économie

Importation algérie, interdiction

L’importation de matières premières et produits destinés à la revente en l’état recadrée au JO

 L’importation de matières premières, produits et marchandises destinés à la revente en l’état a été recadrée par un décret exécutif publié au Journal officiel N° 21, modifiant et complétant celui de 2005 relatif à cette activité.

Selon le nouveau texte, signé début avril, par le Premier ministre Abdelmalek Sellal, il est stipulé que dans le cadre de l’importation de ces produits, les sociétés commerciales sont tenues « de disposer d’infrastructures de stockage et de distribution appropriées ».

Ces infrastructures doivent être « aménagées en fonction de la nature du volume et des nécessités de stockage et de protection des marchandises, objet de cette activité et être facilement contrôlables par les services habilités ».

Les sociétés d’importation ont pour obligation aussi d’utiliser des moyens de transport adaptés aux spécificités de leurs activités, de prendre les mesures nécessaires pour le contrôle de la conformité du produit importé avant son admission sur le territoire national conformément à la loi, lit-on dans le nouveau décret.

Par ailleurs, il est impératif pour les sociétés importatrices nouvellement créées d’obtenir auprès du ministère du Commerce un certificat attestant du respect des conditions fixées, alors que celles déjà en activité disposent d’un délai d’une année pour se conformer à cette nouvelle règlementation.

Selon les chiffres du Centre national du registre de commerce (CNRC) quelque 35.518 sociétés activant dans la branche de l’importation ont été recensées à fin 2012.

Ces nouvelles mesures réglementant l’importation, entrent dans le cadre de la volonté des pouvoirs publics, de réduire la facture d’importation qui a atteint un montant de 12,67 milliards de dollars durant le premier trimestre 2013, contre 10,66 milliards de dollars une année auparavant, soit une hausse de 18,85%, selon les chiffres des douanes algériennes.

 

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Les entreprises doivent bénéficier de facilitations et évoluer dans un climat serein

Le président du Conseil national consultatif de la promotion de la PME (CNC PME), Zaïm Bensaci a réclamé mardi des « facilitations » et un ’’climat serein’’ pour permettre aux entreprises d’évoluer dans un contexte plus favorable.

« Il faut débureaucratiser et avoir une cohérence dans les différents centres de décision pour qu’il y ait des facilitations et une conformité des textes et surtout leur application », a-t-il affirmé dans une intervention à la Radio nationale.

Pour lui, ces mesures doivent être prises pour que « les entreprises évoluent dans un climat serein », déplorant que les PME « ne trouvent pas de cadre adéquat pour se développer ».

« Il y a des conditions qui ne se prêtent pas » à l’activité économique, ajoute-t-il. Les opérations de facilitation sont  en cours et on verra comment les choses vont évoluer », a-t-il répondu à une question sur l’efficacité de ces mesures.

Enumérant les difficultés auxquelles font face les entreprises, M. Bensaci cite particulièrement la bureaucratie qui « nous a ruiné comme dans le domaine bancaire », relevant que l’administration impose « un parcours du combattant » pour récupérer des documents administratifs.

« Il faut simplifier au maximum les démarches », a-t-il préconisé, dans le but de parvenir à atteindre « notre ambition de création de nouvelles entreprises ».

En plus de la simplification des démarches, il estime qu’il faut ’’sanctionner les failles » et opérer des corrections tout en réclamant des réductions du nombre d’interlocuteurs pour aboutir à l’acte d’investir.

« Un guichet unique est nécessaire mais il ne faut pas retomber dans les carences du passé », dit-il en rappelant que différentes mesures sont prises au niveau gouvernemental mais que sur le plan de l’application, « cela ne marche pas ».

Il affirme, à titre d’exemple, que certaines banques « jouent le jeu et d’autres pas » lorsqu’il s’agit d’appliquer des décisions prises pour aider les entreprises en difficulté.

« Pourquoi être restrictif par le cas par cas lorsqu’il s’agit de difficultés financières ? » s’est-il interrogé en considérant que cette démarche ne facilite pas la préservation de l’entreprise et l’emploi.

Un guichet unique est nécessaire

« Les entreprises ont été victimes » et les difficultés ne sont pas seulement le résultat de la gestion mais aussi de la dévaluation dans les années 1990, a-t-il dit, appelant à ce que « chacun prenne ses responsabilités ».

Malgré ces difficultés, M. Bensaci évoque les opportunités offertes par le programme de mise à niveau des entreprises dont le ’’PME II’’, soulignant que celui, initié par l’Agence nationale de promotion de la PME (ANDPME), est « en cours » d’exécution.

Mais même dans ce cas, M. Bensaci pointe du doigt « un problème de capacité » généré par  » la constitution juridique de l’ANDPME » qui l’enferme « dans le carcan administratif » avec des lourdeurs administratives ».

Il a aussi regretté que le projet de mise à niveau « n’a pas avancé comme il aurait du l’être ». Mais, M. Bensaci reste optimiste, soulignant qu’’’il y a un de changement de statut (de l’ANDPME) qui est en cours ».

M. Bensaci annonce, « sous toute réserve » que parmi plus de 700.000 PME, « 1700 dossiers de mise à niveau sont enregistrés » sur les 20 000 prévus et pour lesquels « les bureaux d’étude vont être sollicités » pour que les opérations puissent commencer ».

« Le montant assigné au renouvellement des équipements est insuffisant », estime-t-il par ailleurs et considère que l’essentiel est de réussir la mise à niveau des entreprises enregistrées.

Quant au plan de charge des entreprises spécialisées dans la sous-traitance, le président du CNC PME a indiqué que la relance industrielle ne repose pas uniquement sur l’offre de Renault et qu’il y a d’autres sociétés qui sollicitent de nombreux services comme la SNVI, Sonelgaz et Sonatrach.

« La SNVI a joué le jeu et s’est entourée de sous-traitants », a-t-il dit.

« Le gouvernement veut développer cette filière, mais on est encore loin du compte », dit-il en s’appuyant sur le fait que les entreprises locales ne peuvent répondre qu’à 5 % ou 10 % des besoins du marché et tout le reste de la demande de l’économie est satisfait par les produits importés.

Cette carence est justifiée en partie par le fait que les entreprises étrangères comme Renault « sont dures » et exigeantes vis-à-vis des sous-traitants, en plus de « la discrimination » dont sont victimes les entreprises privées, selon M. Bensaci.

« Il ne faut pas imaginer » que les entreprises vont être délocalisées à Oran « pour travailler avec Renault », a-t-il averti.

En fait, il a réclamé une part des commandes publiques au secteur privé » car les besoins de l’économie nationale ne peuvent pas être satisfaits uniquement « par le secteur public ».

Enfin, sur la rencontre, mardi entre le ministre de l’Industrie, Chérif Rahmani, l’UGTA et le patronat, M. Bensaci a indiqué que dialogue va aider « à sortir de l’ornière » et aider à trouver les solutions.

Il n’a, toutefois, pas précisé l’ordre du jour de cette réunion entre le ministre de l’Industrie et les représentants de la centrale syndicale et le Patronat algérien.

 

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Mitidja Exposition 2013 sous le slogan ’’Consommer algérien’’

La cinquième édition du salon Mitidja Exposition (Mitex) s’est ouverte, samedi, à l’esplanade du stade Mustapha Tchaker de Blida, avec la participation de plus de quatre-vingt entreprises algériennes.

Organisée sous le slogan ’’Consommer algérien’’, cette manifestation, qui se poursuivra jusqu’au 26 avril, vise à ’’consolider les liens entre l’entreprise algérienne et les consommateurs’’, a souligné le président du club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (CEIMI), Abdelkader Aggoun.

Contrairement aux éditions précédentes, cette cinquième édition de Mitex enregistre la présence de plusieurs entreprises exerçant dans différentes régions du pays. ’’Cette fois-ci, le salon est d’envergure nationale et ne se limite pas aux entreprises de la wilaya de Blida », a précisé M. Aggoun.

Cette foire de la production nationale sera également marquée par la tenue de journées d’études et de débats sur diverses questions d’actualité économique.

’’Les débats seront notamment axés sur la relation entre l’entreprise et le consommateur, la qualité du produit algérien et surtout sur les mécanismes à même d’apporter un nouveau souffle à la production nationale’’, a-t-il souligné.

Les organisateurs tablent sur une grande affluence du public, surtout que cette fois-ci le salon se tient dans des conditions climatiques favorables et que les stands restent ouverts jusqu’à une heure tardive de la journée.

’’La précédente édition a été tenue en mois de février.

 

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Opportunités d’investissements et d’affaires à Ghardaïa présentées aux chefs d’entreprises

Les opportunités d’investissement et d’affaires qu’offre la région de Ghardaïa dans divers secteurs ont été présentées lors d’une rencontre d’information, mercredi au siège de la wilaya, à l’initiative de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA).

Intervenant devant un panel d’industriels et de chefs d’entreprises d’Alger opérant dans divers secteurs économiques, les membres de l’exécutif de la wilaya de Ghardaïa ont présenté les potentialités de la région, notamment dans les secteurs porteurs de l’économie locale comme l’agriculture, l’élevage l’artisanat et le tourisme, ainsi que les facilités accordées aux opérateurs économiques souhaitant investir dans la région.

La délégation de promoteurs et d’opérateurs économiques opérant dans plusieurs domaines, comme l’industrie, les finances, l’hôtellerie, l’immobilier, l’événementiel et la communication, l’agroalimentaire, le consulting, l’électronique, le Bâtiment et travaux publics et affiliés à la CIPA, a effectué mardi des visites sur le terrain pour être au fait des réalisations socioéconomiques de la région.

Conscients du rôle de ’’hub régional’’ et d’un ’’marché des affaires’’ important que joue désormais Ghardaïa, les membres de la délégation ont loué les opportunités d’investissement jugées ’’attractives’’ de la région et exprimé leur ambition d’y investir.

’’La région jouit d’un environnement d’investissement et d’affaires très attractif, à la faveur des infrastructures réalisées, du climat de prospérité y régnant, ainsi que des avantages fiscaux et parafiscaux mis en place par le gouvernement dans le but de booster l’investissement dans les régions du sud et des Hauts-plateaux », a souligné le président de la CIPA.

’’Les opportunités d’affaires sont énormes, notamment dans des domaines d’avenir tel que les agro-industries, les technologies vertes, les énergies renouvelables et la sous-traitance’’, a précisé Abdelaziz Mehenni, avant d’appeler les opérateurs et promoteurs à investir dans le sud pour « créer la richesse et contribuer au développement de la région ».

De son côté Malek Serrai, expert consultant, a relevé les ’’larges’’ opportunités d’investissement existantes dans la région, appelant à la mise en place d’une stratégie de communication pour attirer les opérateurs économiques.

’’Ghardaïa dispose d’importantes installations et d’infrastructures appelées à renforcer son attractivité tout en contribuant à son élan économique’’, a estimé M. Serrai, ajoutant que la région jouit, par ailleurs, d’atouts touristiques particuliers qui ’’séduisent aussi bien les touristes que les investisseurs’’.

Pour sa part le président de la Fédération agroalimentaire (filière lait), Abdelwahab Ziani, a indiqué que des projets intégrés pour le développement de l’apiculture, l’élevage, la production de viande, et de lait et dérivés, peuvent être lancés dans la wilaya afin de développer une industrie agroalimentaire consommatrice de main-d’œuvre et créatrice d’emplois.

Mohamed Lakhdar Badreddine, chargé par le secrétaire général de l’UGTA, d’accompagner les opérateurs et de les encourager à investir dans le sud, a affirmé que cette mission permet de proposer aux investisseurs potentiels des opportunités pour la création d’entreprises fiables et durables dans différents secteurs économiques.

Le wali de Ghardaïa, Ahmed Adli, a appelé les promoteurs et autres opérateurs économiques, à saisir l’opportunité des potentialités encore vierges existant dans la wilaya de Ghardaïa afin de contribuer à la création de richesse, dans une vision de développement durable, respectueuse de l’environnement.

 

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Des investissements pas comme les autres

L’investissement dans les « activités innovantes » qui pourraient ouvrir de nouveaux horizons aux jeunes et moins jeunes, porteurs de projets, prend de plus en plus de place, dans le secteur de l’industrie de transformation de la wilaya de Constantine.

Ces activités commencent à attirer l’attention des spécialistes, des décideurs et aussi des médias. Et c’est ainsi que les animateurs de l’émission « Indices économiques » de la radio régionale lui ont consacré leur dernière édition, diffusée samedi dernier. Emission dont les concepteurs militent pour le développement de l’esprit d’entreprenariat. Ils ont invité sur le plateau les responsables de l’agence locale de la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC) et des membres du CALPIREF, à côté de deux investisseurs qui ont exposé leurs expériences, l’un dans le domaine de l’élevage de l’escargot et sa transformation en matières premières destinées aux industries cosmétique, pharmaceutique et alimentaire et, pour le second, dans le domaine de la photogravure au laser.

Les deux entrepreneurs ont exposé, en détail, leurs expériences respectives. Et dans ce cadre, c’est l’activité d’élevage des escargots, par son originalité, sa rentabilité et les facilités de production qu’elle offre, qui a retenu l’attention des participants ainsi que des auditeurs.

C’est M. Boumahrat Makram, jeune investisseur qui s’est lancé dans cette aventure d’élevage et de transformation de l’escargot, depuis 2003, qui a pris le soin d’expliquer d’abord son expérience en la matière et mettre ensuite en exergue les bienfaits de cette activité en exposant en détail le processus de production.

«On peut considérer l’industrie de transformation de ce mollusque à trois niveaux, commença-t-il : en tant que produit alimentaire très prisé dans les pays développés, comme matière première entrant dans la fabrication de produits esthétiques et enfin dans les produits pharmaceutiques à cause des huiles qu’on peut tirer du traitement de sa viande. A l’heure actuelle, 95% de notre production, réalisée dans la wilaya de Constantine, sont exportés vers des pays comme l’Italie et l’Espagne. Le ramassage de l’escargot est facile, surtout au printemps et en été où il prolifère. Au début, nous vendions le quintal d’escargots entre 6 et 7 millions de centimes. Aujourd’hui, un seul kilo est négocié entre 900, 1.100 et parfois jusqu’à 1.200 dinars. Nous utilisons des équipements simples qui ne coûtent pratiquement rien.

Et la meilleure qualité du produit est réalisée dans la wilaya de Constantine où le niveau de production est fort. Un kilo de mollusques élevé pourra produire entre 50 et 150 kg, cela dépend de la méthode et de l’humidité du milieu car l’escargot a besoin de beaucoup d’eau pour gonfler. Des ramasseurs font la cueillette et nous fournissent la matière. C’est aussi un domaine où les marges bénéficiaires sont très grandes».

Il terminera son exposé en signalant que des investisseurs opèrent dans ce créneau dans les wilayas de Mila, El-Tarf, Jijel, Skikda et Blida.

«Presque toute la production nationale est écoulée en Tunisie», dira-t-il encore. «Cette industrie nouvelle participe pour environ 40 % dans l’économie de la Tunisie. Et dans l’avenir nous allons nous tourner vers le pays pour proposer notre production dans le secteur touristique, notamment dans les nouvelles infrastructures hôtelières. C’est un domaine où les marges bénéficiaires sont très grandes, où il n’y a jamais de déficit et où le chiffre d’affaires peut atteindre jusqu’à 700 millions de centimes par saison ! ».

Convaincu, M’cellef Ahmed, directeur de la CNAC et membre du Calpiref pense qu’il faut sortir l’investissement du cercle de transports, bâtiment et services. « Nous nous orientons maintenant vers la qualité et la pérennité de l’entreprise en innovant, dit-il. Nous encourageons aussi la photogravure au laser sur divers supports, surtout le cristal qui est un produit facile et innovant, qui peut être appliquée dans plusieurs domaines, notamment le tourisme, la publicité, la médecine, etc ». Et le second entrepreneur, M. Lezzar, d’intervenir pour parler de son expérience dans le secteur de pointe qu’est la photogravure par laser où le lancement de son entreprise a été fortement encouragé par la CNAC, dit-il. Mais il ne suffit pas de produire, il faut aussi écouler la production. Et à ce titre, les participants ont longuement évoqué le manque de maîtrise des techniques du marketing.

 

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Une économie à la recherche de nouveaux boucs émissaires

Le gouvernement multiplie les facilités accordées aux entreprises, mais les résultats tardent. Les banques, souvent accusées de constituer un handicap pour l’économie algérienne, se rebiffent. Il faut chercher la faille ailleurs, disent les banquiers, qui refusent d’être les éternels boucs émissaires. Ce qui ouvre de nouvelles pistes. Et si le gouvernement établissait un diagnostic erroné, ce qui l’amène à proposer de fausses solutions ?

Et si les banques algériennes étaient hors de cause ? Systématiquement mises en accusation dans les faibles performances de l’économie algérienne, les banques communiquent peu. Elles ne se défendent même pas. Seule l’ABEF (Association des Etablissements bancaires et Financiers) s’exprime ponctuellement en leur nom. Se sentent-elles coupables ? Non, nous dit un économiste, « les banques publiques ne disent rien parce qu’elles redoutent leur tutelle. Les banques étrangères installées en Algérie se contentent de gagner de l’argent, beaucoup d’argent. Pourquoi auraient-elles besoin de communiquer du moment qu’elles croulent sous les bénéfices ?».

Pourtant, hier encore, M. Réda Hamiani, le patron du Forum des Chefs d’entreprises, affirmait que les entreprises algériennes ne prenaient pas d’envergure notamment en raison du refus des banques de les « accompagner ». Selon lui, les banques « n’accordent pas assez de facilités » aux entreprises. Mais la déclaration de M. Hamiani contre ce bouc-émissaire traditionnel est de plus en plus contestée. Les banquiers ont d’ailleurs beau jeu de rappeler, en privé, le peu d’envergure des entreprises, leur gestion traditionnelle, et leur incapacité à monter de vrais projets, souvent à cause de leur propre faiblesse managériale.

M. Djamel Benbelkacem, directeur-conseiller à la Banque d’Algérie, s’est frontalement attaqué au discours des organisations patronales, en révélant l’ampleur des opérations de crédit durant l’année 2012. Les crédits à l’économie ont augmenté de 15,3% en 2012, a-t-il dit. Les banques ont accordé 4.300 milliards de dinars (57 milliards de dollars), dont 68% sont des crédits à long terme destinés à l’investissement.

Il a aussi balayé d’un revers de la main les clichés accolés aux banques. Contrairement aux idées reçues, le crédit bénéficie davantage au secteur privé (53%) qu’au public. En outre, les banques prennent des risques. Preuve en est donnée par les crédits considérés comme « non performants », qui s’établissent à 16%, un taux très élevé.

Les banquiers bottent en touche

Et puis suprême argument, les banques publiques algériennes et les banques étrangères installées en Algérie travaillent au même rythme. « L’accroissement du crédit se fait au même rythme dans les banques privées et dans les banques publiques », selon M. Benbelkacem. Les banques publiques algériennes seraient-elles, dès lors, aussi performantes que les banques étrangères ?

L’argument conforte, en tous cas, les propos tenus par l’ancien président de l’ABEF, M. Abderrahmane Benkhalfa. Tout en reconnaissant les faiblesses des banques, M. Benkhalfa avait rejeté la balle dans le camp adverse. Certes, a-t-il dit, les banques ont raté le virage de la modernisation, n’assurent pas un maillage suffisant du tissu économique et social, et croulent sous des liquidités qu’elles n’arrivent pas à placer. Mais est-ce de leur faute s’il n’y a pas non plus assez d’entreprises, ni assez de demandes de crédit, et si les entreprises sont mal managées, ce qui les empêche d’accéder facilement au crédit ?

Si les banques se rebiffent, et refusent d’assumer le rôle de bouc-émissaire, il faut trouver d’autres explications pour expliquer la faible performance de l’industrie algérienne, qui réalise à peine 4.6% du PIB, un chiffre dérisoire. Deux boucs-émissaires ont été récemment mis en avant. Les entreprises privées mettent en cause le fameux « climat des affaires ». Le ministre de l’industrie, M. Cherif Rahmani, reconnait que ce climat est « déplorable ». Du coup, le patronat met la pression, dénonce, par la voix de M. Hamiani, la « bureaucratie », qui constitue une « pollution » pour l’économie algérienne, et demande une « amélioration » de ce fameux « climat des affaires.

Mais la question reste posée : comment améliorer le climat des affaires ? S’agit-il de mesures juridiques, règlementaires, financières ou politiques ? S’agit-il d’offrir davantage de facilités ? Et lesquelles ? Personne ne sait de quoi il s’agit au juste. De nouvelles rencontres sont organisées cette semaine pour examiner ce dossier, selon le patronat, qui se félicite de l’entente cordiale qui règne entre lui et le gouvernement.

Diagnostic erroné

Cette détente n’est toutefois pas une garantie de solutions, car « tout laisse penser qu’on s’achemine de nouveau vers diagnostic erroné », nous dit un économiste. « Le gouvernement ne veut pas se rendre à l’évidence : en Algérie, les conditions sont telles qu’il est plus facile d’importer que de produire localement », nous dit cet économiste, pour qui le gouvernement est « doublement piégé ». D’une part, l’Algérie a signé, notamment avec l’Union européenne, des accords pénalisants, qui rendent impossible l’émergence d’une industrie algérienne. D’autre part, le gouvernement ne peut pas prendre des décisions qui s’imposent, en augmentant les taxes sur les produits importés, par exemple, car il redoute une explosion sociale. « Résultat : le gouvernement établit des diagnostics erronés, propose de fausses solutions, pour aboutir aux mêmes résultats ». Cet économiste estime que «les entreprises profitent pleinement de cette situation, et c’est de bonne guerre, mais pour le gouvernement, il ne s’agit pas d’annoncer de bonnes intentions, mais de changer de cap ».

Second bouc-émissaire souvent cité pour expliquer le faible rendement des entreprises, publiques cette fois, la « pénalisation des actes de gestion ». Cet argument est mis en avant pour justifier la léthargie que connait ce secteur. Mais là encore, un ancien patron de grande entreprise estime que «ce n’est qu’un prétexte ». « L’argument était valable quand les entreprises étaient autonomes, avec des PDG qui pouvaient définir des programmes et les exécuter. Ce n’est plus le cas. Les ministères ont repris le contrôle total des entreprises. Celles-ci ne sont plus que des antennes administratives », dit-il, qui peut imaginer aujourd’hui que les patrons de Sonatrach, Sonelgaz, Air Algérie ou Cosider soient libres de définir la politique de leurs entreprises respectives ?

Selon cet ancien PDG, « les ministères ont repris le contrôle total des entreprises ». « Avant de parler de dépénalisation des actes de gestion, il faut d’abord rendre aux entreprises leur pouvoir».

 

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ANSEJ – Bureau international du travail: Convention pour développer la formation

L’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes de la wilaya d’Oran vient de se lancer dans la formation de ses cadres. Un perfectionnement qu’elle juge indispensable pour pouvoir par la suite orienter et accompagner les nouveaux porteurs de projets. Une convention allant dans ce sens a été signée dernièrement entre le Bureau international du travail et les cadres de l’agence.

Cette nouvelle vision va permettre, selon M. Nehila, directeur par intérim à l’ANSEJ d’Oran, de recycler les formateurs afin qu’ils puissent accompagner les jeunes porteurs de projets dans différents domaines liés au management des entreprises, à la gestion et à la recherche de la compétitivité. Le but assigné d’une telle action, selon notre interlocuteur, est de faire bénéficier ces porteurs de projets de tous les aspects techniques édictés par la réglementation, maîtriser l’environnement dans lequel ils exercent et surtout concrétiser leurs objectifs. Un défi que les responsables tentent de concrétiser à travers ces mesures d’encouragement et de facilitation. Pour cette année, l’Agence compte généraliser les crédits à d’autres secteurs d’activités dont la création de PME et PMI.

Des aides qui permettront aux porteurs de projets de créer de l’emploi et de prendre part aux différents projets de l’Etat puisqu’ils ont désormais droit aux 20% des projets inscrits par les pouvoirs publics au profit du secteur public. La formation et le perfectionnement de toutes les parties concernées s’imposent d’eux-mêmes, explique-t-on. Parallèlement à cette mise à niveau du personnel, l’agence a mis en place une cellule d’écoute et d’orientation. Des cadres chargés de recevoir les demandeurs de crédits ont été désignés pour mieux faciliter la prestation de service. Ces agents de communication auront pour mission l’orientation et la prise en charge des doléances des jeunes. Plusieurs journées de sensibilisation sur ces mesures d’accompagnement ont été organisées depuis le début de l’année dans le but de mieux vulgariser les différents dispositifs instaurés par l’Etat en direction des demandeurs de crédits.

 

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ANDI: plus de 7.700 projets d’investissements en 2012

L’Agence nationale de développement de l’investissement  (ANDI) a enregistré durant l’année écoulée, 7. 715 projets d’investissements  pour une valeur de 816 milliards de DA, selon un bilan de l’agence publié sur son site web.

Ces projets devant créer plus de 91.000 nouveaux emplois sont au même  niveau enregistré par l’ANDI pour l’année 2011. Pour les investissements impliquant des étrangers, l’agence indique, qu’ils ont atteint 17 projets pour un montant d’environ 42 milliards de DA.      Analysant par secteur d’activité des projets déclarés, l’ANDI relève la persistance de la forte prépondérance des secteurs du transport (3.864 projets), soit plus de 50,08% du nombre global déclaré, suivi par le BTPH (1.460 projets, 18,92%), l’industrie (1.135 projets, 14,71%) et les services (955 projets, 12,38%).

Les données de l’ANDI précisent par ailleurs, que les secteurs du tourisme, de l’agriculture, de la santé et loin derrière les télécoms sont en marge avec  seulement plus de 4% par rapport à l’ensemble en termes de projets et totalisant 201 projets. En termes de valeur, le secteur de l’industrie est quasi dominant puisqu’il engrange près de 40,31% du  montant global des investissements, suivi par le  BTPH (15,15%), les télécoms (17,47%) et le tourisme (11,55%).

Selon l’ANDI, sur le montant global des investissements déclarés (816  milliards de DA), une somme de 405 milliards de DA a été destinée à l’importation d’équipements nécessaires à la réalisation des projets. Les montants des fonds propres mobilisés par les promoteurs sont de 471milliards de DA dont 466 milliards en apports en numéraires soit un ratio d’autofinancement  de 58%. Le taux d’autofinancement est passé ainsi de 73% en 2011 à 58% en 2012.

Cette baisse s’explique notamment par « les efforts déployés par les banques en vue du financement de l’économie et en particulier l’investissement ainsi que le développement de plusieurs nouveaux instruments de financement telles  que les sociétés de leasing », indique l’agence, relevant que « la contribution des fonds de wilaya reste timide compte tenu de leurs créations récentes ».

« En résumé, c’est la même tendance qui a été observée en 2011 et qui se  poursuit en 2012 et qui va en s’intensifiant notamment avec les mesures prises  tant aux niveaux structurels que conjoncturels émises par les pouvoirs publics  et qui donnent des signaux favorables en retour », commente l’agence.

2012 a été annoncée comme l’année de l’investissement compte tenu des  décisions importantes, qui ont été prises par les pouvoirs publics pour booster  les projets d’investissement appelés à créer des emplois, réduire la facture des importations et assurer un développement harmonieux des territoires.

 

Source: http://www.elwatan.com

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Le gouvernement lance une large opération: Consommons local

Consommer algérien est une nouvelle opération médiatique que compte lancer le gouvernement à partir de cette semaine. C’est ce qu’a déclaré avant-hier le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’Investissement, Cherif Rahmani, à l’occasion des travaux de la 4e rencontre régionale sur le développement de la production industrielle tenue avant-hier à Blida.

Selon des sources bien informées, «cette opération serait l’initiative même du président de la République Abdelaziz Bouteflika, qui aurait donné des instructions au Premier ministre pour prendre en charge d’une manière objective et efficace les préoccupations des producteurs algériens».

M. Rahmani a aussi indiqué que «le gouvernement va mettre en œuvre une stratégie pour encadrer le produit algérien a l’exportation». Tout en précisant que le gouvernement ne va pas faire dans l’assistanat ni dans le populisme, il faut que le produit réponde aux normes et à la qualité exigées.

En tout cas, cette nouvelle mesure de sensibilisation autour des produits nationaux, que ce soit des produits industriels ou agroalimentaires, va permettre sans nul doute de redonner confiance aux producteurs algériens ayant souffert des années durant de la concurrence imposée à travers l’importation anarchique de tous genres de produits venus d’Europe, de l’Occident, d’Asie ou encore des pays arabes.

Aujourd’hui le gouvernement veut mettre de l’ordre pour protéger le produit fabriqué localement, mais surtout le mettre en valeur auprès du consommateur algérien qui, de son côté, n’a pas eu le temps d’apprécier ce qu’on appelle communément «mentouj bladi».

Après maintes tentatives publicitaires vaines organisées dans ce sens par certains opérateurs, voilà que le gouvernement d’Abdelmalek Sellal choisit l’opportunité pour prendre sérieusement en main cette préoccupation, ô combien importante pour le développement économique et social.

Puisque la consommation du produit algérien par nos ménages permet d’abord de redonner une dynamique commerciale aux marchés locaux, de sécuriser le consommateur quant à la disponibilité du produit et surtout d’éradiquer le chômage en créant des milliers d’emplois avec en prime la création de richesses et de la valeur ajoutée pour le pays.

Dans cette optique, M. Rahmani appelle les chefs d’entreprises à moderniser l’outil de production et à mettre à niveau leurs entreprises afin d’augmenter, dit-il, «la production nationale et de limiter la dépendance du pays vis-à-vis des importations massives de l’étranger».

Saisissant l’opportunité de la 4e rencontre régionale préparatoire avant la tenue de la conférence nationale probablement durant la deuxième quinzaine du mois de mars prochain, le ministre informe les investisseurs de l’octroi d’une enveloppe financière de 3 milliards de dollars pour le compte de l’Agence nationale de développement de la PME (ANDPME) en charge de répondre aux préoccupations des opérateurs.

Cette rencontre, unique en son genre jamais organisée dans notre pays, donne un souffle nouveau à l’industrie algérienne, une assise à notre économie et une confiance et une dynamique à nos opérateurs économiques.

Partant de ce principe, le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, principal partenaire de ces rencontres, a estimé dans une déclaration au Jeune Indépendant que «notre satisfaction est très grande quant à l’engouement des chefs d’entreprises, des responsables des administrations locales et centrales, des élus et des partenaires sociaux pour ces rencontres».

En attendant la rencontre nationale considérée comme une jonction des précédentes rencontres régionales, M. Sidi-Saïd a souligné la disponibilité de la centrale syndicale à œuvrer pour le bon développement de la production industrielle nationale.

De leur côté, les représentants du patronat privé présents à cette occasion ont estimé qu’il y a une avancée remarquable dans le dénouement des blocages à tous les niveaux de l’appareil de l’Etat dans le sens de permettre à l’entreprise algérienne de se mettre à niveau.

Le vice-président de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA) M. Abdelwahab Ziani a déclaré à notre reporter qu’»aujourd’hui nous assistons à une rencontre d’une extrême importance pour l’économie de l’Algérie, puisqu’elle permet de replacer la production industrielle algérienne dans sa véritable trajectoire et en priorité».

C’est comme si la tripartite faisait un tour sur le terrain pour rencontrer non seulement une dizaine de représentants comme d’habitude à Djenan El-Mithak, mais toute l’Algérie, producteurs, industriels, experts, responsables administratif, élus, universitaires, étudiants, etc.».

Et d’ajouter : «J’estime que c’est un signal fort du ministre de l’Industrie, tout est mis à la disposition du gouvernement pour réussir la rencontre nationale». Même si chacun veut se placer comme étant l’initiateur de ces rencontres, le ministre de l’Industrie a réalisé une avancée remarquable dans la sensibilisation de tous les partenaires autour d’un seul objectif, la relance du développement de la production industrielle nationale.

 

Source:  http://www.algerie360.com

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Industrie agroalimentaire : un Salon international prochainement à Oran

Placé sous le haut patronage du ministre de l’Industrie, de la Promotion de l’investissement et de la Petite et Moyenne entreprises, le Salon international de l’industrie agroalimentaire (SIAG), qui sera organisé pour sa première édition à Oran du 14 au 17 mars, verra la participation de grands groupes algériens et étrangers spécialisés dans la production agroalimentaire.

L’on cite notamment Danone, Trèfle, Cevital, Sim et Soummam. Le thème «Sécurité agroalimentaire et qualité des produits alimentaires» retenu pour cet événement démontre, on ne peut mieux, l’importance accordée à cette manifestation. Plus d’une soixantaine d’entreprises de production sont attendues lors de ce salon où un riche programme a été retenu. Les organisateurs prévoient des rencontres sous forme de thématiques qui seront animées par des experts, en présence des représentants d’entreprise et des différents départements ministériels (Industrie, Agriculture et Commerce).

A noter que ce salon est initié par Proximity PR, une société spécialisée dans l’organisation de salons professionnels, des congrès et événements spéciaux en Algérie. Les organisateurs estiment répondre ainsi à une exigence de l’économie nationale, qui est en parfaite adéquation avec les attentes du marché algérien.

Le Salon «met en avant les réelles qualités de la production agroalimentaire algérienne et montre la richesse et l’ingéniosité des artisans, toujours aussi nombreux à choisir ces rendez-vous pour faire connaître leurs produits». Dans cette optique, «le département de Cherif Rahmani n’a pas hésité à parrainer cet événement d’autant plus qu’il présente des objectifs en droite ligne avec la nouvelle politique de développement de la production nationale sous forme de label de qualité et de sécurité alimentaire répondant aux normes internationales».

Source: http://www.elwatan.com/

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