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Investissement : le délai d’octroi de l’acte de propriété du foncier bientôt réduit à moins de 15 jours

Le délai d’octroi de l’acte de propriété du foncier ou des biens destinés à l’investissement ne pourra plus dépasser les 15 jours dorénavant grâce à une instruction interministérielle visant à améliorer le climat des affaires en Algérie, a indiqué mercredi le Directeur général des Domaines de l’Etat, Mohamed Himour.

Cette instruction, qui veut que « l’acte de propriété des terrains ou des biens destinés à l’investissement soit délivré dans un délai n’excédant pas les 15 jours » entre dans le cadre du travail du comité interministériel chargé de l’amélioration du climat des affaires en Algérie et de son classement dans le Doing-business de la Banque mondiale, a fait savoir M. Himour sur les ondes de la radio nationale.

Le 10 mars dernier, un comité chargé de l’amélioration de l’environnement des affaires en Algérie, présidé par le ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’Investissement, a été installé.

Le climat des affaires en Algérie « reste peu favorable faute d’un cadre de coordination, de suivi et d’évaluation adéquat », avait alors reconnu le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’Investissement, Chérif Rahmani devant les membres de ce comité constitué notamment des représentants des ministères de l’Industrie, l’Habitat, les Finances, la Justice, le Travail et l’emploi ainsi que des organisations patronales et de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA).

L’Algérie a été classée 152ème dans le rapport Doing business 2013 de la Banque mondiale (150ème en 2012), mesurant le climat des affaires dans 185 économies mondiales.

Les différentes organisations patronales et à leur tête le FCE, qui se plaignent toujours du climat des affaires en Algérie, même s’ils se montrent optimistes quant à l’approche « pragmatique » du gouvernement Sellal, pointent du doigt le problème du foncier en particulier.

Ils contestent non seulement la difficulté d’accès au foncier mais également les lenteurs liées à la délivrance des actes de propriétés. Ils veulent aussi que l’acte de concession, qui a remplacé l’ancien régime de cession, soit accepté par les banques au même titre que la propriété en termes de garanties.

Interrogé par ailleurs sur les personnes physiques qui n’ont pu avoir leurs actes de propriété de terrains qu’ils détiennent depuis 20 ans, M. Himour a souligné que la régularisation de telles situation demande du temps car elle exige l’aval de plusieurs autorités.

Les privés devraient être impliqués

Selon le responsable du ministère des Finances, les propriétaires de terrains privés, qui laissent leurs biens inexploités, doivent être amenés à mettre sur le marché le foncier qu’ils détiennent.

« Faut-il peut-être adopter des mesures coercitives pour amener ces privés soit à construire leurs terrains soit à les mettre sur le marché pour contribuer au développement de l’économie nationale », a-t-il proposé en déplorant le phénomène de « rétention » du foncier privé au point où certains propriétaires privés osent demander de bénéficier du foncier public.

Mais, le rythme d’octroi du foncier industriel semble quand même s’accélérer depuis le second semestre de 2012, a fait remarquer le même responsable.

Interpellé sur la multiplication des intervenants dans la décision d’octroi du foncier industriel, déplorée souvent par les entrepreneurs, M. Himour a assuré qu’il n’ y avait pas de chevauchement de prérogatives entre les Domaines, le CALPIREF, l’ANIREF et les collectivités locales par exemple.

Sur une question relative à l’avancement du Cadastre général, il a assuré que le rythme de cette opération s’accélérait de plus en plus, avec une moyenne de plus d’un million d’hectares de terres cadastrés annuellement, pour être achevée dans les délais escomptés, c’est-à-dire la fin de 2014.

Tous les biens des anciens colons seront bientôt récupérés par l’Etat

Interrogé sur les biens vacants abandonnés en 1962 par les français et les autres étrangers ayant quitté le pays après l’indépendance de l’Algérie, M. Himour a assuré que ces biens seront entièrement récupérés et intégrés dans les terres privées de l’Etat d’ici à la fin juin prochain au plus tard.

Estimés à pas moins de 24.300 bâtisses abandonnées par les colons, ces biens devaient être déclarés vacants et récupérés par l’Etat dans les années 1960, une procédure qui n’a malheureusement pas été mise en œuvre par les autorités locales de l’époque, a-t-il rappelé.

Les biens appartenant aux étrangers ayant quitté l’Algérie après l’indépendance sont ainsi restés en leurs noms. Même si l’Etat algérien a obtenu gain de cause dans 99% des plaintes transmises en Justice, certains des anciens colons ont tout de même réussi à avoir la propriété définitive de leurs biens abandonnés depuis des décennies, a-t-il encore regretté.

Le règlement final de cette situation sera atteint grâce à l’article 42 de la loi de finances de 2010 qui a inscrit définitivement ces biens au nom de l’Etat algérien, a précisé M. Himour en avançant que des instructions ont été données pour que cette affaire soit totalement réglée d’ici à la fin juin prochain.

 

Source: http://www.aps.dz

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Mapping Algeria 2013 : la cartographie participative en marche

Le retard de la mise en œuvre de l’Internet mobile (3G ou 4G) ne semble pas freiner les ambitions de la communauté des développeurs et des porteurs de projets dans les TIC en Algérie. Après « Algeria 2.0 », c’est au tour des animateurs de « Mapping Algeria » de battre le pavé du cyberparc Sidi Abdellah pour une seconde édition de la cartographie participative sur Internet.

Organisée par Google Developers Group Algiers (GDG Algiers) la seconde édition du projet Mapping Algeria (2013), de cartographie des wilayas d’Algérie, par le recours aux technologies de Google, se déroulera le 27 Avril prochain au Cyberparc de Sidi Abdellah, où une centaine de participants sont attendus. Pour cette nouvelle édition, d’autres Google Developers Groups organiseront le même jour, dans les wilayas de Chlef, Constantine, Bordj Bou Arreridj, Annaba, et Oran, cet événement pour cartographier leurs régions respectives. Comme pour l’édition de 2012, Mapping Algeria se divise en deux parties. Une première où les participants vont bénéficier de séances de présentation des outils de mapping de Google, qui seront assurées par des experts algériens et étrangers. Pour cette année une visioconférence est prévue avec Anna Chernova, responsable de l’analyse des données pour les équipes Geo Google (dont Google Maps, Google Earth et d’autres produits liés à la géolocalisation) qui interviendra pour aider les participants à se familiariser avec les outils de mapping du géant américain des services Internet. Dans la deuxième partie de Mapping Algeria 2013, les participants seront appelés à contribuer à l’enrichissement de la carte de leur entourage.

Le projet Mapping Algeria intervient devant le manque flagrant en matière de cartographie algérienne sur Internet. « Seules les grandes villes sont couvertes, mais de façons irrégulière », affirme-t-on chez GDG Algiers. Selon Tarek Cheikh, membre de GDG Algiers, l’intérêt de développer le mapping est de permettre aux internautes algériens de chercher des adresses de restaurants, d’hôtels, de banques, et de diverses institutions publiques. « Ça peut servir à des éditeurs de GPS, notamment les entreprises, les chercheurs d’emplois, les sociétés de distribution (pour orienter les clients où trouver leurs produits), mais également pour développer le tourisme », ajoute-t-il. Il existe plusieurs « outils gratuits et très faciles à utiliser pour renfoncer » le mapping. Parmi ces technologies de Google, l’on cite Google Maps, Google Earth, Google Map Maker, Google Maps API… etc. Deux ateliers sont également prévus dont l’un sera consacré à la « modélisation 3d des villes avec Google Sketchup », un sujet qui n’avait été évoqué pendant l’édition de 2012.

Des tutoriels pour s’initier au mapping 

Pour ceux qui souhaitent s’initier au mapping, le site de Mapping Algeria contient plusieurs tutoriels d’introduction à Map Maker de Google. Ces tutoriels, sont « suffisants pour apprendre l’essentiel du mapping », soutien Houd Bouchelouche, membre du GDG Algiers. Parmi les vidéos proposées on peut apprendre la « superposition GPS » (en utilisant l’application My Tracks) et éditer les « formes des constructions ». « Les tutoriels sont suffisants pour apprendre à faire du mapping. Même pas besoin d’avoir des notions d’informatique ou de programmation », insiste Houd Bouchelouche. « Si, pour le moment (l’interview a été réalisé lundi dernier, ndlr), la majorité des inscrits sont des étudiants (environ 70), la porte est encore ouverte à tous ceux qui veulent s’initier à ces outils, y compris des étudiants de disciplines autres que technologiques », affirment nos deux interlocuteurs. Dans la mesure du possible, les organisateurs essayeront d’assurer le transport aux participants. Tout dépendra de l’apport de nouveaux sponsors. Les informations seront disponibles sur la page Facebook de l’événement. Pour le moment, deux sponsors soutiennent l’initiative Mapping Algeria. Il s’agit bien évidemment de sont Google Map Maker, et de l’Ecole supérieure d’informatique (ESI – Oued Smar) d’où sont issus les étudiants membres du GDG Algiers.

 

Source: http://www.lequotidien-oran.com/

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Des investissements pas comme les autres

L’investissement dans les « activités innovantes » qui pourraient ouvrir de nouveaux horizons aux jeunes et moins jeunes, porteurs de projets, prend de plus en plus de place, dans le secteur de l’industrie de transformation de la wilaya de Constantine.

Ces activités commencent à attirer l’attention des spécialistes, des décideurs et aussi des médias. Et c’est ainsi que les animateurs de l’émission « Indices économiques » de la radio régionale lui ont consacré leur dernière édition, diffusée samedi dernier. Emission dont les concepteurs militent pour le développement de l’esprit d’entreprenariat. Ils ont invité sur le plateau les responsables de l’agence locale de la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC) et des membres du CALPIREF, à côté de deux investisseurs qui ont exposé leurs expériences, l’un dans le domaine de l’élevage de l’escargot et sa transformation en matières premières destinées aux industries cosmétique, pharmaceutique et alimentaire et, pour le second, dans le domaine de la photogravure au laser.

Les deux entrepreneurs ont exposé, en détail, leurs expériences respectives. Et dans ce cadre, c’est l’activité d’élevage des escargots, par son originalité, sa rentabilité et les facilités de production qu’elle offre, qui a retenu l’attention des participants ainsi que des auditeurs.

C’est M. Boumahrat Makram, jeune investisseur qui s’est lancé dans cette aventure d’élevage et de transformation de l’escargot, depuis 2003, qui a pris le soin d’expliquer d’abord son expérience en la matière et mettre ensuite en exergue les bienfaits de cette activité en exposant en détail le processus de production.

«On peut considérer l’industrie de transformation de ce mollusque à trois niveaux, commença-t-il : en tant que produit alimentaire très prisé dans les pays développés, comme matière première entrant dans la fabrication de produits esthétiques et enfin dans les produits pharmaceutiques à cause des huiles qu’on peut tirer du traitement de sa viande. A l’heure actuelle, 95% de notre production, réalisée dans la wilaya de Constantine, sont exportés vers des pays comme l’Italie et l’Espagne. Le ramassage de l’escargot est facile, surtout au printemps et en été où il prolifère. Au début, nous vendions le quintal d’escargots entre 6 et 7 millions de centimes. Aujourd’hui, un seul kilo est négocié entre 900, 1.100 et parfois jusqu’à 1.200 dinars. Nous utilisons des équipements simples qui ne coûtent pratiquement rien.

Et la meilleure qualité du produit est réalisée dans la wilaya de Constantine où le niveau de production est fort. Un kilo de mollusques élevé pourra produire entre 50 et 150 kg, cela dépend de la méthode et de l’humidité du milieu car l’escargot a besoin de beaucoup d’eau pour gonfler. Des ramasseurs font la cueillette et nous fournissent la matière. C’est aussi un domaine où les marges bénéficiaires sont très grandes».

Il terminera son exposé en signalant que des investisseurs opèrent dans ce créneau dans les wilayas de Mila, El-Tarf, Jijel, Skikda et Blida.

«Presque toute la production nationale est écoulée en Tunisie», dira-t-il encore. «Cette industrie nouvelle participe pour environ 40 % dans l’économie de la Tunisie. Et dans l’avenir nous allons nous tourner vers le pays pour proposer notre production dans le secteur touristique, notamment dans les nouvelles infrastructures hôtelières. C’est un domaine où les marges bénéficiaires sont très grandes, où il n’y a jamais de déficit et où le chiffre d’affaires peut atteindre jusqu’à 700 millions de centimes par saison ! ».

Convaincu, M’cellef Ahmed, directeur de la CNAC et membre du Calpiref pense qu’il faut sortir l’investissement du cercle de transports, bâtiment et services. « Nous nous orientons maintenant vers la qualité et la pérennité de l’entreprise en innovant, dit-il. Nous encourageons aussi la photogravure au laser sur divers supports, surtout le cristal qui est un produit facile et innovant, qui peut être appliquée dans plusieurs domaines, notamment le tourisme, la publicité, la médecine, etc ». Et le second entrepreneur, M. Lezzar, d’intervenir pour parler de son expérience dans le secteur de pointe qu’est la photogravure par laser où le lancement de son entreprise a été fortement encouragé par la CNAC, dit-il. Mais il ne suffit pas de produire, il faut aussi écouler la production. Et à ce titre, les participants ont longuement évoqué le manque de maîtrise des techniques du marketing.

 

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Constantine: Un plan de charge pour les micro-entreprises

Lors d’une réunion de l’exécutif, tenue samedi dernier, le wali de Constantine a affirmé la nécessité de l’application effective de la décision du gouvernement de consacrer 20% des projets pour les micro-entreprises créées dans le cadre des dispositifs d’aide à l’emploi, ANSEJ, CNAC et Angem.

Selon un communiqué de la wilaya, reçu hier à la rédaction, le chef de l’exécutif, Nouredine Bedoui, a insisté sur ce point d’intégration des micro-entreprises notamment celles spécialisées dans la voirie et les réseaux divers (VRD), en considération que ces dernières auront pour effet d’imprimer un rythme accéléré à la réalisation des projets d’habitations comme de tous les autres projets de construction.

Et pour ce faire, les responsables des secteurs en question ont été invités à établir un fichier actualisé des entreprises activant dans leurs secteurs respectifs.

Le chef de l’exécutif a considéré que le fichier actualisé portant le détail des capacités de chacune des entreprises ainsi que ses chantiers, permettront aux autorités de mieux apprécier la situation pour mieux répartir les plans de charges. De même que ce fichier permettra à l’administration locale, de prévoir des plans de charge des PME, créées dans le cadre des formules de l’ANSEJ, l’ANGEM et la CNAC et de mieux veiller à la stricte exécution du décret présidentiel 12-23, du 18 janvier 2012, recommandant de réserver, prioritairement et exclusivement, 20% de leurs commandes aux dites petites entreprises.

Le wali a également indiqué que l’incorporation de ces PME dans les chantiers aura un double avantage: elle permettra de donner du travail aux PME, d’une part, et d’alléger le fardeau de certaines entreprises de réalisation qui se trouvent débordées. Dans ce sillage, le secrétaire général de la wilaya, M. Aziz Benyoucef, a invité les micro-entreprises «d’être à l’écoute car des appels à consultation seront lancés incessamment et graduellement jusqu’à intégrer toutes ces PME, à l’instar de ce qui a été fait pour les PME versées dans l’hygiène et les espaces verts».

Et de rappeler que celles-ci, ont actuellement des plans de charge et sont intégrées dans la réalisation de projets avec les différentes mairies de la wilaya.

 

Source: http://www.lequotidien-oran.com/

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Amélioration de l’Environnement des Affaires

Des propositions concrètes visant l’amélioration de l’environnement des affaires en Algérie seront finalisées d’ici le mois de mai 2013.

Devant être maturées au niveau de onze commissions spécialisées, représentatives de l’establishment économique, institutionnel et opérationnel, ces propositions devraient contribuer à améliorer le climat d’affaires en Algérie. Un climat que le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement (MIPMPEPI), Chérif Rahmani, avait même reconnu «peu favorable », tout en exprimant la volonté gouvernementale d’œuvrer à faciliter l’acte d’investir et d’entreprendre, stimuler la relance industrielle, et par-delà d’améliorer le classement Doing Business de la Banque mondiale de l’Algérie, classée 153e à l’échelle mondiale sur plus de 180 économies. Concrétisée par la mise en place dimanche dernier d’un comité ad hoc, cette volonté a été accueillie avec satisfaction par les responsables d’associations et organisations patronales nationales, présents hier à l’hôtel El Aurassi à l’occasion de la signature d’une convention de partenariat spécifique et opérationnel entre l’Agence nationale du développement de la PME et l’opérateur de téléphonie mobile Wataniya Telecom Algérie (WTA-Nedjma). A charge, cependant, d’une réactivité, d’une implication réelles tant des entreprises que de l’administration, comme le relèvera le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Réda Hamiani, au-delà des autres considérations mises en avant par d’autres dirigeants économiques. Comme il s’agit de stimuler la créativité, l’innovation et l’intégration des technologies de l’information et de la communication, des critères déterminants au demeurant pour l’amélioration du climat d’affaires. Et c’est dans ce cadre que l’ANDPME, qui relève du MIPMEPI, et Nedjma ont signé une convention établissant un Partenariat sur l’innovation et le soutien technologique aux entreprises (Piste). Voulu «stratégique» et modèle de synergie entre les secteurs publics et privés, ce partenariat porte sur le soutien tant des entreprises naissantes et innovantes que des entreprises existantes engagées dans un processus de modernisation, en matière de formation, consulting et coaching ainsi que la mise à disposition de plateformes de services de télécommunication et d’applications. A ce titre, Nedjma s’engage à développer l’offre de services, de plateformes et applications technologiques, en participant à l’identification des entreprises, l’incubation de projets des jeunes, la réduction des coûts d’équipement, l’amélioration de la compétitivité et la création de valeur ajoutée et d’emplois. Voire le développement d’un «made in Algérie» dans le domaine technologique et numérique, la promotion de l’e-économie et du e-commerce. Notons que ce partenariat bénéficiera d’un financement «au fur et à mesure», dira Chérif Rahmani, dans le contexte où l’ANDPME, en charge d’un programme de modernisation des PME qui est doté de 386 milliards de dinars, est appelée à développer une démarche de proximité et rapprochement avec les entreprises.

Généralisation des TIC dans le Sud: Nedjma s’implique

L’opérateur de téléphonie mobile Wataniya Telecom Algérie (WTA-Nedjma) compte participer au programme de généralisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans les régions du sud du pays. C’est ce que le directeur général de Nedjma, Joseph Ged, a indiqué hier à l’hôtel El Aurassi, formulant la volonté de son entreprise à développer le made-in algérien dans le domaine des TIC. Mais aussi l’adhésion de WTA au programme national lancé par l’exécutif et visant le désenclavement numérique des habitants du sud du pays en termes d’accès à l’Internet, diversification de l’offre de télécommunications, amélioration de la créativité entrepreneuriale et développement socioéconomique effectif. A ce titre, l’opérateur est disposé à accompagner les start-up, les entreprises et les utilisateurs des TIC en leur fournissant des solutions et applications technologiques et numériques.

 

Source: http://www.lesoirdalgerie.com

Voir aussi: http://www.pme-dz.com/nedjma-signe-avec-lagence-de-developpement-de-la-pme/

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ANSEJ – Bureau international du travail: Convention pour développer la formation

L’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes de la wilaya d’Oran vient de se lancer dans la formation de ses cadres. Un perfectionnement qu’elle juge indispensable pour pouvoir par la suite orienter et accompagner les nouveaux porteurs de projets. Une convention allant dans ce sens a été signée dernièrement entre le Bureau international du travail et les cadres de l’agence.

Cette nouvelle vision va permettre, selon M. Nehila, directeur par intérim à l’ANSEJ d’Oran, de recycler les formateurs afin qu’ils puissent accompagner les jeunes porteurs de projets dans différents domaines liés au management des entreprises, à la gestion et à la recherche de la compétitivité. Le but assigné d’une telle action, selon notre interlocuteur, est de faire bénéficier ces porteurs de projets de tous les aspects techniques édictés par la réglementation, maîtriser l’environnement dans lequel ils exercent et surtout concrétiser leurs objectifs. Un défi que les responsables tentent de concrétiser à travers ces mesures d’encouragement et de facilitation. Pour cette année, l’Agence compte généraliser les crédits à d’autres secteurs d’activités dont la création de PME et PMI.

Des aides qui permettront aux porteurs de projets de créer de l’emploi et de prendre part aux différents projets de l’Etat puisqu’ils ont désormais droit aux 20% des projets inscrits par les pouvoirs publics au profit du secteur public. La formation et le perfectionnement de toutes les parties concernées s’imposent d’eux-mêmes, explique-t-on. Parallèlement à cette mise à niveau du personnel, l’agence a mis en place une cellule d’écoute et d’orientation. Des cadres chargés de recevoir les demandeurs de crédits ont été désignés pour mieux faciliter la prestation de service. Ces agents de communication auront pour mission l’orientation et la prise en charge des doléances des jeunes. Plusieurs journées de sensibilisation sur ces mesures d’accompagnement ont été organisées depuis le début de l’année dans le but de mieux vulgariser les différents dispositifs instaurés par l’Etat en direction des demandeurs de crédits.

 

Source: http://www.lequotidien-oran.com

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Algérie – Pologne : Promouvoir la sous-traitance

A l’instar des autres secteurs, les Polonais ont affiché leur souhait d’investir davantage dans le domaine de la sous-traitance en Algérie.

D’ailleurs lors d’une conférence de presse tenue hier au Palais des expositions, Pins Maritimes (Safex), le président de l’association des intérieurs et techniciens de réparation des automobiles M. Piotr Gebis a souligné que « le marché algérien est stratégique et les hommes d’affaires polonais sont en recherche d’opportunités de coopération avec leurs homologues algérien.» Tout en préconisant « l’organisation prochaine d’un forum d’affaires dans le domaine en question ». Et d’ajouter : « les Polonais sont prêts à effectuer un transfert de leur savoir-faire dans le domaine de la maintenance industrielle, en particulier la sous-traitance. » De son côté, le responsable du service commercial à l’ambassade de la Pologne, M. Jaroslaw Jaroszewics, a fait savoir que « l’Algérie est le plus grand partenaire de la Pologne en Afrique ».

Il a souligné dans ce contexte que « la forte présence des entreprises de son pays à la 7e édition d’équipe Auto-Algérie confirme notre volonté et celle de nos opérateurs économiques d’investir dans ce domaine porteur. » S’agissant des échanges commerciaux entre l’Algérie et la Pologne, il s’est déclaré satisfait du volume des échanges commerciaux atteint en 2012 entre les deux pays, en exprimant le souhait des entreprises polonaises, d’accompagner l’effort de développement en Algérie. Pour appuyer ses dires il a rappelé que « le développement et le renforcement des contacts commerciaux sont favorisés par une expérience positive de coopération des Polonais et des Algériens dans les années 1970/80 ». Et de poursuivre qu’« un nombre important de Polonais ont travaillé sur le territoire d’Algérie, en contribuant au développement du pays. » Avant de préciser que « durant six ans nous avons enregistré un chiffre d’affaires de 400 millions de dollars.» En 2011, l’exportation des produits polonais vers l’Algérie a atteint la valeur de près de 267 millions d’euros. Ainsi la Pologne s’est trouvé à la 27e place des plus grands pays exportateurs vers le marché algérien.

Le volume d’échanges commerciaux entre les deux pays augmente systématiquement. Entre 2007 et 2011 le volume de l’importation du marché polonais a augmenté de 74%. En ce qui concerne les exportations de l’Algérie vers la Pologne, il est chiffré à 37,6 millions d’euros, tels que le phosphate de calcium, 73% de l’exportation globale.

Source: http://www.algerie360.com

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Les sites de e-commerce en Algérie: une offre en quête de demande

En dépit du fait que l’Algérien ne soit pas encore tout à fait prêt à acheter en ligne, compte tenu des problèmes et contraintes liés au paiement électronique, et en attendant le développement et la généralisation de ce mode de paiement, il faut dire qu’il y a encore du chemin à faire pour que ce créneau s’érige en une réelle branche économique en Algérie.

Cet état de fait n’a pas découragé certaines entreprises à investir dans la création de sites internet de vente en ligne, à l’image de tbeznyss.com, nechrifenet.com ou encore guiddini.com qui proposent des moyens de paiement alternatifs, à savoir : le service e-pay, le paiement via CCP ou par chèque bancaire ou encore le paiement à la livraison.

Toutefois, il y a lieu de se demander si ces entreprises se placent dans une logique classique selon laquelle toute offre serait créatrice de sa propre demande. Autrement dit, en proposant la vente en ligne, ces entreprises viseraient- elles la stimulation de l’achat en ligne ? Ou alors, y aurait-il d’autres motivations derrière cet investissement ?  Mr Mourad Mechta, gérant de l’entreprise EURL Guiddini E-commerce E-marketing veut bien à la fois familiariser les citoyens et entreprises avec l’achat en ligne et stimuler l’action des pouvoirs publics en faveur de ce nouveau type de commerce, notamment par l’élaboration d’un cadre réglementaire qui organise le e-commerce. Il précise aussi qu’il y aurait une faible demande de la part des clients, surtout les particuliers. En effet, le nombre de commandes journalières ne dépasse pas les 3.

Quant aux commandes enregistrées depuis la création du site fin 2009, celles-ci s’élèvent à 321 commandes et seulement 148 livraisons effectuées durant la même période, le reste des commandes étant annulées ou non payées. Cette situation se justifierait selon Mr Mourad Mechta par le manque de communication envers les clients concernant les opportunités liées à l’achat en ligne, notamment la possibilité d’acheter moins cher, car les coûts fixes engagés par les entreprises de e-commerce sont moindres (moins d’effectifs), elles peuvent ainsi vendre à moindre coût par rapport au commerce traditionnel.

Faire oublier OUSRATIC et FAUDTIC

Les actions de communication sont à mettre en œuvre par les pouvoirs publics, car cela représente un investissement lourd à assumer par les entreprises qui activent dans le e-commerce et qui sont souvent créées par de jeunes innovateurs aux budgets minimes. Ainsi, un groupement d’entrepreneurs a déposé auprès de l’autorité compétente une demande visant le financement de spots publicitaires pour sensibiliser le consommateur aux opportunités liées à l’achat en ligne.

Par ailleurs, Mourad Mechta insiste sur le fait que son entreprise comme celles faisant partie de la même catégorie ne sont qu’un intermédiaire entre le fournisseur de produits et l’acheteur. Il y a donc des efforts à faire de la part des fournisseurs quant au respect des délais, de la qualité et la disponibilité des produits. Il pose également le problème de la non-conformité des produits locaux aux normes internationales, ce qui empêcherait la vente en dehors du territoire national et donc l’exportation vers des pays qui sont à cheval sur le respect des normes, soucieux de protéger le consommateur.

Dans l’ensemble, il y a lieu de relever que la démarche fondamentale est bien la communication, il est indispensable pour les pouvoirs publics de fournir les informations nécessaires pour expliquer le fonctionnement du e-commerce afin de pouvoir le développer ensuite. Il faudrait regagner la confiance des citoyens, surtout après l’échec des deux projets initiés par le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, à savoir Ousratic et Faudtic. Il convient également d’élaborer un texte de loi qui puisse protéger le consommateur de toute éventuelle arnaque et pallier les carences en matière de législation ayant trait au e-commerce.

Par ailleurs, il est clair qu’au-delà des limites existantes en matière d’infrastructures et d’accès à Internet, il y a des efforts à faire en termes de management. Si le secteur des TIC a besoin de profils techniques tels que les informaticiens, il a également besoin de managers, de bon managers qui seraient capables de concevoir des stratégies en tenant compte des spécificités de  l’environnement du pays. Avant de parler de e-commerce, il faudrait d’abord changer les mentalités, les comportements et les habitudes de chacun, ce qui constitue un changement culturel à gérer. Or, il est communément admis que les individus ont tendance à résister au changement. Ce serait, selon Aubert, une sorte de réaction naturelle, légitime d’un système social pour se protéger d’une nouvelle situation qu’il perçoit comme menaçante. Néanmoins, la résistance au changement n’est pas irrémédiable, il est donc nécessaire de conduire le changement pour aplanir les résistances humaines. Pour reprendre Charles Kettering, «le monde déteste le changement, c’est pourtant la seule chose qui lui a permis de progresser.»

Source: http://www.elwatan.com

 

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Le commerce en ligne en Algérie : d’énormes potentialités en perdition

Le e-commerce semble avoir du vent en poupe en Algérie. Plus d’un tiers des internautes algériens ont tendance à favoriser les achats en ligne si l’on se réfère aux résultats d’une enquête réalisée par Webdialna, pour sa 4e édition, portant sur les usages, les perceptions des internautes algériens et l’intérêt des Algériens pour le e-commerce.

L’étude en question fait ressortir que, sur les 13 600 internautes interrogés, 36% d’entre eux souhaiteraient avoir une carte de paiement électronique afin de pouvoir commander des biens et services sur la toile.  Cependant, les statistiques communiquées par Internet World Stats pour l’année 2012 révèlent que l’Algérie compte 5,2 millions d’internautes et le taux de pénétration d’Internet est estimé à 14%.
Il est clair que le pays détient un des taux de pénétration les plus bas au Maghreb. En effet, l’Algérie se place derrière ses voisins directs qui sont la Libye, la Tunisie et le Maroc. Ces derniers détiennent respectivement des taux de pénétration de 17%, 39,1% et 51%. De là, deux questions se posent : nombreux soient-ils, les internautes algériens qui semblent rêver de pouvoir commander des biens ou des services sur Internet sont-ils réellement prêts à le faire ? Le citoyen est-il prêt à développer cette culture d’aller faire ses courses sur Internet ? Pour de nombreux spécialistes en la matière, les conditions d’enseignement actuelles ne favorisent pas le développement du e-commerce.

 

Source: http://www.elwatan.com

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FCE : les entraves à l’investissement identifiées

Le Forum des chefs d’entreprises (FCE) a exprimé, hier à Alger, sa satisfaction de la volonté affichée par le gouvernement à assainir l’environnement économique de l’entreprise, regrettant, toutefois, les lenteurs observées dans la mise en œuvre sur le terrain.

«Le gouvernement a exprimé clairement son intention de travailler à assainir l’environnement économique et légal de l’entreprise, ce qui est déjà un point positif. Mais il n’a pas encore pris la mesure des retards à combler, ce qui explique les lenteurs ou les obstacles de mise en œuvre sur le terrain», a déclaré Mouloud Heddir, expert et consultant auprès du FCE lors de la présentation du 4e rapport semestriel d’évaluation de l’indice du forum pour la performance de l’entreprise algérienne «IFPE 40». Selon cet expert, le constat global fait par le FCE sur le climat des affaires en Algérie révèle une «faible visibilité sur des dossiers lourds, un régime à l’investissement peu transparent, trop mouvant et peu cohérent, une bureaucratie économique coûteuse ainsi qu’une faible réactivité dans le traitement de problèmes, pourtant simples et évidents».

Détaillant les obstacles observés par les entreprises, M. Heddir a indiqué que le dispositif de l’investissement en Algérie est «éclaté», relevant que depuis la loi de 2001, une vingtaine de lois de finances et lois de finances complémentaires ont été adoptées, trois lois sectorielles (eau, montagne, tourisme) ont été promulguées avec deux amendements lourds en 2006 et 2009, trois amendements ont été apportés à la loi sur le foncier, plus les dispositions douanières et fiscales diverses.

 

Source: http://www.elwatan.com

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