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Le niveau des aides accordées aux jeunes promoteurs et aux chômeurs promoteurs âgés de 30 à 50 ans redéfini au JO

Le niveau des aides accordées aux jeunes promoteurs et aux chômeurs promoteurs âgés entre 30 et 50 ans vient d’être redéfini par deux décrets exécutifs publiés au Journal officiel, N.16 modifiant et complétant les textes législatifs de 2003 et 2004.

Les deux décrets précisent que les catégories de jeunes promoteurs et chômeurs promoteurs âgés entre 30 et 50 ans, outre les avantages prévus par la législation et la réglementation en vigueur, bénéficient d’une bonification des taux d’intérêt sur les crédits d’investissement de création ou d’extension d’activités qui leur sont consentis par les banques et les établissements financiers.

’’La bonification en question est fixée à 80% du taux débiteur appliqué par les établissements bancaires, au titre des investissements réalisés dans les secteurs de l’agriculture et de la pêche, du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique ainsi que de l’industrie de transformation’’, précisent ces deux décrets.

Elle est de 60% du taux débiteur appliqué par les banques et établissements financiers, au titre des investissements réalisés dans tous les autres secteurs d’activités.

Les jeunes promoteurs et chômeurs promoteurs des wilayas des Hauts-Plateaux bénéficient quant à eux de bonifications respectivement de 95% et 80% du taux débiteur appliqué, est-il indiqué.

Ainsi les bénéficiaires de crédits ne supportent que le différentiel non bonifié du taux d’intérêt.

Toutefois, lorsque leurs investissements sont situés dans les wilayas d’Adrar, Tindouf, Ghardaïa, Biskra, Béchar, Laghouat, Ouargla, IIlizi, Tamanrasset et El oued, les bonifications prévues sont portées à 100% du taux débiteur appliqué par les banques et établissements financiers.

Les dispositions de ces décrets s’appliquent également aux échéances des crédits bancaires restant à honorer à la date de la publication du présent décret, soulignent les deux texte, approuvés par le Président de la République et signés par le premier Ministre M. Abdelmalek Sellal le 6 avril dernier.

 

Source: http://www.aps.dz

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Les pays occidentaux reposent tous leurs espoirs sur les TIC

Des succès algériens dans le domaine des TIC, comme  Khaled Mouloudi, Nassima Berrayah, Tarik Zakaria Benmerar, Mohamed Said Karim Benmerar ; du Web, tels que Wafa Benhassine et Lamine Ghemati ; des réseaux sociaux, comme Dehia Sahmi. Ces jeunes entrepreneurs constituent de bons exemples de la capacité d’innovation et de la compétitivité de l’entrepreneuriat algérien dans le domaine du numérique.

Créée en 2012, l’entreprise Tbeznyss.com. propose une boutique en ligne permettant d’effectuer des achats à partir de chez soi et de recevoir sa commande sans déplacement. La livraison est gratuite uniquement pour les habitants d’Alger et ses environs pour l’instant. Trois modes de paiement permettent de régler ses achats : espèces à la livraison, envoi d’un chèque ou en passant par la plateforme ePAY.dz (compte virtuel prépayé).

«La création d’entreprises dans le domaine, même si toutes les conditions n’étaient pas favorables (elles ne le sont toujours pas d’ailleurs) nous permettra de bien nous préparer, d’anticiper les besoins et d’assurer une qualité de service irréprochable le jour où la vente en ligne se généralisera dans le pays. Cela requiert évidemment la mise en place au préalable de mécanismes, comme le paiement en ligne et de légiférer pour protéger le consommateur et le web-marchand, mais néanmoins cela reste un métier à apprendre et des processus à maîtriser afin de répondre au mieux aux besoins spécifiques du marché algérien », déclare Lamine Ghemati, en ajoutant que la création d’entreprises est déjà une difficulté en soi, l’absence de cadre légal et de structures adéquates également due aux pouvoirs publics n’est pas pour arranger les choses d’après lui.

«Notre génération veut aller vite et de manière efficace, sans se soucier de devoir disposer de telle ou telle copie de document légalisée ou de devoir attendre l’aval des autorités pour la moindre initiative qui servira l’intérêt général», précise Lamine Ghemati. L’autre principal frein ,selon lui, est celui de ne pouvoir disposer de produits fabriqués localement ni de pouvoir importer facilement et rapidement ce dont on a besoin. «Il ne faut pas se leurrer, nous sommes encore au Moyen Age technologique en Algérie à cause du débit offert, de l’absence de la 3G et du paiement en ligne, par exemple, alors que les pays occidentaux reposent tous leurs espoirs sur les TIC afin de sortir de la crise et de (re)créer des emplois et de la richesse. Il est exaspérant de demeurer à la traîne de tous les classements mondiaux de ce secteur (131e au dernier classement du World Economic Forum), alors que nous disposons de compétences remarquables en Algérie et aux quatre coins du globe», explique Lamine Ghemati.

Quand aux opportunités du secteur, le fondateur de Tbeznyss.com affirme qu’elles ne diffèrent pas de celles qu’on retrouve dans les pays développés, car nous pourrions suivre absolument le même cheminement. Les services à forte valeur ajoutée offerts par les entreprises technologiques, que ce soit dans le conseil, l’intégration de système, le développement, l’édition, les technologies du web ou l’infogérance représentent, selon lui, une chance pour nous de pouvoir améliorer la productivité et la compétitivité de nos entreprises et de leur qualité de service, mais surtout de pouvoir exporter notre matière grise qui rivalise avec celle des autres pays tout en étant à des coûts plus abordables.

L’enjeu est donc de taille, déclare Lamine Ghemati, selon qui la formation et l’innovation feront la différence et ça ne sert strictement à rien de limiter la créativité et la motivation des jeunes entrepreneurs créateurs de start-up par des entourloupes administratives sauf peut-être à les pousser à travailler dans d’autres contrées.

 

Source: http://elwatan.com

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Promoteur immobilier: Facilitation des conditions d’octroi d’agrément

Le ministère de l’Habitat vient d’alléger les conditions requises pour l’octroi d’agrément pour l’exercice de la profession de promoteur immobilier, notamment par l’annulation des exigences de diplôme universitaire et la souscription d’une assurance sur l’activité.

En vertu du décret exécutif n°12-84 du 20 février 2012 fixant les modalités d’octroi de l’agrément pour l’exercice de la profession de promoteur immobilier, le postulant à l’agrément doit justifier de ressources financières suffisantes.

Il doit être âgé de vingt-cinq (25) ans au moins, de nationalité algérienne, présenter les garanties de bonne moralité et jouir de ses droits civiques.

Le candidat à l’agrément ne doit pas être frappé d’une des incapacités ou interdictions d’exercer.

Outre ces conditions, la règlementation précédente exigeait du postulant à l’agrément de faire valoir un certificat d’études supérieures d’architecture, de droit, de finances ou de commerce ou quelque autre spécialité technique favorisant l’exercice de la profession de promoteur immobilier.

La souscription d’une police d’assurance pour ses activités était requise par le décret exécutif du 20 février 2012.

Auparavant l’activité de promoteur immobilier n’était pas subordonnée au préalable d’agrément.

Les promoteurs immobiliers ont réclamé l’annulation des conditions prévues par le décret de février 2012 expliquant que le problème d’agrément les a privés des permis de construire et des prêts bancaires.

Le ministre de l’Habitat a déclaré récemment que la facilitation des mesures prévues par la loi régissant la profession de promoteur immobilier a permis l’octroi de 700 à 800 agréments.

 

Source: http://www.aps.dz

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Des investissements pas comme les autres

L’investissement dans les « activités innovantes » qui pourraient ouvrir de nouveaux horizons aux jeunes et moins jeunes, porteurs de projets, prend de plus en plus de place, dans le secteur de l’industrie de transformation de la wilaya de Constantine.

Ces activités commencent à attirer l’attention des spécialistes, des décideurs et aussi des médias. Et c’est ainsi que les animateurs de l’émission « Indices économiques » de la radio régionale lui ont consacré leur dernière édition, diffusée samedi dernier. Emission dont les concepteurs militent pour le développement de l’esprit d’entreprenariat. Ils ont invité sur le plateau les responsables de l’agence locale de la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC) et des membres du CALPIREF, à côté de deux investisseurs qui ont exposé leurs expériences, l’un dans le domaine de l’élevage de l’escargot et sa transformation en matières premières destinées aux industries cosmétique, pharmaceutique et alimentaire et, pour le second, dans le domaine de la photogravure au laser.

Les deux entrepreneurs ont exposé, en détail, leurs expériences respectives. Et dans ce cadre, c’est l’activité d’élevage des escargots, par son originalité, sa rentabilité et les facilités de production qu’elle offre, qui a retenu l’attention des participants ainsi que des auditeurs.

C’est M. Boumahrat Makram, jeune investisseur qui s’est lancé dans cette aventure d’élevage et de transformation de l’escargot, depuis 2003, qui a pris le soin d’expliquer d’abord son expérience en la matière et mettre ensuite en exergue les bienfaits de cette activité en exposant en détail le processus de production.

«On peut considérer l’industrie de transformation de ce mollusque à trois niveaux, commença-t-il : en tant que produit alimentaire très prisé dans les pays développés, comme matière première entrant dans la fabrication de produits esthétiques et enfin dans les produits pharmaceutiques à cause des huiles qu’on peut tirer du traitement de sa viande. A l’heure actuelle, 95% de notre production, réalisée dans la wilaya de Constantine, sont exportés vers des pays comme l’Italie et l’Espagne. Le ramassage de l’escargot est facile, surtout au printemps et en été où il prolifère. Au début, nous vendions le quintal d’escargots entre 6 et 7 millions de centimes. Aujourd’hui, un seul kilo est négocié entre 900, 1.100 et parfois jusqu’à 1.200 dinars. Nous utilisons des équipements simples qui ne coûtent pratiquement rien.

Et la meilleure qualité du produit est réalisée dans la wilaya de Constantine où le niveau de production est fort. Un kilo de mollusques élevé pourra produire entre 50 et 150 kg, cela dépend de la méthode et de l’humidité du milieu car l’escargot a besoin de beaucoup d’eau pour gonfler. Des ramasseurs font la cueillette et nous fournissent la matière. C’est aussi un domaine où les marges bénéficiaires sont très grandes».

Il terminera son exposé en signalant que des investisseurs opèrent dans ce créneau dans les wilayas de Mila, El-Tarf, Jijel, Skikda et Blida.

«Presque toute la production nationale est écoulée en Tunisie», dira-t-il encore. «Cette industrie nouvelle participe pour environ 40 % dans l’économie de la Tunisie. Et dans l’avenir nous allons nous tourner vers le pays pour proposer notre production dans le secteur touristique, notamment dans les nouvelles infrastructures hôtelières. C’est un domaine où les marges bénéficiaires sont très grandes, où il n’y a jamais de déficit et où le chiffre d’affaires peut atteindre jusqu’à 700 millions de centimes par saison ! ».

Convaincu, M’cellef Ahmed, directeur de la CNAC et membre du Calpiref pense qu’il faut sortir l’investissement du cercle de transports, bâtiment et services. « Nous nous orientons maintenant vers la qualité et la pérennité de l’entreprise en innovant, dit-il. Nous encourageons aussi la photogravure au laser sur divers supports, surtout le cristal qui est un produit facile et innovant, qui peut être appliquée dans plusieurs domaines, notamment le tourisme, la publicité, la médecine, etc ». Et le second entrepreneur, M. Lezzar, d’intervenir pour parler de son expérience dans le secteur de pointe qu’est la photogravure par laser où le lancement de son entreprise a été fortement encouragé par la CNAC, dit-il. Mais il ne suffit pas de produire, il faut aussi écouler la production. Et à ce titre, les participants ont longuement évoqué le manque de maîtrise des techniques du marketing.

 

Source: http://www.lequotidien-oran.com/

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Constantine: Un plan de charge pour les micro-entreprises

Lors d’une réunion de l’exécutif, tenue samedi dernier, le wali de Constantine a affirmé la nécessité de l’application effective de la décision du gouvernement de consacrer 20% des projets pour les micro-entreprises créées dans le cadre des dispositifs d’aide à l’emploi, ANSEJ, CNAC et Angem.

Selon un communiqué de la wilaya, reçu hier à la rédaction, le chef de l’exécutif, Nouredine Bedoui, a insisté sur ce point d’intégration des micro-entreprises notamment celles spécialisées dans la voirie et les réseaux divers (VRD), en considération que ces dernières auront pour effet d’imprimer un rythme accéléré à la réalisation des projets d’habitations comme de tous les autres projets de construction.

Et pour ce faire, les responsables des secteurs en question ont été invités à établir un fichier actualisé des entreprises activant dans leurs secteurs respectifs.

Le chef de l’exécutif a considéré que le fichier actualisé portant le détail des capacités de chacune des entreprises ainsi que ses chantiers, permettront aux autorités de mieux apprécier la situation pour mieux répartir les plans de charges. De même que ce fichier permettra à l’administration locale, de prévoir des plans de charge des PME, créées dans le cadre des formules de l’ANSEJ, l’ANGEM et la CNAC et de mieux veiller à la stricte exécution du décret présidentiel 12-23, du 18 janvier 2012, recommandant de réserver, prioritairement et exclusivement, 20% de leurs commandes aux dites petites entreprises.

Le wali a également indiqué que l’incorporation de ces PME dans les chantiers aura un double avantage: elle permettra de donner du travail aux PME, d’une part, et d’alléger le fardeau de certaines entreprises de réalisation qui se trouvent débordées. Dans ce sillage, le secrétaire général de la wilaya, M. Aziz Benyoucef, a invité les micro-entreprises «d’être à l’écoute car des appels à consultation seront lancés incessamment et graduellement jusqu’à intégrer toutes ces PME, à l’instar de ce qui a été fait pour les PME versées dans l’hygiène et les espaces verts».

Et de rappeler que celles-ci, ont actuellement des plans de charge et sont intégrées dans la réalisation de projets avec les différentes mairies de la wilaya.

 

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La CNAC ouverte à la création de micro-entreprises dans les différents secteurs d’activités

Le directeur général de la Caisse nationale d’assurance chômage (CNAC), Ahmed Chaouki Taleb, a affirmé mercredi à Alger que cette caisse est ouverte à la création de micro-entreprises dans tous les secteurs d’activités dans la région du Sud.

« La CNAC est ouverte pour la création de micro-entreprises dans tous les secteurs d’activités dans la région du Sud, mais l’implication des autorités locales pour définir les besoins exprimés est nécessaire », a indiqué M. Taleb dans une déclaration à l’APS.

Le chiffre total de création d’activité a atteint 34.801 micro-entreprises en 2012, dont 15 % ont été créées dans le cadre dispositif CNAC au sud du pays, dans plusieurs secteurs d’activités notamment dans l’agriculture et le transport de marchandise.

Il a soutenu, par ailleurs, que l’instruction du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, relative à la gestion de l’emploi dans les wilayas du Sud, est un « nouvel élan » dans la création de la richesse, estimant que l’implication des autorités locales dans la mise en œuvre de cette instruction « est un nouveau souffle » pour l’économie de la région.

Cette instruction « encouragera » d’avantage les jeunes de la région notamment en matière de création d’emploi et « obligera » les autorités locales à s’impliquer dans la prise en charge de ces jeunes, a-t-il encore affirmé.

Mettant l’accent sur certains métiers, M. Taleb a indiqué qu’il y a une multitude de domaines d’activités dans le Sud, qui ouvre une opportunité pour diversifier la création d’entreprises.

Dans ce contexte, le même responsable a cité, à titre d’exemple, les activités liées à l’agriculture (l’élevage, création de pâturage d’eau), l’artisanat (les métiers manuels), le tourisme (le guide touristique-transport touristique), les services (des véhicules aménagés dans la restauration pour les touristes dans le grand désert), ainsi que d’autres activités porteuses d’emploi et créatrice de richesses dans la région.

Il s’agit également de la création de micro-entreprises dans le domaine culturelle, pour la création de grands studios cinématographiques pour le tournage de films, sachant que la région du Sud déborde de grands espaces.

Dans le domaine sportif, M. Taleb a cité d’autres possibilités d’activités comme la création de piscines et l’organisation de courses de chameaux, à titre d’exemples.

« Suite à cette instruction, la CNAC a instruit toutes ses antennes dans la région pour renforcer le recensement en matière des besoins exprimés par les communes des dix wilayas du Sud, en matière de secteurs d’activités », a-t-il indiqué.

Dans le même contexte, il a relevé l’importance de la formation des jeunes dans les différents métiers, mettant l’accent sur la nécessité de créer des centres de formation dans la région et dans plusieurs secteurs d’activités afin de favoriser la main d’œuvre qualifiée et spécialisée.

La bonification du taux d’intérêt des prêts accordés par les banques, dans la cadre des dispositifs de soutien à la création de micro activités, qui sera porté à hauteur de 100 % pour les projets initiés par les jeunes promoteurs et les chômeurs promoteurs dans les dix wilayas du Sud, « permettra la multiplication du nombre micro-entreprises qui seront réalisées et doublera la création d’emploi », a-t-il assuré.

Concernant l’application stricte des dispositions de l’article 55 ter du code de l’opérateur des marchés publics qui réserve un quota de 20 % de la commande publique aux micro-entreprises, M. Taleb a rappelé que ces dispositions ont étaient instruites par le Conseil des ministres du mois de février 2011, déplorant, toutefois, le fait qu’elles n’avaient pas été suivies d’effet sur le terrain.

Ces dispositions (20% de la commande publique aux micro-entreprises) ont été appliquées uniquement dans la wilaya de Constantine qui a enregistré la création de 12 micro-entreprises dans la cadre du dispositif CNAC, en collaboration avec certains APC de la wilaya et 2 autres dans la wilaya d’Alger, a-t-il relevé.

Par ailleurs, il indiqué que le chiffre totale en matière d’activités créées dans le cadre du dispositif CNAC, en 2012, a atteint « 34.801 micro-entreprises, dont 15 % réalisées dans le Sud et dans plusieurs secteurs d’activités.

Concernant les jeunes aux besoins spécifiques, il a indiqué que durant l’année 2012, plus de 65 micro-entreprises ont été créées au niveau national par les handicapés dont 10 micro-entreprises dans le Sud.

 

Source: http://www.aps.dz

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Des mesures pour le sud: Emploi et Crédits sans intérets

Une instruction du Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, relative à la gestion de l’emploi dans les wilayas du sud a été rendue publique lundi, dont voici le texte intégral :

 

« Dans le prolongement des décisions prises lors de la visite effectuée dans la Wilaya de Ouargla visant à promouvoir le développement des wilayas du sud, notamment le traitement de la question de l’emploi et du chômage particulièrement des jeunes, la présente instruction a pour objet d’édicter un certain nombre de mesures pour assurer une gestion transparente et rigoureuse du marché du travail dans les wilayas du sud.

Aussi, et afin de préserver la stabilité sociale au niveau des régions concernées, et en vertu des dispositions de l’article 3 de la loi n°04-19 du 25 décembre 2004 relative au placement des travailleurs et au contrôle de l’emploi conférant à l’Etat les pouvoirs de régulation dans le domaine de l’emploi, la gestion du marché du travail et la promotion de l’emploi au niveau de ces wilayas devra obéir, dorénavant aux procédures ci-après :

1- En matière de recrutement :

Les besoins en main d’oeuvre des entreprises implantées dans les wilayas du sud, y compris celles dont les sièges sociaux se trouvent hors de ces wilayas, doivent être obligatoirement satisfaits en priorité et notamment pour la main-d’œuvre qui n’est pas hautement qualifiée par le recours à la main-d’oeuvre locale conformément à la législation en vigueur.

En cas de nécessité, l’entreprise qui recrute des agents insuffisamment qualifiés est tenue d’assurer la formation directement ou par l’intermédiaire des centres de formation professionnelle par une formation à la carte.

Cette mesure doit faire l’objet systématiquement d’une clause à inclure dans les contrats de prestations de services.

En cas d’indisponibilité des profils demandés sur le marché du travail local, une dérogation exceptionnelle peut être accordée par le wali territorialement compétent pour le recours à une main-d’oeuvre hors wilaya sur rapport dûment motivé, assorti de l’avis des services compétents de l’emploi.

C’est ainsi, que le recours au recrutement d’une main-d’oeuvre hors wilaya n’est autorisé que dans la proportion des postes à pourvoir n’ayant pas de profil correspondant localement.

En tout état de cause, les employeurs sont tenus de notifier à l’agence habilitée, ou à la commune, tout emploi vacant dans leurs entreprises et qu’ils souhaitent pourvoir, et de transmettre à l’agence habilitée les informations relatives aux besoins en main-d’oeuvre et aux recrutements effectués, conformément aux articles 18 et 19 de la loi n° 04-19 sus citée.

2- En matière de rémunération :

La pratique en matière salariale dans les wilayas du sud a révélé que le système de rémunération appliqué par les sociétés de prestation de services était discriminatoire et souvent inférieur à celui pratiqué par les entreprises cocontractantes pour les mêmes postes de travail.

A l’effet de prévenir toute forme de disparité salariale, les entreprises faisant appel à des prestataires de services pour la réalisation de travaux de toute nature, sont tenues d’inclure dans les contrats les liant à ces derniers, une clause portant sur l’application d’une grille des rémunérations qui ne saurait être inférieure à 80% de leurs grilles en vigueur pour des postes similaires.

En cas d’inexistence de postes, similaires au sein de l’entreprise donneuse d’ordre, il est fait référence en matière de rémunération aux salaires versés dans la branche au niveau local.

3- En matière d’amélioration des qualifications de la main-d’œuvre locale :

Sous la supervision directe du wali de la wilaya, les service chargés de la formation professionnelle, en relation avec les services chargés de l’emploi, les services chargés de l’énergie, du tourisme et de l’artisanat, et les entreprises devront systématiquement répertorier les métiers déficitaires au niveau local et engager des mesures visant à adapter les qualifications soit par le biais de la formation résidentielle soit par la formation par apprentissage en entreprise, pour répondre aux besoins des entreprises.

Dans ce cadre, les instructions données lors de la visite effectuée dans la wilaya de Ouargla en novembre 2012, concernant l’ouverture d’un centre professionnel relevant du secteur de l’énergie ainsi que l’ouverture de sections de formation par le secteur de la formation professionnelle devront être concrétisées au plus tard, fin avril 2013.

Par ailleurs, le secteur du tourisme et de l’artisanat veillera à ce que des quotas de places pédagogiques soient réservés au profit des jeunes originaires des wilayas du sud dans les instituts spécialisés relevant de sa tutelle notamment les instituts de Tizi Ouzou et de Bou-Saâda.

A terme, il importe d’envisager l’ouverture d’un institut spécialisé ou d’une antenne rattachée aux instituts de formation dans les métiers de l’hôtellerie et de la restauration existants.

4- En matière de soutien à la création de micros entreprises :

Il importe de lever toutes les contraintes freinant l’essor de la micro entreprise dans les wilayas du sud pour permettre le développement de l’esprit d’entreprenariat chez les jeunes de ces régions.

A cet effet, la bonification du taux d’intérêt des prêts accordés par les banques dans le cadre des dispositifs de soutien à la création de micro activités gérés par l’ANSEJ et la CNAC sera portée à hauteur de 100% pour les projets initiés par les jeunes promoteurs et les chômeurs promoteurs dans les dix wilayas du sud.

Par ailleurs, Monsieur le ministre de l’Energie et des Mines chargera toutes les entreprises sous tutelle à l’effet de privilégier la sous-traitance d’activité avec les micros entreprises créées dans la cadre des dispositifs sus évoqués.

En outre, Messieurs les Walis devront veiller à une application stricte des dispositions de l’article 55 ter du code de l’opérateur des marchés publics qui réserve un quota de 20% de la commande publique aux micro entreprises créées dans ce cadre.

5- Suivi de la mise en oeuvre de la présente instruction :

Un comité intersectoriel local sera institué par arrêté du Wali, à l’effet d’assurer le suivi du respect des dispositions de la présente instruction par les entreprises implantées dans le wilayas du sud.

Ce comité, présidé par le Wali, se réunit au moins une fois par mois.

Il est composé de :

du directeur de l’énergie et des mines,
du directeur de l’agriculture et du développement rural,
du directeur du commerce de la wilaya,
du directeur de l’enseignement et de la formation professionnels,
du directeur de l’emploi de wilaya,
du directeur du tourisme et de l’artisanat,
du directeur de l’industrie,
de l’inspecteur de wilaya du travail,
du chef d’agence de wilaya de l’emploi,
du chef de l’antenne locale du centre national du registre de commerce.

Le comité intersectoriel devra élaborer un rapport mensuel de ses activités qui sera adressé par le wali concerné au Premier ministre. Outre la mise en place de ce comité, les walis concernés devront veiller à la régularité des réunions des comités de wilaya de promotion de l’emploi à l’intérieur desquels toutes les questions relatives à l’emploi devront être discutées.

6- Contrôle et sanctions :

Sans préjudice des sanctions prévues par la législation en vigueur, des mesures administratives seront prises par les différents secteurs conformément à leurs attributions respectives, à l’encontre de tout agent de l’Etat, de tout opérateur public ou privé et de toute entreprise, pour toute infraction aux dispositions de la présente instruction.

Ces mesures peuvent porter sur la suspension du registre de commerce, la résiliation des contrats, le rejet des demandes de permis de travail pour la main-d’oeuvre étrangère illégalement utilisée.

Enfin, le comité intersectoriel sus cité doit établir et tenir à jour une liste des entreprises ayant commis des infractions à la législation nationale et qui ont fait l’objet de poursuite administratives ou judiciaires.

J’attache du prix à la stricte application des dispositions de la présente instruction ».

 

Source: http://www.algerie360.com

Lire aussi: http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5180348

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«Un entrepreneuriat de nécessité»

Rencontré en marge de la conférence virtuelle sur l’entreprenariat, Aziz Nafa, chercheur au Créad, décortique dans cet entretien les résultats de l’étude comparative sur les intentions entrepreneuriales des étudiants algériens, canadiens, français et belges. Il analyse également les facteurs expliquant la situation de l’entrepreneuriat chez les jeunes en Algérie.

-L’étude que vous avez présentée montre que les jeunes Algériens sont animés par l’esprit d’entreprendre. Ces résultats sont-ils à considérer dans l’absolu ?

L’étude consiste en un travail de recherche et de comparaison sur l’intention d’entreprendre entre les étudiants algériens, canadiens et européens (français et belges). L’objectif est de voir ce niveau d’intention et de définir les indicateurs qui expliqueraient les motivations et le comportement à l’entrepreneuriat des étudiants. Les résultats obtenus démontrent globalement que les étudiants algériens ont plus l’intention d’entreprendre que les Canadiens ou les Européens. Toutefois, il s’agit d’une analyse qui ne prend pas en compte les facteurs subjectifs, c’est-à-dire les éléments qui font partie de la personnalité de l’individu : c’est dire l’envie d’aller à la création, la culture d’entreprendre, etc.

En approfondissant l’analyse et en introduisant les indicateurs subjectifs, il ressort que les étudiants algériens ont tendance à aller vers l’entrepreneuriat non pas par envie ou culture d’entreprendre, mais parce qu’il y a un contexte socio-économique favorable. On entend par là, l’objectif fixé par les pouvoirs publics de créer un millier d’entreprises, les dispositifs d’aide à la création d’entreprise. On peut ajouter que le taux de chômage en Algérie étant le plus élevé parmi la catégorie des jeunes diplômés (21,4% en 2010). Entreprendre serait donc un moyen de trouver une place dans la société. En d’autres termes, c’est un entrepreneuriat de nécessité.

-Pourtant, on entend souvent dire que les Algériens n’ont pas la culture d’entreprendre en raison notamment d’un système d’assistanat entretenu par la rente pétrolière. Doit-on relativiser cette analyse ?

La culture d’entreprendre, soit on l’a, soit on ne l’a pas. Les enfants issus de familles de chefs d’entreprise ont par exemple cette motivation d’aller vers la création d’entreprise. Il y a une part de vrai dans ce que vous dites dans le sens où la société algérienne est «une société qui attend beaucoup de l’Etat» et surtout ces dernières 20 années, plus précisément avec les premiers plans d’accompagnement des jeunes, et après 1994 et le plan d’ajustement structurel, l’Etat a mis beaucoup de moyens pour absorber le chômage et pour accompagner les chômeurs issus de la fermeture d’usines, des privatisations.

Ces différents dispositifs ont été accompagnés par d’autres dispositifs comme l’Ansej, la CNAC au début des années 2000 pour aider les jeunes qui arrivent sur le marché du travail et qui n’ont pas forcément des débouchées. Depuis 20 ans donc, l’Etat est présent pour assister les jeunes dans la création de leurs entreprises et quelque part, ces différents dispositifs deviennent une arme à double tranchant. A la fois, on a envie d’absorber le taux de chômage et à la fois, on crée des assistés.

-La mise à niveau des salaires dans la Fonction publique et les avantages offerts par les multinationales ne favorisent-il pas, selon vous, une orientation des jeunes vers le salariat plus que vers l’entrepreneuriat ?

Cela nous renvoie à la première question qui a trait aux débouchées qu’ont les nouveaux diplômés. En premier lieu, on cherche du travail, mais les débouchées ne sont pas offertes à tout le monde, ce n’est donc pas tout le monde qui trouve du travail. Ceci amène certains de ces chômeurs à s’orienter vers des dispositifs tels que l’Ansej. Evidemment que beaucoup cherchent une place en tant que fonctionnaires avec un travail pas trop fatiguant et un salaire adéquat, mais ce n’est pas ouvert à tout le monde, là non plus.

-Aujourd’hui, on dit qu’il y a une inadéquation entre la demande du marché du travail et le type des formations qui sont dispensées à l’université. Comment expliquer cela ?

Effectivement, le monde économique absorbe parmi les diplômés et la formation universitaire et professionnelle n’est pas forcément en synergie avec ce monde économique. C’est pour cela que durant ces dernières années, notamment avec le système LMD, on a fixé l’objectif de rapprocher les deux mondes par des stages et par des formations au niveau des entreprises, de faciliter cette relation et cette synergie. C’est un moyen de créer un pôle pour permettre aux entreprises de puiser de la compétence dans les universités et aux centres de recherche de former et d’accompagner les universités et les entreprises dans leur process et leur innovation. Evidemment, le système va permettre de rapprocher le monde de l’université avec le monde économique et c’est là qu’on pourra créer des synergies productives.

Source: http://www.elwatan.com
voir aussi: http://www.pme-dz.com/developpement-de-lesprit-dentreprenariat-lusthb-implique-ses-etudiants/

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Caisse Nationale d’Assurance Chômage

la Caisse nationale d’assurance-chômage est l’organisme en charge de l’indemnisation des salariés ayant perdu leur emploi pour raison économique ; elle gère un fonds de crédit pour la création d’entreprises. Elle participe au service public de l’emploi.

Le service public de l’emploi en Algérie

En application des textes de l’Organisation internationale du travail (OIT), un Service public de l’emploi est instauré en Algérie par le décret n° 62-99 du 29 novembre 1962. Il est confié à l’Office national de la main-d’œuvre (ONAMO). Le dispositif sera ensuite remanié ou complété par des textes réglementaires ou législatifs à plusieurs reprises, notamment en 1963 (instauration d’un monopole sur les flux migratoires), 1971 (organisation de l’ONAMO).
En 1990, un changement de dénomination de l’ONAMO est décidé et l’Agence nationale de l’emploi (Anem) voit le jour. D’autres établissements viennent participer au service public de l’emploi : la CNAC en 1994 ; en 1996, l’appui aux jeunes voulant créer leur entreprise est confié à l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ).

Missions

La CNAC a trois missions :

  • L’indemnisation du chômage des salariés qui perdent leur emploi pour raisons économiques ;
  • La mise en place de mesure actives d’aide à la recherche d’emploi ou à la reconversion ;
  • Le financement de la création d’activités par des demandeurs d’emploi.

voir: http://www.cnac.dz/

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Développement de l’ésprit d’Entreprenariat: L’USTHB implique ses étudiants

Les étudiants du niveau master de l’Université des sciences et de la technologie, Houari-Boumediène, (USTHB) peuvent désormais prétendre à une formation en entreprenariat. Ce programme de partenariat entre l’USTHB, la Compagnie internationale de formation et de conseil (CIZAR CCC) et le National Algerian center (NAC) vise à former 30 000 étudiants d’ici 2017.

L’Université Houari- Boumediène donne l’opportunité à ses étudiants d’associer à leur diplôme, les compétences de créateurs. L’USTHB ne se contente pas que ses étudiants aient une formation universitaire seulement. L’établissement incite ses étudiants à développer l’esprit d’initiative en devenant des entrepreneurs. Pour promouvoir cette démarche de création d’entreprises et préparer ses étudiants à rentrer dans le monde de l’industrie, l’USTHB propose aux étudiants du niveau master, un programme de formation en entreprenariat.

Ce programme qui a démarré depuis juin 2012 et qui sera assuré par 20 consultants algériens et 35 étrangers s’étalera, expliquent ses initiateurs, jusqu’en 2017 où près de 30 000 étudiants seront formés. Cette formation permettra aux diplômés d’acquérir des compétences liées à la conduite du projet entrepreneurial. Cizar Bachir Brahim, responsable de la Compagnie internationale de formation et de conseil (CIZAR CCC) explique que ce programme (l’entreprenariat par l’innovation et l’amélioration de la technologie) vise à bâtir le modèle d’entreprenariat en Algérie et promouvoir l’esprit d’entreprendre auprès des étudiants pour favoriser leur insertion professionnelle. Une démarche, dit-il, que « nous espérons généraliser sur l’ensemble des universités en Algérie». M. Benzaghou, recteur de l’USTHB a expliqué à son tour que l’objectif d’une telle démarche est d’aider les étudiants à s’informer sur les méthodes et outils de création d’entreprises, en leur inculquant les connaissances et compétences nécessaires à la conduite de projet entrepreneurial. Ce dernier a rappelé qu’un observatoire de l’insertion des diplômés a été mis en place, car «nous accusons un retard dans la connaissance du devenir des diplômés». Le recteur de l’USTHB a souligné que plus de quarante conventions de partenariat ont été signées avec les entreprises publiques, privées, nationales ou internationales.

 

Source: http://www.lesoirdalgerie.com

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