Avec la participation de 290 exposants issus de 22 pays, la 8e édition du Salon de la plasturgie, de l’impression et de l’emballage Plast & Printpack Alger 2024 s’est ouvert, hier, au Palais des expositions de la société algérienne des foires et expositions (Safex).
Ce rendez-vous professionnel, qui se poursuivra jusqu’à demain, réunit de grandes entreprises de l’industrie du plastique, de l’impression et de l’emballage, à l’initiative de Fairtrade Messe & Messe Düsseldorf. L’occasion pour les participants venus d’Allemagne, d’Espagne, d’Arabie Saoudite, d’Autriche, de Chine, d’Egypte, de Suisse et de France notamment de présenter leurs solutions dédiés au recyclage, dans un secteur sans cesse en innovation.
C’est également une opportunité pour lier des contacts d’affaires et de relations commerciales mais aussi de prospecter les possibilités d’investissements en Algérie où le marché est en pleine expansion.
C’est ce que les organisateurs ont souligné dans un point de presse tenu en marge de l’inauguration du Salon. «Avec une industrialisation croissante… et des revenus élevés provenant de l’industrie pétrochimique, l’industrie algérienne des plastiques, de l’impression et de l’emballage se développe de manière fulgurante», ont noté Paul März et Petra Cullamann, respectivement directeur général de Fairtrade Messe et directrice exécutive chez Messe Düsseldorf.
Ils mettront l’accent sur le développement et l’adaptation aux attentes du marché algérien du Salon au fil des éditions, cela d’autant que l’Algérie est l’un des plus grands investisseurs d’Afrique et du Moyen-Orient (Mena) dans les technologies du plastique, de l’impression et de l’emballage, selon l’association allemande d’ingénierie mécanique (VDMA).
L’Algérie fait partie des principaux investisseurs de la région aux côtés du Nigeria, de l’Afrique du Sud et l’Egypte. En effet, depuis quelques années, l’Algérie investit fortement dans la production de matière première plastique. Les montants dégagés dans ce cadre se sont élevés de 55% en 2022, passant de 81 millions d’euros en 2021 à 126 millions d’euros en 2022.
Objectif : réduire les importations qui ont, pour rappel, augmenté ces 16 dernières années de 304 kilo tonnes (kt) en 2007 à 1000 kt en 2023 pour une valeur de plus de 2 milliards de dollars.
«Ces importations technologiques permettent à l’Algérie de diversifier sa propre production, d’augmentation des exportations et de remplacer les importations de consommable», fait remarquer l’association allemande.
D’où l’importance et le rôle du Salon, de l’avis des organisateurs qui ont travaillé sur l’amélioration des éditions. Lesquelles se son enrichies à travers la diversité des exposants, comme c’est le cas pour ce 8e Salon et par la richesse des thématiques abordées lors des conférences animées à l’occasion.
A l’initiative de la chambre algéro-allemande d’industrie et de commerce (AHK Algérie), il est question aujourd’hui de discuter entre experts et représentants des institutions gouvernementales algériennes ainsi que ceux du secteur privé sur les solutions dédiés au recyclage.
L’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) présentera, de son côté, le «projet soutien aux TPME dans l’économie circulaire ‘‘Senec’’, en sus de deux panels de discussion sur le recyclage des plastiques et des emballages, l’innovation durable, l’évolution du papier».