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Investissement : le délai d’octroi de l’acte de propriété du foncier bientôt réduit à moins de 15 jours

Le délai d’octroi de l’acte de propriété du foncier ou des biens destinés à l’investissement ne pourra plus dépasser les 15 jours dorénavant grâce à une instruction interministérielle visant à améliorer le climat des affaires en Algérie, a indiqué mercredi le Directeur général des Domaines de l’Etat, Mohamed Himour.

Cette instruction, qui veut que « l’acte de propriété des terrains ou des biens destinés à l’investissement soit délivré dans un délai n’excédant pas les 15 jours » entre dans le cadre du travail du comité interministériel chargé de l’amélioration du climat des affaires en Algérie et de son classement dans le Doing-business de la Banque mondiale, a fait savoir M. Himour sur les ondes de la radio nationale.

Le 10 mars dernier, un comité chargé de l’amélioration de l’environnement des affaires en Algérie, présidé par le ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’Investissement, a été installé.

Le climat des affaires en Algérie « reste peu favorable faute d’un cadre de coordination, de suivi et d’évaluation adéquat », avait alors reconnu le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’Investissement, Chérif Rahmani devant les membres de ce comité constitué notamment des représentants des ministères de l’Industrie, l’Habitat, les Finances, la Justice, le Travail et l’emploi ainsi que des organisations patronales et de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA).

L’Algérie a été classée 152ème dans le rapport Doing business 2013 de la Banque mondiale (150ème en 2012), mesurant le climat des affaires dans 185 économies mondiales.

Les différentes organisations patronales et à leur tête le FCE, qui se plaignent toujours du climat des affaires en Algérie, même s’ils se montrent optimistes quant à l’approche « pragmatique » du gouvernement Sellal, pointent du doigt le problème du foncier en particulier.

Ils contestent non seulement la difficulté d’accès au foncier mais également les lenteurs liées à la délivrance des actes de propriétés. Ils veulent aussi que l’acte de concession, qui a remplacé l’ancien régime de cession, soit accepté par les banques au même titre que la propriété en termes de garanties.

Interrogé par ailleurs sur les personnes physiques qui n’ont pu avoir leurs actes de propriété de terrains qu’ils détiennent depuis 20 ans, M. Himour a souligné que la régularisation de telles situation demande du temps car elle exige l’aval de plusieurs autorités.

Les privés devraient être impliqués

Selon le responsable du ministère des Finances, les propriétaires de terrains privés, qui laissent leurs biens inexploités, doivent être amenés à mettre sur le marché le foncier qu’ils détiennent.

« Faut-il peut-être adopter des mesures coercitives pour amener ces privés soit à construire leurs terrains soit à les mettre sur le marché pour contribuer au développement de l’économie nationale », a-t-il proposé en déplorant le phénomène de « rétention » du foncier privé au point où certains propriétaires privés osent demander de bénéficier du foncier public.

Mais, le rythme d’octroi du foncier industriel semble quand même s’accélérer depuis le second semestre de 2012, a fait remarquer le même responsable.

Interpellé sur la multiplication des intervenants dans la décision d’octroi du foncier industriel, déplorée souvent par les entrepreneurs, M. Himour a assuré qu’il n’ y avait pas de chevauchement de prérogatives entre les Domaines, le CALPIREF, l’ANIREF et les collectivités locales par exemple.

Sur une question relative à l’avancement du Cadastre général, il a assuré que le rythme de cette opération s’accélérait de plus en plus, avec une moyenne de plus d’un million d’hectares de terres cadastrés annuellement, pour être achevée dans les délais escomptés, c’est-à-dire la fin de 2014.

Tous les biens des anciens colons seront bientôt récupérés par l’Etat

Interrogé sur les biens vacants abandonnés en 1962 par les français et les autres étrangers ayant quitté le pays après l’indépendance de l’Algérie, M. Himour a assuré que ces biens seront entièrement récupérés et intégrés dans les terres privées de l’Etat d’ici à la fin juin prochain au plus tard.

Estimés à pas moins de 24.300 bâtisses abandonnées par les colons, ces biens devaient être déclarés vacants et récupérés par l’Etat dans les années 1960, une procédure qui n’a malheureusement pas été mise en œuvre par les autorités locales de l’époque, a-t-il rappelé.

Les biens appartenant aux étrangers ayant quitté l’Algérie après l’indépendance sont ainsi restés en leurs noms. Même si l’Etat algérien a obtenu gain de cause dans 99% des plaintes transmises en Justice, certains des anciens colons ont tout de même réussi à avoir la propriété définitive de leurs biens abandonnés depuis des décennies, a-t-il encore regretté.

Le règlement final de cette situation sera atteint grâce à l’article 42 de la loi de finances de 2010 qui a inscrit définitivement ces biens au nom de l’Etat algérien, a précisé M. Himour en avançant que des instructions ont été données pour que cette affaire soit totalement réglée d’ici à la fin juin prochain.

 

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Les entreprises doivent bénéficier de facilitations et évoluer dans un climat serein

Le président du Conseil national consultatif de la promotion de la PME (CNC PME), Zaïm Bensaci a réclamé mardi des « facilitations » et un ’’climat serein’’ pour permettre aux entreprises d’évoluer dans un contexte plus favorable.

« Il faut débureaucratiser et avoir une cohérence dans les différents centres de décision pour qu’il y ait des facilitations et une conformité des textes et surtout leur application », a-t-il affirmé dans une intervention à la Radio nationale.

Pour lui, ces mesures doivent être prises pour que « les entreprises évoluent dans un climat serein », déplorant que les PME « ne trouvent pas de cadre adéquat pour se développer ».

« Il y a des conditions qui ne se prêtent pas » à l’activité économique, ajoute-t-il. Les opérations de facilitation sont  en cours et on verra comment les choses vont évoluer », a-t-il répondu à une question sur l’efficacité de ces mesures.

Enumérant les difficultés auxquelles font face les entreprises, M. Bensaci cite particulièrement la bureaucratie qui « nous a ruiné comme dans le domaine bancaire », relevant que l’administration impose « un parcours du combattant » pour récupérer des documents administratifs.

« Il faut simplifier au maximum les démarches », a-t-il préconisé, dans le but de parvenir à atteindre « notre ambition de création de nouvelles entreprises ».

En plus de la simplification des démarches, il estime qu’il faut ’’sanctionner les failles » et opérer des corrections tout en réclamant des réductions du nombre d’interlocuteurs pour aboutir à l’acte d’investir.

« Un guichet unique est nécessaire mais il ne faut pas retomber dans les carences du passé », dit-il en rappelant que différentes mesures sont prises au niveau gouvernemental mais que sur le plan de l’application, « cela ne marche pas ».

Il affirme, à titre d’exemple, que certaines banques « jouent le jeu et d’autres pas » lorsqu’il s’agit d’appliquer des décisions prises pour aider les entreprises en difficulté.

« Pourquoi être restrictif par le cas par cas lorsqu’il s’agit de difficultés financières ? » s’est-il interrogé en considérant que cette démarche ne facilite pas la préservation de l’entreprise et l’emploi.

Un guichet unique est nécessaire

« Les entreprises ont été victimes » et les difficultés ne sont pas seulement le résultat de la gestion mais aussi de la dévaluation dans les années 1990, a-t-il dit, appelant à ce que « chacun prenne ses responsabilités ».

Malgré ces difficultés, M. Bensaci évoque les opportunités offertes par le programme de mise à niveau des entreprises dont le ’’PME II’’, soulignant que celui, initié par l’Agence nationale de promotion de la PME (ANDPME), est « en cours » d’exécution.

Mais même dans ce cas, M. Bensaci pointe du doigt « un problème de capacité » généré par  » la constitution juridique de l’ANDPME » qui l’enferme « dans le carcan administratif » avec des lourdeurs administratives ».

Il a aussi regretté que le projet de mise à niveau « n’a pas avancé comme il aurait du l’être ». Mais, M. Bensaci reste optimiste, soulignant qu’’’il y a un de changement de statut (de l’ANDPME) qui est en cours ».

M. Bensaci annonce, « sous toute réserve » que parmi plus de 700.000 PME, « 1700 dossiers de mise à niveau sont enregistrés » sur les 20 000 prévus et pour lesquels « les bureaux d’étude vont être sollicités » pour que les opérations puissent commencer ».

« Le montant assigné au renouvellement des équipements est insuffisant », estime-t-il par ailleurs et considère que l’essentiel est de réussir la mise à niveau des entreprises enregistrées.

Quant au plan de charge des entreprises spécialisées dans la sous-traitance, le président du CNC PME a indiqué que la relance industrielle ne repose pas uniquement sur l’offre de Renault et qu’il y a d’autres sociétés qui sollicitent de nombreux services comme la SNVI, Sonelgaz et Sonatrach.

« La SNVI a joué le jeu et s’est entourée de sous-traitants », a-t-il dit.

« Le gouvernement veut développer cette filière, mais on est encore loin du compte », dit-il en s’appuyant sur le fait que les entreprises locales ne peuvent répondre qu’à 5 % ou 10 % des besoins du marché et tout le reste de la demande de l’économie est satisfait par les produits importés.

Cette carence est justifiée en partie par le fait que les entreprises étrangères comme Renault « sont dures » et exigeantes vis-à-vis des sous-traitants, en plus de « la discrimination » dont sont victimes les entreprises privées, selon M. Bensaci.

« Il ne faut pas imaginer » que les entreprises vont être délocalisées à Oran « pour travailler avec Renault », a-t-il averti.

En fait, il a réclamé une part des commandes publiques au secteur privé » car les besoins de l’économie nationale ne peuvent pas être satisfaits uniquement « par le secteur public ».

Enfin, sur la rencontre, mardi entre le ministre de l’Industrie, Chérif Rahmani, l’UGTA et le patronat, M. Bensaci a indiqué que dialogue va aider « à sortir de l’ornière » et aider à trouver les solutions.

Il n’a, toutefois, pas précisé l’ordre du jour de cette réunion entre le ministre de l’Industrie et les représentants de la centrale syndicale et le Patronat algérien.

 

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Plus de 5 milliards de DA pour la garantie des crédits au profit des PME

 Le montant des garanties destinées pour la couverture des crédits bancaires octroyés aux petites et moyennes entreprises (PME), par le Fonds de garantie des crédits bancaires (FGAR),à l’échelle nationale, s’élève à plus de 5 milliards de dinars, a indiqué, mercredi à Djelfa, le directeur général du FGAR.

‘‘Ce montant déboursé, depuis la création du FGAR a profité à plus de 800 projets dont les investissements ont dépassé, au total , 17 milliards de dinars’‘, a précisé Hamidi Abdelhalim , en marge d’une journée de sensibilisation sur ‘‘la bourse du partenariat’‘ , organisée par l’Agence nationale du développement des investissements (ANDI).

Les petites et moyennes entreprises (PME), bénéficiaires de la garantie des crédits d’investissement relèvent de plusieurs créneaux, dont 60 pour cent activent dans le domaine de l’agroalimentaire, suivi par les secteurs des travaux publics et du transport.

‘‘Cette garantie, dont la valeur varie entre 10 et 80% du montant des crédits bancaires contractés, avec un plafonnement à 50 millions de Da , vise à changer le comportement des banques commerciales recourant à l’usage des hypothèques pour garantir les crédits qu’elles octroient’‘, a expliqué ce responsable.

Depuis sa mise en exploitation en 2004, le FGAR a procédé, dans le cadre de son rapprochement de ses prestations, à l’ouverture, en mars 2011, de directions régionales à Oran et Annaba, alors qu’une structure similaire a été implantée, récemment, à Ouargla, a relevé le responsable de ce Fonds.

Durant cette rencontre à laquelle ont pris part des opérateurs économiques, des financiers et autres partenaires de l’acte d’investissement, l’accent a été mis sur l’importance de ‘‘la bourse du partenariat‘‘, qui permet de mettre en place une base de données par l’Agence nationale du développement de l’investissement, contenant toutes les offres de partenariat pouvant émaner aussi bien d’investisseurs nationaux que de partenaires étrangers.

Selon l’ANDI, il a été enregistré, depuis le lancement de cette opération en 2011, de 143 projets, dont 13 investissements étrangers, en quête de partenaires algériens.

 

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Industrie des boissons : des professionnels plaident pour une organisation de la filière

L’intégration des produits agricoles dans l’industrie des boissons doit passer par la mise en place d’une organisation regroupant les différents acteurs de la filière, ont plaidé mercredi à Alger les participants à un symposium autour de la valorisation des produits agricoles dans les boissons.

Actuellement, « il existe un problème d’entente entre l’agriculteur et l’industriel, notamment en ce qui concerne la disponibilité des matières premières, dont la quasi-totalité est importée’’, a estimé le président de l’Association des producteurs algériens de boissons (APAB), M. Ali Hamani.

Pour lui, la mise en place d’une plateforme regroupant les différents acteurs de cette industrie (agriculteurs, transformateurs, industriels) est nécessaire afin de trouver des solutions concrètes pour chaque domaine.

Dans ce cadre, les transformateurs et industriels devront définir aux agriculteurs et arboriculteurs leurs exigences en termes de variétés de produits, de qualité et de quantités, alors que ces derniers doivent assurer la disponibilité de ces produits.

De son côté, le président de la fondation Filaha-innove, M. Amine Bensemmane, a souligné que cette organisation permettra de créer une synergie entre les différentes parties prenantes de cette filière « importante » qui assure 90% de la demande du marché national.

« Nous voulons que les produits agricoles algériens soient utilisés au lieu d’importer quelque 95% des matières premières entrants dans la composition des boissons. C’est notre objectif à long terme, car nous avons des potentialités pour la production des fruits et légumes ».

Le directeur général de l’Institut des techniques de l’arboriculture fruitière et de la vigne (ITAFV), M. Mahmoud Mendil, a déploré quant à lui, le manque d’organisation entre les différentes parties prenantes de cette filière.

« Beaucoup d’opportunités peuvent s’offrir à l’industrie agroalimentaire, notamment les boissons pour satisfaire le marché national et aller même vers l’exportation, si les acteurs arrivent à restructurer et organiser cette filière », a-t-il estimé.

Les participants à cette rencontre ont, par ailleurs, souligné que les prix des matières premières en Algérie restent l’une des principales contraintes pour le développement de la production des concentrés notamment ceux des différentes qualités d’oranges.

Ces prix ne sont pas compétitifs par rapports à ceux des matières premières importées à cause du faible rendement de ces produits, des variétés peu diversifiés avec une qualité moindre.

Pour améliorer la qualité et la compétitivité des matières premières, les participants à ce symposium ont recommandé l’introduction de nouvelles techniques pour améliorer les rendements, et de réfléchir à un plan de développement de variétés destinées à l’industrie avec un fort rendement.

L’Algérie compte quelque 700 producteurs de boissons, selon le président de l’APAB, qui a dénoncé la prépondérance du marché informel dans cette filière.

 

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Nedjma signe avec l’Agence de développement de la PME

Le premier pas du partenariat pour l’innovation et le soutien technologique à l’entreprise (PISTE) vient d’être lancé par le biais d’une convention liant Nedjma et l’Agence nationale de développement de la PME (ANDPME). En effet, l’opérateur Nedjma répond favorablement, pour la prise en charge d’une partie du programme de développement des outils technologiques et à l’aide à l’innovation des porteurs de projets et futures start-up. C’est dans cet objectif que la convention a été signée, hier, à l’hôtel Aurassi, entre le groupe Nedjma et l’ANDPME, en présence d’un parterre de chefs d’entreprises et des présidents d’associations patronales. A l’issue de la cérémonie, le DG de Nedjma a indiqué que «ce partenariat s’articule autour de deux volets : l’un visant à soutenir, dans le domaine des TIC, les entreprises existantes et un second volet visant à promouvoir la création et la croissance de start-up innovantes par les jeunes algériens». Le DG de l’ANDPME, Rachid Moussaoui, dira pour sa part qu’il s’agit «de l’appropriation de logistiques de la plate-forme T-Start et I-Start». Ces deux applications touchent ainsi au réseau Internet, l’intranet et l’extranet, la sauvegarde des données, le business intelligent et l’e-commerce. Un éventail de services qui sera mis à disposition de ces entreprises (existantes et celles en devenir)».

Joseph Ged, patron de Nedjma donne plus de précisions sur cette initiative qui vise, selon lui, à «des services qui se déclinent en solutions technologiques adaptées aux besoins des entreprises». Il n’est plus besoin d’acheter ces plates-formes technologiques coûteuses puisque Nedjma va les héberger et les commercialiser à des prix réduits. L’opérateur de téléphonie mobile et des services multimédia va garantir, dans le même sillage, la promotion du domaine dz, ce qui va certainement réjouir les entreprises locales qui étaient obligées d’être hébergées chez des fournisseurs étrangers. Et c’est là que Réda Hamiani, président du FCE s’est félicité de l’utilité de cette démarche qui, selon lui, « va réduire la fracture numérique, tout en aidant à un accès plus significatif à l’Internet». Les entreprises sont concernées directement par un apport de l’innovation qui va améliorer leur compétitivité. Le ministre de l’Industrie, Chérif Rahmani a exprimé également sa satisfaction en considérant que «ce partenariat n’est qu’une partie du programme de la stratégie du gouvernement, en matière de développement et la généralisation des technologies d’avenir pour les entreprises publiques et privées».

 

Source: http://www.lequotidien-oran.com

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Algérie – Pologne : Promouvoir la sous-traitance

A l’instar des autres secteurs, les Polonais ont affiché leur souhait d’investir davantage dans le domaine de la sous-traitance en Algérie.

D’ailleurs lors d’une conférence de presse tenue hier au Palais des expositions, Pins Maritimes (Safex), le président de l’association des intérieurs et techniciens de réparation des automobiles M. Piotr Gebis a souligné que « le marché algérien est stratégique et les hommes d’affaires polonais sont en recherche d’opportunités de coopération avec leurs homologues algérien.» Tout en préconisant « l’organisation prochaine d’un forum d’affaires dans le domaine en question ». Et d’ajouter : « les Polonais sont prêts à effectuer un transfert de leur savoir-faire dans le domaine de la maintenance industrielle, en particulier la sous-traitance. » De son côté, le responsable du service commercial à l’ambassade de la Pologne, M. Jaroslaw Jaroszewics, a fait savoir que « l’Algérie est le plus grand partenaire de la Pologne en Afrique ».

Il a souligné dans ce contexte que « la forte présence des entreprises de son pays à la 7e édition d’équipe Auto-Algérie confirme notre volonté et celle de nos opérateurs économiques d’investir dans ce domaine porteur. » S’agissant des échanges commerciaux entre l’Algérie et la Pologne, il s’est déclaré satisfait du volume des échanges commerciaux atteint en 2012 entre les deux pays, en exprimant le souhait des entreprises polonaises, d’accompagner l’effort de développement en Algérie. Pour appuyer ses dires il a rappelé que « le développement et le renforcement des contacts commerciaux sont favorisés par une expérience positive de coopération des Polonais et des Algériens dans les années 1970/80 ». Et de poursuivre qu’« un nombre important de Polonais ont travaillé sur le territoire d’Algérie, en contribuant au développement du pays. » Avant de préciser que « durant six ans nous avons enregistré un chiffre d’affaires de 400 millions de dollars.» En 2011, l’exportation des produits polonais vers l’Algérie a atteint la valeur de près de 267 millions d’euros. Ainsi la Pologne s’est trouvé à la 27e place des plus grands pays exportateurs vers le marché algérien.

Le volume d’échanges commerciaux entre les deux pays augmente systématiquement. Entre 2007 et 2011 le volume de l’importation du marché polonais a augmenté de 74%. En ce qui concerne les exportations de l’Algérie vers la Pologne, il est chiffré à 37,6 millions d’euros, tels que le phosphate de calcium, 73% de l’exportation globale.

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Le commerce en ligne en Algérie : d’énormes potentialités en perdition

Le e-commerce semble avoir du vent en poupe en Algérie. Plus d’un tiers des internautes algériens ont tendance à favoriser les achats en ligne si l’on se réfère aux résultats d’une enquête réalisée par Webdialna, pour sa 4e édition, portant sur les usages, les perceptions des internautes algériens et l’intérêt des Algériens pour le e-commerce.

L’étude en question fait ressortir que, sur les 13 600 internautes interrogés, 36% d’entre eux souhaiteraient avoir une carte de paiement électronique afin de pouvoir commander des biens et services sur la toile.  Cependant, les statistiques communiquées par Internet World Stats pour l’année 2012 révèlent que l’Algérie compte 5,2 millions d’internautes et le taux de pénétration d’Internet est estimé à 14%.
Il est clair que le pays détient un des taux de pénétration les plus bas au Maghreb. En effet, l’Algérie se place derrière ses voisins directs qui sont la Libye, la Tunisie et le Maroc. Ces derniers détiennent respectivement des taux de pénétration de 17%, 39,1% et 51%. De là, deux questions se posent : nombreux soient-ils, les internautes algériens qui semblent rêver de pouvoir commander des biens ou des services sur Internet sont-ils réellement prêts à le faire ? Le citoyen est-il prêt à développer cette culture d’aller faire ses courses sur Internet ? Pour de nombreux spécialistes en la matière, les conditions d’enseignement actuelles ne favorisent pas le développement du e-commerce.

 

Source: http://www.elwatan.com

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Opportunités d’investissement en algérie présentées à Rome

Les opportunités d’investissement en Algérie, la législation algérienne en la matière et les atouts offerts par le marché algérien ont été présentés hier à Rome par Réda Hamiani, le chef d’une délégation des opérateurs algériens participant à un forum d’affaires avec leurs homologues italiens.

Au cours de cette rencontre qui a eu lieu au siège de la Confindustria (patronat italien), a également, évoqué les grandes lignes du plan quinquennal 2010/2014 doté de 286 milliards de dollars dont une bonne partie consacrée aux projets structurants, selon une source proche de la délégation algérienne.

Au sujet du partenariat entre opérateurs nationaux et étrangers, le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE) a rappelé aux opérateurs économiques italiens que la réglementation algérienne octroie 49% des parts aux investisseurs étrangers contre 51% aux nationaux.

Pour M. Hamiani, l’Algérie qui dispose d’un «marché sain», a adopté un modèle de développement très intéressant pour les entreprises et c’est un pays «politiquement stable» qui a enregistré un taux de croissance de plus de 3% ces dernières années.

Il a également fait savoir que le Produit intérieur brut (PIB) de l’Algérie a atteint au cours des dernières quatre années, les 200 milliards de dollars, que le pays dispose de réserves de changes évaluées à 200 milliards de dollars et que le revenu par habitant s’est établi à 5.400 dollars.

Une économie ouverte

Dans cette présentation, le président du FCE a, également, indiqué que l’Algérie qui a épongé sa dette extérieure, a opté pour «une économie ouverte» depuis une vingtaine d’années, et constitue «un marché important» pouvant intéresser les entreprises italiennes.

Il a par ailleurs, rappelé que l’Algérie a adopté une nouvelle politique industrielle visant à réduire sa dépendance des hydrocarbures, et à réduire ses importantes importations de produits agroalimentaires, mettant en avant l’adoption du nouveau codes des marchés qui a réintroduit la formule du «gré à gré». Il a également expliqué à l’assistance les modalités de l’accès au marché algérien pour les opérateurs étrangers, contenues dans la législation nationale en la matière.

Les opérateurs italiens « très intéressés »

M. Hamiani a par ailleurs, saisi cette opportunité pour évoquer les «50 propositions pour un nouveau pacte de croissance économique», un document élaboré par le FCE et publié sur le site internet de la Confindustria. Selon la même source, les opérateurs italiens se sont montrés «très intéressés» par les opportunités offertes par le marché algérien, et ont loué «la stabilité politique du pays».

Au cours de cette rencontre d’une journée, les opérateurs économiques algériens auront des discussions avec leurs homologues italiens pour nouer d’éventuels partenariats dans différents secteurs d’activités. Cette rencontre intervient à un moment où les relations économiques entre Alger et Rome connaissent «une accélération sans précédent» enclenchée dans la dynamique de la tenue du second Sommet de Haut niveau du 14 novembre dernier.

Elle intervient également, à quelques jours de la visite en Algérie de quelque 140 opérateurs économiques italiens membres de l’Association italienne des constructeurs et des infrastructures (ANCE) au cours de laquelle il a été notamment, question de la création prochaine de quatre sociétés mixtes algéro-italiennes spécialisées dans le bâtiment.

 

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Investissements étrangers : le FCE réclame l’assouplissement de la règle 49/51%

Le Forum des chefs d’entreprises (FCE) réclame toujours un réaménagement de la règle des 49/51% relative à l’investissement étranger, selon son président, Réda Hamiani.

«Nous ne demandons pas sa suppression, nous voulons qu’elle soit modulée selon les cas», a indiqué, hier à Alger, M. Hamiani, lors du forum du quotidien Liberté. Selon lui, cette règle, adoptée dans le cadre de la loi de finances pour 2009, «effraie» les PME-PMI qui souhaiteraient investir dans le pays et ne tient pas compte de la réalité de l’économie nationale qui devrait être «attractive» et non  «répulsive».M. Hamiani a également évoqué la répartition du capital entre l’investisseur étranger et l’associé algérien (30/70%) relatif à l’investissement commercial ou de services. «Nous somme perplexes et médusés que la réglementation favorise le commercial au détriment de l’industriel», a-t-il encore regretté. Le FCE a suggéré que cette règle soit uniquement appliquée aux secteurs jugés stratégiques, tels que la téléphonie, les banques et les hydrocarbures.

Aux dires de l’orateur, le Conseil national de l’investissement constitue un cadre idoine pour traiter au cas par cas les dossiers de partenariat entre nationaux et étrangers. A propos du taux de croissance de 2,6% enregistré par l’Algérie en 2012, le conférencier s’est dit «déçu». «C’est insuffisant. Pourtant, l’Algérie a mis beaucoup d’argent dans le développement de ses infrastructures», a déploré le président du FCE, qui s’interroge sur la capacité de l’économie nationale à absorber 350 000 jeunes qui arrivent chaque année sur le marché du travail.

Le taux de croissance devrait atteindre 3,4% en 2013 et 4,5% en 2014, selon les prévisions du FMI.
Par ailleurs, la poussée inflationniste «inquiète» aussi le FCE, selon son président. «La grosse difficulté, c’est le retour de l’inflation. Elle est en moyenne de 8%», dit-il, précisant qu’elle menace l’économie nationale. Ce retour de l’inflation est la conséquence logique, a-t-il expliqué, de la hausse des salaires en 2012. «L’Etat, afin d’acheter la paix sociale, a été extrêmement généreux. Nous avons un écart important entre la distribution des revenus et la production», a-t-il souligné, notant que les importations de l’Algérie ont augmenté de 400% entre 2000 et 2012.

M. Hamiani a rappelé que la Banque centrale, dans un effort de maîtrise de l’inflation, a opéré une ponction de 250 milliards de dinars sur le marché comme elle a exigé des banques des efforts supplémentaires en fonds propres. Reste que le marché informel alimente et accentue cette inflation. Pour M. Hamiani, la solution demeure dans l’encouragement de la production et la relance de l’industrie nationale. Évoquant enfin les sempiternels problèmes liés au climat des affaires, l’accès au foncier et au financement, le conférencier semble fonder beaucoup d’espoirs sur l’équipe du Premier ministre pour donner un coup de pied dans la fourmilière.

 

Source: http://www.elwatan.com

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Salon International des dattes et du tourisme oasien à Tolga

Trois cents exposants sont attendus à la 2ème édition du salon international des dattes et du tourisme oasien prévue du 12 au 15 janvier dans la ville de Tolga (Biskra), a indiqué lundi le président de la Chambre du commerce et de l’industrie des Ziban (CCI-Ziban). Selon Abdelmadjid Khobzi, cette manifestation réunira des opérateurs de 14 wilayas du pays, au côté des représentants d’entreprises productrices d’équipements agricoles de France, de Thaïlande, d’Allemagne et des Etats-Unis.

Un stand du salon sera réservé, a-t-il ajouté, au ministère du Commerce qui y présentera les informations relatives aux dispositifs de promotion des exportations hors hydrocarbures incluant la filière dattes.

Une conférence sur l’exportation des dattes et les perspectives de leur développement, ainsi que la mécanisation de cette agriculture est prévue durant le salon qui verra également la présentation de documentaires sur les principaux itinéraires touristiques dans les Ziban.

Le salon, dont la tenue est prévue à la salle omnisports de Tolga, est initié conjointement par la CCI-Ziban, la direction du tourisme et de l’artisanat traditionnel et la direction du commerce.

 

Source: http://www.algerie360.com

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