement des alliances entre pays du Sud, pour bâtir un nouveau monde plus juste et équitable, notamment dans l’accès à l’énergie.
Tout en appelant au respect de l’autodétermination des peuples, le président Luis Arce a défendu l’idée de trouver de nouveaux postes de travail avec les multinationales, garantissant les intérêts des pays producteurs.
Notons que le Sommet d’Alger a compté la présence des chefs d’Etat d’Iran, d’Irak, du Qatar, de la Bolivie, de la Libye, du Sénégal, du Mozambique, de la Tunisie et de la Mauritanie. Les autres pays membres du GECF ont été représentés par les ministres de l’Energie et du Pétrole.
Tous ont appelé à adopter une «vision commune pour une transition énergétique fluide et équitable à travers la valorisation du gaz naturel. Par ailleurs, l’Italie a été invitée lors de ce Sommet pour représenter les pays consommateurs de gaz.

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Clôture hier à Alger du 7e sommet des pays exportateurs de gaz (GECF) : Préserver les intérêts des producteurs et des consommateurs de gaz

Le gaz naturel, qui a été unanimement qualifié par les chefs d’Etat et de délégations des pays du GECF, comme l’énergie de l’avenir et une énergie propre, doit jouer pleinement son rôle dans la transition énergétique et surtout échapper aux pressions, même sous couvert de défense de la nature, visant à limiter son exploitation par les pays du Sud.
Le 7e Sommet des pays exportateurs de gaz membres du forum (GECF) s’est achevé, hier, à Alger, avec l’adoption de la Déclaration d’Alger, véritable plaidoyer en faveur de la promotion du gaz naturel comme ressource énergétique incontournable pour la réalisation des objectifs de développement durable et pour un accès équitable à l’énergie.
Le président Abdelmadjid Tebboune, qui a présidé la rencontre, a plaidé à l’issue des travaux en faveur des contrats à moyen et long termes pour garantir et préserver les intérêts des pays producteurs et consommateurs. «Nous nous trouvons aux portes d’une nouvelle ère, le dialogue est la voie à suivre afin d’arriver à asseoir une vision commune faisant des contrats à long terme la garantie essentielle pour la préservation des intérêts des uns et des autres, dans le cadre d’une exploitation énergétique sécurisée et protectrice de l’environnement», a affirmé M. Tebboune.
Dans son discours d’ouverture des travaux du Sommet, le président Abdelmadjid Tebboune a appelé au renforcement du dialogue et de la coopération pour assurer un avenir commun et souligné l’engagement de l’Algérie en faveur «d’un avenir prometteur pour cette ressource naturelle que représente le gaz naturel».
Le Sommet d’Alger, dit-il, «est une occasion d’élaborer une vision commune pour la préservation des intérêts des pays producteurs et des pays consommateurs de gaz, et consacre notre engagement à concrétiser les objectifs du GECF et notre détermination à renforcer son rôle et à mettre en avant sa contribution à la sécurité mondiale de l’énergie».
Le gaz naturel, qui a été unanimement qualifié par les chefs d’Etat et de délégations des pays du GECF comme l’énergie de l’avenir et une énergie propre, doit jouer pleinement son rôle dans la transition énergétique et surtout échapper aux pressions, même sous couvert de défense de la nature, visant à limiter son exploitation par les pays du Sud.
«L’Algérie, consciente ainsi que tous ses partenaires que le gaz naturel est une source d’énergie abondante, abordable et amie de l’environnement, en sus d’être un soutien à la complémentarité des sources d’énergie renouvelable, a toujours soutenu l’idée d’élargir le rôle du gaz naturel dans le développement durable et son utilisation en tant que ressource propre aux côtés des énergies nouvelles et renouvelables», soutient le président Tebboune en insistant sur l’importance des  «contrats à long terme, les prix justes et les politiques encourageant l’investissement dans le domaine énergétique».
Tout en appelant à «prendre des mesures concrètes pour poursuivre le développement des ressources gazières à travers des investissements continus», le chef de l’Etat a invité les pays du GECF à tirer pleinement profit de l’Institut de recherche sur le gaz, dont le siège est installé à Alger, pour renforcer la coopération scientifique et l’échange d’informations et de savoir-faire pour développer l’industrie du gaz.
Il assure, d’ailleurs, le président sénégalais Macky Sall dont le pays vient de rejoindre les rangs du GECF, du soutien de l’Algérie pour l’accompagnement technique des nouveaux projets gaziers lancés récemment au Sénégal.
Le secrétaire général du GECF, l’Algérien Mohamed Hamel, a tenu à assurer dans son discours que «l’âge d’or du gaz naturel est bien devant nous et non pas derrière, comme le prétendent certains». Hamel affirme qu’il y a un besoin vital de sécuriser l’énergie dont le GNL qui joue un rôle essentiel pour le développement durable.
Et même la protection de l’air. «Il faut garantir une transition énergétique sans marginaliser aucune partie», plaide le même responsable en appelant au renforcement du rôle du GECF.
Le ministre russe de l’Energie, Nickolai Choulguinov, a plaidé, pour sa part, pour la stabilisation du marché du gaz et le prémunir des implications géopolitiques. «Le marché du gaz doit être autonome», dit-il afin d’échapper aux pressions.
Il dénoncera, à l’occasion, les sanctions dont fait l’objet son pays. Tout en saluant les efforts de l’Algérie au service de la stabilité du marché gazier, le ministre russe de l’Energie a appelé à la solidarité entre les membres du GECF pour sécuriser les approvisionnements.
Le président iranien Ebrahim Raissi, qui a consacré la moitié de son discours à la dénonciation de la guerre de l’Etat sioniste contre Ghaza et a appelé au cessez-le feu immédiat et sans condition, a dénoncé également les sanctions touchant le secteur de l’énergie de son pays.
«L’industrie du gaz fait face à beaucoup de défis, il y a urgence à aller vers plus de rapprochement entre nos pays pour renforcer l’investissement et densifier la production de cette ressource naturelle», soutient Raissi en suggérant au GECF l’idée de créer un fonds d’investissement.
Le président de l’Etat bolivien, Luis Arce, s’est prononcé également en faveur du renforcement des alliances entre pays du Sud, pour bâtir un nouveau monde plus juste et équitable, notamment dans l’accès à l’énergie.
Tout en appelant au respect de l’autodétermination des peuples, le président Luis Arce a défendu l’idée de trouver de nouveaux postes de travail avec les multinationales, garantissant les intérêts des pays producteurs.
Notons que le Sommet d’Alger a compté la présence des chefs d’Etat d’Iran, d’Irak, du Qatar, de la Bolivie, de la Libye, du Sénégal, du Mozambique, de la Tunisie et de la Mauritanie. Les autres pays membres du GECF ont été représentés par les ministres de l’Energie et du Pétrole.
Tous ont appelé à adopter une «vision commune pour une transition énergétique fluide et équitable à travers la valorisation du gaz naturel. Par ailleurs, l’Italie a été invitée lors de ce Sommet pour représenter les pays consommateurs de gaz.

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Appel à prémunir le marché du gaz des pressions géopolitiques

Les travaux du 7e Sommet des pays exportateurs de gaz ont été sanctionnés, hier, par l’adoption à l’unanimité de la Déclaration d’Alger affirmant la souveraineté absolue des pays membres sur leurs ressources énergétiques, dont le gaz naturel, dénonçant les blocages et pressions artificielles exercés sur le marché du gaz pour en contrôler les prix.
La Déclaration d’Alger, qui a pris la forme d’une plateforme de dénonciation contre toutes les «entraves et menaces» limitant l’action et les projets des pays exportateurs, insiste tout de même sur l’importance du maintien du dialogue avec les pays consommateurs, en vue de garantir, ensemble, la stabilité et le développement durable énergétique.
«Nous affirmons notre soutien indéfectible en faveur d’un dialogue entre pays exportateurs et consommateurs ainsi que les autres parties prenantes, afin de garantir la sécurisation à la fois de l’offre et de la demande et renforcer la stabilité du marché pour que les marchés du gaz jouissent de toute la transparence loin de toute entrave ou discrimination», indique le texte sanctionnant les travaux du Sommet.
Soulignant l’esprit de solidarité et de coopération qui a régné entre pays membres, la Déclaration d’Alger affirme également l’importance de la coordination des actions et des efforts entre pays membres du GECF, dans le but de développer la recherche et l’exploitation du gaz naturel dans un esprit de partage d’expériences et de technologies.
Tout en insistant sur le rôle nodal du gaz naturel dans la réalisation des objectifs de développement durable, la Déclaration d’Alger met en exergue l’importance de mettre en place des barrières juridiques afin de prémunir le marché du gaz des pressions géopolitiques et économiques ainsi que les conditions de commercialisation de cette énergie.
«La préservation de la demande et la sécurisation des approvisionnements exigent une coopération mondiale basée sur la transparence et la sécurité des installations gazières (…).
Il est nécessaire de faire face ensemble aux risques climatiques mais aussi aux catastrophes technologiques et les menaces humaines…Nous disons non au blocus et à l’utilisation insidieuse et préjudiciable des technologies de la communication et de l’information», insiste le texte.
Renforcer les contrats à long terme
Soulignant le soutien des pays du GECF aux efforts de lutte contre l’appauvrissement énergétique, le même texte dénonce «toutes les barrières économiques et sanctions prises de manière unilatérale et sans l’approbation du Conseil de sécurité de l’ONU, à l’encontre des pays membres du GECF et qui impactent négativement le développement du gaz naturel et sa commercialisation et constituent une menace sur la sécurité de l’approvisionnement».
Les pays du GECF, tout en appelant au dialogue et à la concertation avec toutes les parties prenantes, expriment leur inquiétude face aux perturbations répétées touchant la demande sur le gaz entravant le commerce mondial du GNL.
Ceci et de souligner l’importance des contrats gaziers de moyen et long termes dans la stabilisation du marché en garantissant des prix équitables et justes et des investissements durables préservant la sécurité énergétique pour tous.
Les pays exportateurs de gaz affirment, en outre, leur refus de «toute utilisation de la menace climatique comme un subterfuge pour faire barrage et entraver les investissements et projets de développement du gaz naturel… en toute infraction aux lois et codes du commerce international».
Le même texte dénonce également les «intervention ou ingérences artificielles au niveau du marché du gaz dont les tentatives de pression sur les prix en sus des mesures de plafonnement des prix à des fins politiques,…, ce qui conduit au blocage des investissements et, par conséquent, à menacer l’approvisionnement énergétique».
Les pays membres du GECF contestent également l’application «unilatérale des mesures fiscales injustifiées appliquées sous le prétexte de garantir l’approvisionnement pour certains au détriment des règles établies du marché gazier». Ces mesures fiscales ou taxation du passage du gaz représentent une menace à l’équilibre des marchés selon le GECF.
Ce groupe des pays exportateurs de gaz plaide pour le renforcement des contrats à long terme et une indexation des prix du gaz sur ceux du pétrole, pour garantir la stabilité de l’investissement dans le développement du gaz naturel. La sécurisation des installations gazières, notamment celles traversant les frontières qui peuvent faire l’objet de menaces de détérioration.

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Consommation en janvier 2024 : Légère baisse des prix des biens alimentaires

Les prix des biens alimentaires enregistrent une baisse de 0,9% en janvier 2024 par rapport au mois précédent, qui s’est caractérisé par la même tendance avec une variation plus élevée, soit -1,6%. Les prix des produits agricoles frais affichent une baisse de 1,6%.
L’indice général des prix à la consommation au niveau national enregistre une augmentation de 0,7% au mois de janvier 2024 et par rapport au mois précédent, selon une enquête publiée par l’Office national des statistiques (ONS). Les prix des biens alimentaires affichent une hausse de 1%.
L’indice brut des prix à la consommation de la ville d’Alger enregistre, quant à lui, une baisse de 0,3% durant le mois de janvier par rapport au mois précédent, selon la même source.
Cette tendance à la baisse, qui intervient pour le deuxième mois consécutif, quoique de moindre ampleur que celle observée au mois précédent (-0,6%), s’explique, selon l’ONS,  particulièrement par la baisse des prix des biens alimentaires qui affichent un taux de -0,9%. Les prix des produits agricoles frais marquent un recul de 1,6%.
En dehors des prix des poissons qui augmentent de 7 %, le reste des produits relevant de cette catégorie enregistre des baisses plus ou moins importantes. En effet, ajoute la même source, la viande de poulet affiche un taux remarquable de -10,9%, les fruits de -2,6% et les légumes de -1,7%.
Également et dans la même tendance, les prix des biens alimentaires industriels accusent une baisse, quoique modérée, de 0,1%. Contrairement aux biens alimentaires, les prix des produits manufacturés et des services marquent une légère hausse, avec des taux similaires de +0,2%.
L’enquête de l’ONS indique que l’indice des prix à la consommation enregistre, pour ce mois de janvier 2024, une baisse de 0,2% par rapport au mois précédent. Au mois de janvier 2024 et par rapport au même mois de l’année 2023, la variation des prix à la consommation est de +6,3%. Le rythme d’inflation annuel (février 2023 à janvier 2024 / février 2022 à janvier 2023) est de +9,1%, a-t-on relevé.
Évolution par catégorie de produits
Les prix des biens alimentaires enregistrent une baisse de 0,9% en janvier 2024 par rapport au mois précédent qui s’est caractérisé par la même tendance avec une variation plus élevée, soit -1,6%. Les prix des produits agricoles frais affichent une baisse de 1,6%.
A l’exception des poissons qui voient leur prix augmenter de 7,0%, l’ensemble des produits restants accusent des baisses dont les plus importantes sont la viande de poulet et les fruits, (respectivement -10,9% et -2,6%) et à un degré moindre les légumes (-1,7%) et la viande rouge (-0,6%).
Les prix des produits alimentaires industriels enregistrent une légère baisse de 0,1%. En janvier 2024 et par rapport à janvier 2023, les prix des biens alimentaires enregistrent une variation de +7,2%, avec un taux de +9,8% pour les produits agricoles frais. Les hausses les plus remarquables concernent la viande et abats de mouton (+17,6%) ainsi que la viande de poulet (+18,0%).
Pour la même période, les prix des produits alimentaires industriels sont définis par une hausse relativement modérée de 4,4% avec un taux de +15,5% pour le café, thé et infusion.
Selon la même source, en janvier 2024 et par rapport au mois précédent, les prix des produits manufacturés observent une variation mesurée de +0,2%. Les services affichent le même taux (+0,2%). L’évolution des prix des produits manufacturés est de +6,5%, celle des services est de +3,1% pour la même période.   

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Après la décision du gouvernement de supprimer la TVA : Les légumes secs moins chers dès aujourd’hui

Apartir d’aujourd’hui et à une semaine du Ramadhan, les prix des légumes secs et du riz seront revus à la baisse, suite à la décision du gouvernement d’annuler la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) appliquée à ces marchandises, et qui était de 9%.
C’est ce qu’a annoncé hier l’Office interprofessionnel algérien des céréales (OAIC) dans un communiqué rendu public. L’office, qui détient depuis plus d’une année l’exclusivité de l’importation des légumes secs et qui distribue ces produits au niveau de plus de 590 points de vente directs, appliquera donc une nouvelle tarification pour les détaillants et les grossistes.
Ce qui se répercutera sans nul doute sur les dépenses des consommateurs, une fois les stocks épuisés. Misant sur une distribution équilibrée en impliquant les réseaux de grossistes des principales places commerciales du pays, l’OACI  a réduit les prix de près de 40 dinars dans certains cas.
Ainsi, les lentilles qui étaient cédées à 280 DA/kg au consommateur passeront à 260 DA/kg (255DA/kg chez les grossistes et 260 DA/ kg chez les détaillants. Les haricots blancs qui se vendaient à 380 DA/kg seront cédés également aux grossistes à raison de 280 DA/kg (275 DA chez les grossistes et 280 DA/kg chez les détaillants).
Pour ce produit, la baisse est importante, soit 100 DA par kilo. Mais dans ce cas, l’impact ne sera pas fortement ressenti par le consommateur puisque cela intervient à la fin de la saison hivernale et avec l’arrivée de Ramadhan.
Durant cette période, la consommation des haricots blancs n’est pas  aussi importante qu’entre octobre et février. Pour les pois chiche, les prix fixés aux consommateurs restent élevés avec 160 DA/kg pour le petit calibre, 260 DA/kg pour la taille moyenne et 360 DA/kg pour le premier choix. Pour le riz, les prix oscilleront entre 135DA/kg et 200 DA/kg en fonction de la qualité.
Cette révision à la baisse des prix était attendue. Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Youcef Cherfa, avait  évoqué, le 21 février dernier, cette possibilité lors d’une rencontre avec les directeurs des coopératives des céréales et légumes secs (CCLS) et les cadres de l’office.
De même qu’il avait annoncé l’ouverture de nouvelles unités publiques de commercialisation à prix réglementés. Il est prévu, par ailleurs, la réception de 350 unités de proximité d’ici la fin de l’année en cours et début 2025. Ces unités seront plus proches des exploitations agricoles alors qu’entre 2025 et 2026, 30 silos de grande capacité seront réceptionnés et mis à la disposition de l’OAIC.  

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Déclaration d’Alger en clôture du 7e sommet du Forum des pays exportateurs de gaz

DIA-02 mars 2024: Le 7e Sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) a clôturé ses travaux samedi à Alger, sous la présidence du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, par l’adoption de la Déclaration d’Alger, dont voici la traduction du texte intégral:
« Nous, chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres du Forum des Pays exportateurs de gaz (GECF), sur invitation de Son Excellence, M. Abdelmadjid Tebboune, Président de la République Algérienne Démocratique et Populaire, réunis dans la ville historique d’Alger le 2 mars 2024 pour le 7e Sommet du GECF, dans un esprit de solidarité et de coopération,
Premièrement,
Rappelant les Déclarations des Sommets du GECF tenus à Doha (Qatar) en 2011, à Moscou (Russie) en 2013, à Téhéran (Iran) en 2015, Santa Cruz de la Sierra (Bolivie) en 2017 et Doha (Qatar) en 2022.
Deuxièmement,
Réaffirmant:
1- Les droits souverains absolus et permanents des pays membres sur leurs ressources en gaz naturel.
2- Notre engagement envers les objectifs du GECF et notre détermination à renforcer le rôle du Forum tout en soulignant sa contribution à la sécurité, à l’équité et à la pérennité énergétiques mondiales.
3- Notre effort pour gérer efficacement et encourager l’utilisation des ressources gazières naturelles des pays membres, visant à promouvoir un développement durable qui profite à la fois aux producteurs et aux consommateurs.
4- L’importance de la coopération et de la coordination entre les pays membres pour le développement de la recherche, de l’innovation, des connaissances et du transfert de technologies liés au gaz naturel, ainsi que pour le partage des meilleures pratiques et la promotion du renforcement des capacités.
5- Notre soutien à un dialogue solide et significatif entre les producteurs, les consommateurs, et les autres parties prenantes concernées, en vue d’assurer la sécurité de la demande et l’approvisionnement, favoriser la stabilité du marché et plaider pour des marchés du gaz naturel transparents, sans entrave et non discriminatoires.
Troisièmement,
Reconnaissant:
1- Le rôle fondamental du gaz naturel dans la réalisation des Objectifs de développement durable des Nations Unies, la prise en charge des besoins énergétiques mondiaux croissants et la garantie d’un accès universel à une énergie abordable, fiable, durable et moderne pour tous.
2- Les contributions du gaz naturel, ami de l’environnement, à la lutte contre les changements climatiques et son importance pour consacrer des transitions énergétiques justes, équitables, ordonnées, inclusives et durables, tout en tenant compte des circonstances, capacités et priorités nationales et que la croissance économique, le progrès social et la protection de l’environnement sont trois piliers étroitement liés et complémentaires du développement durable.
3- Les risques et les défis des marchés du gaz naturel découlant de la situation géopolitique et la situation économique, notamment en termes de flux physiques, de fonctionnement des marchés, des arrangements contractuels, du flux d’investissements durables et de l’intégrité des infrastructures sensibles du gaz naturel.
4- L’importance primordiale de la sécurité de la demande de gaz naturel, des cadres juridiques et réglementaires transparents et non discriminatoires et d’une politique énergétique, commerciale, fiscale, outre les politiques environnementales dans les pays importateurs et de transit de gaz naturel.
5- La nécessité d’adopter des pratiques axées sur l’innovation et une recherche scientifiquement orientée pour renforcer le rôle important du gaz naturel dans l’amélioration de l’accès à l’énergie et la réduction de la précarité énergétique.
6- Le rôle important du gaz naturel dans la chaîne des valeurs du secteur pétrochimique et l’industrie chimique en général, avec un large éventail de marchés finaux clés pour atteindre les objectifs de développement durable des Nations Unies, y compris la production d’engrais pour assurer la sécurité alimentaire mondiale et éradiquer la faim.
7- Le besoin impérieux de sécuriser la demande et les approvisionnements et la nécessité d’une coopération internationale ouverte et transparente pour protéger les infrastructures sensibles de gaz naturel et renforcer leur résilience aux catastrophes naturelles, aux incidents techniques et aux menaces d’origine anthropique, y compris l’utilisation malveillante des technologies de l’information et de la communication.
Quatrièmement,
Réitérant:
1- Notre soutien à tous les pays dans leur lutte acharnée contre la précarité énergétique et dans leurs efforts pour apporter la prospérité à leurs peuples, ainsi que dans l’exercice de leurs droits fondamentaux de développer leurs ressources énergétiques.
2- Notre condamnation de toutes les restrictions économiques unilatérales entreprises sans l’approbation préalable du Conseil de sécurité des Nations Unies, ainsi que l’application extraterritoriale de toutes mesures, lois et réglementations nationales à l’encontre des pays membres du GECF qui impactent négativement le développement et le commerce du gaz naturel et mettent en péril la sécurité de l’approvisionnement en gaz naturel.
3- Notre inquiétude face à la volatilité récurrente de la demande de gaz naturel qui affecte négativement la performance économique mondiale, et notre détermination à travailler avec toutes les parties pour parvenir à des marchés de gaz naturel équilibrés et fiables.
4- L’importance des contrats de gaz naturel à moyen et long terme, des prix équitables et stables du gaz naturel et des investissements soutenus dans le gaz naturel pour améliorer la sécurité énergétique et soutenir le développement de systèmes énergétiques résilients.
Cinquièmement,
Exprimant:
1. Notre détermination à renforcer notre coopération en vue de maintenir la fiabilité et la résilience des systèmes de gaz naturel, d’offrir un approvisionnement efficace et fiable en gaz naturel et d’étendre l’utilisation du gaz naturel pour un développement durable et l’atténuation et l’adaptation au changement climatique.
2. Notre appel à des investissements opportuns pour la stabilité du marché, un flux sans entrave des ressources financières, l’accès à la technologie et le transfert de connaissances de manière non discriminatoire,
3. Notre accueil chaleureux à l’occasion de la signature de l’Accord sur le Siège de l’Institut de recherche sur le gaz du GECF basé à Alger.
4. Notre détermination à promouvoir des technologies innovantes pour le gaz naturel et les industries connexes, à travers l’Institut de recherche sur le gaz, au profit des pays membres du GECF.
5. Notre rejet de toute utilisation du changement climatique comme justification pour mettre en œuvre des mesures qui entravent les investissements dans les projets de gaz naturel et créer tout moyen de discrimination arbitraire ou toute restriction déguisée en violation directe des règles commerciales.
6. Notre ferme soutien aux pays africains dans leurs aspirations et leurs efforts louables pour lutter contre la précarité énergétique, relever les défis liés à l’accès à l’énergie et favoriser un développement socio-économique durable, équitable et inclusif tout en protégeant l’environnement, conformément au Programme de développement 2030 des Nations Unies et l’Agenda 2063 de l’Union africaine.
7. Notre rejet de toute intervention artificielle sur les marchés du gaz naturel, y compris les tentatives de modifier la détermination des prix et la gestion des risques des marchés, ainsi que l’imposition de plafonnements de prix motivée par des raisons politiques, qui ne peuvent qu’aggraver la situation du marché et décourager les investissements nécessaires pour satisfaire la demande énergétique mondiale.
8. Notre désapprobation de la mise en œuvre unilatérale d’actions et de mesures fiscales sans précédent supposées être justifiées par la garantie de la sécurité de l’approvisionnement énergétique par certains, au détriment des règles du marché du gaz naturel, et au risque d’accentuer les déséquilibres au détriment des personnes en situation de vulnérabilité.
Soulignons notre détermination commune à:
1- Promouvoir le gaz naturel comme une source d’énergie abondante, abordable, flexible et fiable, exploiter et développer des technologies du gaz naturel plus respectueuses de l’environnement, efficaces et durables.
2- Plaider pour une utilisation plus large du gaz naturel aux niveaux des marchés nationaux et internationaux, en tant que mesure stratégique pour lutter contre la pauvreté énergétique et poursuivre les Objectifs de développement durable des Nations Unies. Cela inclut la défense du gaz naturel comme source d’énergie essentielle pour un avenir juste, inclusif et prospère, en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte.
3- Contribuer à l’inclusion du gaz naturel comme ressource écologiquement durable dans le climat, les investissements et les réglementations fiscales, le secteur bancaire international et le commerce mondial.
4- Favoriser l’utilisation accrue du gaz naturel dans les transports maritime et terrestre et développer les infrastructures nécessaires pour la fournir à tous les consommateurs de manière efficace et rentable.
5- Soutenir le rôle fondamental des contrats de gaz naturel à long terme, ainsi qu’une tarification basée sur une indexation pétrole/produits pétroliers, pour garantir des investissements réguliers dans le développement des ressources en gaz naturel.
6- Renforcer la place du GECF en augmentant sa visibilité internationale, attirer de nouveaux membres, encourager les partenariats, faciliter le dialogue entre producteurs et consommateurs et élargir la coopération avec les organisations et entités internationales concernées.
7- Soutenir le développement de l’expertise et des mécanismes du GECF pour les projets communs, afin de conforter le rôle du GECF en tant que plateforme leader de dialogue et de coopération sur les questions liées au gaz naturel.
8- Tirer avantage de l’Institut de recherche sur le gaz relevant du GECF pour élargir la coopération dans, entre autres, les technologies du gaz naturel, la recherche scientifiquement orientée et le renforcement des capacités axées sur l’innovation.
9- Souligner l’importance cruciale de la sauvegarde des infrastructures sensibles liées au gaz naturel, y compris les infrastructures transfrontalières, pour garantir leur fiabilité et leur résilience, outre le renforcement de la coopération internationale et de la résilience aux catastrophes naturelles, aux incidents techniques et aux menaces d’origine anthropique, y compris l’utilisation malveillante des technologies de l’information et de la communication.
Les chefs d’Etat et de Gouvernement se sont félicités de l’adhésion de la République du Mozambique, de la République islamique de Mauritanie et de la République du Sénégal au Forum, réaffirmant la quête collective par le GECF du renforcement de la coopération et du dialogue énergétiques.
Les chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres du GECF ont exprimé leur gratitude à Son Excellence Monsieur Abdelmadjid Tebboune, président de la République algérienne démocratique et populaire, pour sa présidence clairvoyante des travaux du 7e Sommet du GECF, ainsi qu’au Gouvernement et au peuple de la République algérienne démocratique et populaire pour leur chaleureuse hospitalité et leurs excellents préparatifs ».

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Avec des engagements de 2131 milliards de dinars : Levée du gel de 970 projets entre 2015 et 2023

Le ministre des Finances, Laaziz Faid, estime que pour assurer une meilleure maîtrise de la programmation des projets, des mesures ont été prises, consistant essentiellement en l’obligation de soumettre l’inscription des mégaprojets au certificat de «maturité», avant approbation par la CNED.
Au total, 970 opérations de levée du gel ont été effectuées entre 2015 et 2023, dont 811 ont été validées, notamment pour la période 2020-2023, soit 84% du total des opérations de dégel autorisées, pour une autorisation d’engagement de 2131 milliards de dinars. C’est ce qu’a indiqué le ministre des Finances, Laaziz Faid, lors d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN) le 29 février.
Aussi, pour une meilleure maîtrise de la programmation des projets, des mesures ont été prises. Il s’agit essentiellement de l’obligation de soumettre l’inscription des mégaprojets au certificat de «maturité», avant approbation par la Caisse nationale d’équipement pour le développement (CNED) et de l’assainissement périodique (chaque 5 ans) de la nomenclature des investissements, à travers le retrait des projets non lancés et l’annulation des opérations avérées inadéquates. Le ministre répondrait à des observations relatives «au manque de rigueur dans l’exécution des projets et de respect des délais».
S’agissant de la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales et douanières, M. Faid a rappelé les orientations stratégiques de contrôle fiscal visant à adapter les moyens de l’administration avec les comportements des contribuables.
Et ce, en introduisant la fonction de «gestion des risques», en plus des mesures prises par les services douaniers, consistant à établir trois circuits de contrôle des autorisations douanières et d’accompagnement des opérateurs économiques.
Un projet de loi organique, dédié à la Cour des comptes, est également au niveau des services du secrétariat général du gouvernement (SGG), en prévision de son examen lors d’une réunion du gouvernement, puis du Conseil des ministres dans les prochains jours.
Le SIGB en cours de publication
Par ailleurs, le ministre est revenu sur les étapes franchies en matière de numérisation du secteur. Il a ainsi rappelé le lancement de la plateforme numérique dédiée aux dépenses publiques.
Il a cité le Système intégré de gestion budgétaire (SIGB) en cours de publication, considéré comme «un outil de prise de décision qui offrira aux décideurs et aux parties prenantes en matière de budget et aux personnels des potentialités inédites à travers la récupération de toutes les informations ayant trait au budget et à la comptabilité».
Dans les services des impôts, la digitalisation s’est traduite par le lancement du système Djibayatic généralisé à 40 centres (5 par mois). Au total, 43 centres d’impôts et 37 centres de proximité d’impôts en plus de la Direction des grandes entreprises (DGE) ont été numérisés jusqu’à ce mois de février, selon le ministre. Parallèlement, le portail «Moussahamatic» a été généralisé, fin 2023, à 242 recettes d’impôts dans 31 directions de wilaya. L’opération se poursuivra en 2024.
Dans les services des Douanes, le ministre a fait état de trois projets à savoir, le centre des données, les réseaux de télécommunications achevés et réceptionnés et le projet des logiciels prévoyant le lancement du nouveau système d’information.
Ce système prendra en charge la gestion des transactions de dédouanement, la diffusion des informations sur le commerce extérieur, l’instauration de la transparence et le développement des mécanismes de lutte contre la contrefaçon et la contrebande au service de l’économie nationale.
L’opération de numérisation dans les services des domaines, qui repose sur la mise en place d’un système d’information dédié au foncier et aux biens de l’Etat, permettra par ailleurs, selon le ministre, la digitalisation de toutes les activités liées aux cadastres, aux conservations foncières et aux biens de l’Etat, via de nombreuses plateformes numériques.

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Une rencontre régionale organisée à Bouira : La CNMA appelle à «plus d’adhésion» des agriculteurs

La Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) a organisé le 29 février, à Bouira, une rencontre régionale sous le thème «la CNMA comme outil indispensable pour le développement de la filière des grandes cultures et la garantie de la sécurité alimentaire», au profit des agriculteurs venus de 13 wilayas du pays, et ce, dans le but de les sensibiliser sur l’importance de l’assurance agricole pour protéger leurs revenus et leurs cultures.
Car, en dépit de l’aide de l’Etat, qui a intensifié des programmes destinés au monde agricole, le secteur rencontre depuis des années des difficultés, notamment en matière d’assurance, avec la réticence des agriculteurs face aux produits proposés sur le marché.
La journée a été une occasion pour les participants de débattre des défis auxquels la filière céréalière est confrontée afin de mettre en lumière les politiques adoptées pour réduire leur impact et surtout analyser la situation en vue de dégager des solutions efficaces. Les changements climatiques, le stress hydrique sont des facteurs majeurs limitant aussi des rendements agricoles, notamment des blés.
«C’est dans cette optique que la CNMA a décidé de ces rencontres régionales en associant les différents collaborateurs, notamment le Conseil national interprofessionnel de la filière des céréales et de l’Institut national des sols, irrigation et drainage (INSID)», a souligné Cherif Benhabiles, DG de la CNMA, qui a plaidé, au cours de son intervention, sur la nécessité de promouvoir les solutions dégagées par son organisme et l’impératif de mettre en place un véritable dispositif d’assurance dédié aux calamités agricoles.
Chose difficile, d’autant plus que les agriculteurs ignorent carrément ces dispositifs pour différentes raisons. Lors de cette rencontre, qui pourtant revêt d’une importance capitale et stratégique, l’absence de la Chambre nationale des agriculteurs et de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) a suscité des incompréhensions, d’autant plus que le développement de la filière des grandes cultures passe par ces deux organismes.
Le directeur général de l’Institut national des sols, de l’irrigation et drainage, Negri Cherif, a appelé les agriculteurs à se préparer davantage pour lutter contre une éventuelle sécheresse agricole, surtout pour les prochaines années, en rappelant que la sécheresse a atteint une intensité inédite en Algérie et dans plusieurs pays du monde. Un phénomène, dit-il, amplifié par le réchauffement climatique qui est devenu une menace supplémentaire.
Pour épauler les agriculteurs, le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, avait, pour rappel, décidé de l’octroi, et ce, à titre gracieux, de la semence. Des milliards de centimes ont été mobilisés dans le cadre de cette opération. Dans la wilaya de Bouira, l’opération d’indemnisation des céréaliculteurs touchés par la sécheresse et leur dotation en semences et en engrais a été émaillée de dépassements.
Un autre chantier attend les pouvoirs publics, appelés à mettre de l’ordre dans un secteur en souffrance, pourtant le développement de la filière céréalière représente une importance cruciale, d’autant plus qu’elle constitue la base de l’alimentation des Algériens.  

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GECF : L’adhésion du Sénégal au Forum des pays exportateurs de gaz approuvée

DIA-02 mars 2024: Le secrétaire général (SG) du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), Mohamed Hamel a annoncé que les ministres du Forum ont approuvé lors de leur réunion extraordinaire tenue vendredi à Alger, en préparation du 7e Sommet prévu samedi, la demande d’adhésion du Sénégal au GECF.
« Nous sommes honorés et ravis d’annoncer l’adhésion du Sénégal au GECF, après l’approbation de sa demande à l’unanimité », a dit M. Hamel dans une déclaration à la presse, tenue conjointement avec le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, au terme de la clôture de la réunion qui s’est déroulée au Centre international de conférences (CIC) « Abdelatif Rahal ».
« Les ministres participants, a-t-il ajouté, ont approuvé également lors de cette réunion, à l’unanimité, tous les projets de documents soumis au Sommet ».
Le SG du GECF a précisé que la réunion ministérielle extraordinaire « a été fructueuse et constructive ».
 

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7eme sommet du GECF: Alger capitale des pays exportateurs de gaz

DIA-29 février 2024: Le groupe de travail ad-hoc de haut niveau, dédié aux préparatifs du 7ème Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), se réunira demain jeudi au Centre International des Conférences (CIC) « Abdelatif Rahal », pour préparer le projet de la « Déclaration d’Alger » qui sera soumis vendredi à l’examen de la réunion ministérielle extraordinaire, pour être adopté samedi par le Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du Forum.
Lors de la réunion ministérielle extraordinaire du GECF, les ministres de l’Energie discuteront de la version finale de la Déclaration d’Alger et des résolutions qui y sont liées, pour être approuvées par les chefs d’Etat et de gouvernement du Forum lors du sommet qui sera présidé par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.
Après réunion des experts jeudi dans la matinée, une cérémonie d’inauguration du siège de l’Institut de recherche sur le gaz du GECF, situé à la « Tour-B » du ministère de l’Energie et des Mines à Alger, aura lieu dans l’après-midi.
Cet institut servira de centre d’innovation et de recherche dédié à l’amélioration des technologies liées au gaz.
Egalement dans l’après-midi, au niveau du CIC, la publication phare du Forum, le « Global Gas Outlook », dans sa 8ème édition, sera présentée, en présence de professionnels de l’industrie gazière, d’académiciens et de représentants des médias nationaux et étrangers.
Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a affirmé que le Sommet d’Alger sera le « Sommet des grands défis », et se penchera sur les dossiers de la coopération commune entre les principaux pays producteurs en vue de garantir la stabilité des marchés mondiaux du gaz et relever les défis relatifs à la demande sur cette ressource énergétique propre pour la prochaine période.
Il a indiqué, dans des déclarations de presse, que « la coopération commune entre les pays producteurs sera parmi les principaux dossiers inscrits à l’ordre du jour du sommet », précisant que « les discussions porteront sur l’examen des mécanismes de cette coopération afin de garantir la sécurité énergétique mondiale tout en soulignant l’importance de sécuriser l’offre et la demande et de servir l’intérêt commun à travers des contrats commerciaux à long terme, en sus de renforcer l’effort commun en matière d’investissement et de financement des projets à l’avenir ».
Le GECF compte 12 membres permanents (Algérie, Bolivie, Egypte, Guinée Equatoriale, Iran, Libye, Nigeria, Qatar, Russie, Trinité-et-Tobago, Emirats arabes unis, Venezuela) et 7 membres observateurs (Angola, Azerbaïdjan, Irak, Malaisie, Mauritanie, Mozambique, Pérou).
Le Forum est une organisation intergouvernementale représentant les principaux pays exportateurs de gaz au monde, soit 70% des réserves mondiales prouvées de gaz, plus de 40% de la production commercialisée, 47% des exportations par gazoduc et plus de la moitié des exportations de GNL dans le monde.
Il œuvre à façonner l’avenir énergétique en tant que défenseur mondial du gaz naturel et plateforme de coopération et de dialogue, en vue de soutenir les droits souverains des pays membres sur leurs ressources en gaz naturel et contribuer au développement durable et à la sécurité énergétique mondiale.

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